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Critique de florencem


Toujours dans une phase de relecture manga, je suis retombée sur mes tomes de Loveless, dont le dernier tome est sorti il y a maintenant trois ans de cela, et n'a toujours pas conclu la saga… Mais mon côté nostalgique a pris le dessus et je replonge donc dans la série.

Que dire… Vu ma note, vous vous doutez que je n'ai pas été emballée… Plusieurs points me dérangent beaucoup avec ce premier tome. J'en avais pourtant gardé un bon souvenir, mais j'avoue qu'ici, j'ai eu du mal à accrocher.

Déjà le côté brouillon de la présentation de l'univers. Que ce soit au niveau des personnages ou de cette notion de combattant/sacrifice, on a du mal à savoir sur quel pied danser. Beaucoup d'informations, dont certaines capitales, nous sont lancées à la figure. On comprend l'ensemble, certes, mais j'ai dû mal à concevoir l'acceptation de notre jeune héros Ritsuka face à tout ce qu'il découvre. L'idée de donner du pouvoir aux mots est par contre très intéressante. Surtout que ces combattants s'en servent de façon à blesser. J'espère que Yun Koga poussera un peu plus cet aspect, tout en nous expliquant l'existence de ces êtres qui sont dotés de pouvoirs.

Les relations entre les personnages ont aussi ce petit quelque chose d'étrange, voire de dérangeant. Ritsuka semble avoir une double personnalité. Il se montre grossier et antipathique, puis soudainement devient un enfant exubérant et solaire. On ne sait pas sur quel pied danser. Si l'amitié naissante avec Yuiko a un côté un peu mignon, même si le fait d'avoir créé un personnage féminin à grosse poitrine et pas très intelligent est limite, l'apparition de Sobi nous emmène à un tout autre niveau. Les « je t'aime » qui volent alors qu'ils ne se connaissent pas. Les baisers volés alors qu'il est adulte, les rapprochements… C'est dérangeant. On voit que Ritsuka a besoin de se sentir aimer et que retrouver un ami de son frère décédé et pour lui un moyen de se rapprocher de son aîné disparu mais… on ne peut absolument pas enlever le côté sexuel de certaines scènes.

Ce fait est accentué par les oreilles et les queues de chat ou chien que les enfants ont. Une idée assez étrange, mais pourquoi pas… sauf que l'on apprend que pour perdre ces attributs, il faut passer à l'âge adulte, et l'on entend par là avoir une relation sexuelle. On passe le fait qu'on se moque de la jeune enseignante qui a toujours ses oreilles, et qui est donc toujours vierge malgré le fait qu'elle est atteint l'âge adulte, et l'on y voit encore une vision assez étrange de cette société qui n'apporte rien à l'univers.

Je vais tout de même poursuive Loveless, car, comme je l'ai dit, j'en garde un bon souvenir, et je voudrais voir si j'arrive à passer outre ces points négatifs ou bien si Yun Koga pousse plus loin le concept de base de son histoire. Je suis intriguée par les Sept lunes, mais aussi par ces êtres dotés de pouvoir ainsi que la place de Ritsuka dans cette histoire.
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