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Critique de Stockard
Quand Nonna Sawaguchi a pris la décision, petite, de devenir experte médico-légale, elle se voyait bien démasquer des assassins, découvrir l'ultime preuve qui clôturerait une enquête épineuse, mieux même, elle s'imaginait parfaitement sur le terrain, arrêtant les pires criminels grâce à son seul savoir-faire en matière d'analyse de preuves... bref une super-héroïne à l'image de Scorpion-Man, l'anime qu'elle regardait dans ses jeunes années et qui insidieusement l'a poussée sur les rails de la police scientifique. Malheureusement, la réalité rejoint rarement l'imaginaire et en fait d'enquêtes ultra médiatisées, de prises de risques insensés et de happy ends dont elle serait la seule responsable, elle passe ses journées enfermée dans un laboratoire à analyser mégots de cigarettes et autres joyeusetés du même genre. La voilà donc très loin de l'univers palpitant fantasmé dans son enfance.
Enfin, tout ça c'était avant l'arrivée de Reiji Mano, personnage froid et renfrogné avec lequel Nonna Sawaguchi va devoir faire équipe. Leur seul point commun : Scorpion-Man dont Mano est lui aussi un grand fan. Pas moyen qu'il se trimbale où que ce soit sans une figurine du super-héros accroché à sa blouse pour des raisons que Sawaguchi a du mal à cerner. Bien sûr, comment pourrait-elle deviner que 23 ans plus tôt, quand le petit Mano était rentré tout guilleret de l'école pile à l'heure pour un nouvel épisode, en fait de dessin animé, ce qu'il allait découvrir chez lui, c'était toute sa famille massacrée ? Ensuite, et de façon plutôt attendue, il s'est juré de venger les siens et est entré dans la police scientifique.
Kei Koga nous conte si bien le quotidien de ces experts-Tokyo qu'on entre dans ce labo comme dans une aube de première communion. Sûrement grâce à ce côté très appréciable de ne pas chercher à faire dans le sensationnel mais choisissant plutôt de nous dépeindre les innombrables faits divers qui régissent plus souvent le quotidien de ces techniciens que les rares traques scientifiques effrénées de potentiels Tsutomu Miyazaki.
Les techniques d'analyse de la police scientifique alliées à un style graphique réaliste, loin de rebuter, nous immerge au contraire un peu plus dans l'univers de Kei Koga dont c'est le "véritable" métier. C'est donc sans peine qu'on accompagne cette équipe de scientifiques de pointe dans leur entreprise mais aussi dans leurs difficultés à se bâtir une vie sociale et amoureuse bien souvent réduite au minimum.
Des rebondissements en série et un suspense qui se met en place graduellement font de ce seinen un thriller policier dont la mise en bouche de ce 1er tome ne donne qu'une envie, goûter rapidement au suivant avec un seul souhait : que la vengeance de Mano soit à la hauteur de l'attente.
Un grand merci à Babelio et aux Éditions Komikku pour cet agréable moment passé dans la blancheur d'un labo japonais entre traces de sang et analyses ADN de foetus humain.
Enfin, tout ça c'était avant l'arrivée de Reiji Mano, personnage froid et renfrogné avec lequel Nonna Sawaguchi va devoir faire équipe. Leur seul point commun : Scorpion-Man dont Mano est lui aussi un grand fan. Pas moyen qu'il se trimbale où que ce soit sans une figurine du super-héros accroché à sa blouse pour des raisons que Sawaguchi a du mal à cerner. Bien sûr, comment pourrait-elle deviner que 23 ans plus tôt, quand le petit Mano était rentré tout guilleret de l'école pile à l'heure pour un nouvel épisode, en fait de dessin animé, ce qu'il allait découvrir chez lui, c'était toute sa famille massacrée ? Ensuite, et de façon plutôt attendue, il s'est juré de venger les siens et est entré dans la police scientifique.
Kei Koga nous conte si bien le quotidien de ces experts-Tokyo qu'on entre dans ce labo comme dans une aube de première communion. Sûrement grâce à ce côté très appréciable de ne pas chercher à faire dans le sensationnel mais choisissant plutôt de nous dépeindre les innombrables faits divers qui régissent plus souvent le quotidien de ces techniciens que les rares traques scientifiques effrénées de potentiels Tsutomu Miyazaki.
Les techniques d'analyse de la police scientifique alliées à un style graphique réaliste, loin de rebuter, nous immerge au contraire un peu plus dans l'univers de Kei Koga dont c'est le "véritable" métier. C'est donc sans peine qu'on accompagne cette équipe de scientifiques de pointe dans leur entreprise mais aussi dans leurs difficultés à se bâtir une vie sociale et amoureuse bien souvent réduite au minimum.
Des rebondissements en série et un suspense qui se met en place graduellement font de ce seinen un thriller policier dont la mise en bouche de ce 1er tome ne donne qu'une envie, goûter rapidement au suivant avec un seul souhait : que la vengeance de Mano soit à la hauteur de l'attente.
Un grand merci à Babelio et aux Éditions Komikku pour cet agréable moment passé dans la blancheur d'un labo japonais entre traces de sang et analyses ADN de foetus humain.
