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4,06

sur 233 notes
C'est une très belle histoire, bien écrite, à la fois tragique, triste mais aussi pleine d'amour et d'espoir. Peut-être un poil trop, car il m'a semblé que la violence de la ségrégation, et la violence de la société dans le sud des états-unis était un peu "joué en sourdine", si on veut rester dans le thème. Je pense que même à Chicago dans les années 40 les noirs n'étaient pas aussi bien traités qu'il est sous-entendu dans ce livre, mais bon, ce n'est pas un livre pour adultes.

J'ai cru au départ qu'on n'allait avoir que le point de vue de Minnie. La première partie où c'est elle qui parle est très longue, mais c'est aussi la plus intéressante... Son enfance passée sur les routes avec son père m'y paraît un peu trop idyllique, je pense que la réalité devait être bien plus difficile qu'il n'est décrit ici. Mais c'est bien raconté, et juste ce qu'il faut de triste pour un livre jeunesse.

Je me suis juste un peu lassée dans les 50 dernière pages, avec le voyage d'Elwyn sur le bateau et des détours qui m'ont paru bien longuets avant d'en arriver au dénouement très fleur bleue.

Et tous les cas, il y a tous les débuts du blues et comment il est né, et rien que pour cela ce livre vaut la peine d'être lu. Avec toute l' "original soundtrack" en fin de livre, ça aurait été parfait. Là, sur mon édition (livre de poche jeunesse) il est en bas de page au cas par cas, c'est un peu moins facile à aller chercher sur youtube pour en connaitre un peu plus...
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La marche d'un père et de sa fille, dans le sud des États-Unis en pleine période de ségrégation.

Une recherche du bonheur qui passe par la musique, de grands espoirs pour elle, de simples besoins pour lui. Quand ils sont accueillis par les esclaves d'une exploitation de coton, Minnie et son père y trouvent vite leur place, même si le cruel maître des lieux, raciste et violent, les effraye. Celui-ci, entouré de son contremaître irlandais, du fils de celui-ci et d'un indien, font régner l'ordre et la terreur sur la plantation. Minnie, 13 ans, éprouve des sentiments qu'elle a pourtant du mal à définir pour Elwyn, le jeune irlandais. Pour le duo père-fille, vient le moment de repartir sur les routes, vient aussi le temps du malheur qui les séparera. Lui enlevé par des partisans du KuKluxKlan, elle fuyant la violence s'en va à Chicago. Tous les deux devront survivre.

Un très bon roman dont la lecture est rythmée par le son du blues. Un récit qui respire la joie malgré le sujet ultra sensible, des personnages obligés de jouer un rôle pour pouvoir survivre ou échapper à leur sort, des situations cocasses qui prêtent à sourire tant la crédulité de certaines personnes est assez forte, une même histoire racontée par Minnie et parallèlement par Elwyn et Nashoba, l'indien. Des points de vue différents, d'agréables surprises et un énorme élan de solidarité font de ce roman une lecture incontournable.

J'ai également lu « Sweet sixteen » d'Annelise Heurtier sur le même sujet, j'ai trouvé Bluebird beaucoup plus romanesque, car cette histoire, imaginée par Tristan Koegel, va plus loin qu'un simple récit sur la ségrégation. Alliant aventure, humour et courage, ce roman porté par des personnages très forts, fait que Bluebird est l'un de mes coups de coeur de cette année en littérature pour adolescents.

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Un roman tout simplement envoutant et lumineux. Je me suis trouvé plongé dans une époque qui à la base ne me parle pas spécialement mais j'ai découvert une grande culture musicale de par les nombreuses sources musicales qui accompagnent le livre. Ce roman est aussi et surtout une très belle manière de voir la solidarité entre les opprimés du ségrégationniste mais également une très belle expérience humaine qui donnent une claque aux clichés et aux stéréotypes mais qui surtout nous montre que l'amour gagne toujours quel que soit sa couleur de peau car l'amour n'a pas de couleurs. J'ai été conquis par ce livre qui pour moi met du baume au coeur. Je le conseille vivement à ceux dont l'esprit est trop fermé pour laisser passer la lumière. La couverture du livre pourra peut-être les illuminer. L'appel du blues m'a attrapé et c'est très joli comme cela.
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J'ai d'abord été attirée par la beauté de la couverture de ce livre. En lisant, la quatrième de couverture, j'ai compris que l'histoire m'intéresserait également beaucoup.
Mississippi dans les années 40, Minnie, 13 ans, et son père vont de ferme en ferme et partagent leur musique avec ceux qu'ils rencontrent. [...]
La musique est importante dans la vie de Minnie, de son père et des employés de la plantation, mais la réalité c'est également la violence à l'égard des noirs, la ségrégation et les actions du Ku Klux Klan…[...]
Tour à tour différents personnages sont les narrateurs, Minnie, Elwyn et Nashoba et leurs différents points de vue donnent du relief à cette histoire pleine de surprises…
[...]
Voilà un roman, intéressant, captivant et émouvant à découvrir sans hésiter !
Lien : https://aproposdelivres.word..
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Dans le sud des Etats-Unis dans les années 40, Bluebird raconte le parcours d'une jeune fille à la voix d'or qui va suivre son destin, par delà l'adversité, les intolérances et les doutes. du delta du Mississippi à Chicago, des champs de cotons aux clubs de blues, ce roman fait voyager le lecteur sur des rythmes passionnés et habités, et lui fait rencontrer des hommes et des femmes au grand coeur.

Minnie est la fille d'un musicien qui chante le blues sur les routes du Mississippi, de Louisiane et d'Alabama. Ensemble ils parcourent les campagnes et gagnent un peu d'argent avec leur musique, lui à la guitare, elle à l'harmonica, dans les plantations et les bals populaires. Lorsque Minnie se blesse à la cheville, père et fille décident de s'arrêter quelques temps dans une plantation où des ouvriers noirs travaillent au service d'un cruel propriétaire blanc. L'esclavage a été aboli depuis longtemps, mais les noirs demeurent bien souvent au service des blancs et sont opprimés, humiliés, niés. Blancs et noirs ne se mélangent pas.
Minnie et son père font alors la connaissance de la petite communauté d'ouvriers et de paysans qui travaillent dur pour gagner un maigre salaire, et sont dirigés d'une main de fer par un contremaître irlandais impitoyable, secondé par une brute d'indien. Mais aux cotés de Papy, Dinah et tous les autres, ils découvrent aussi la solidarité et l'entraide, le partage d'un repas chaud, la douceur d'une mélodie le soir sur le perron. Hélas, à cause de la folie des hommes, du racisme et de l'intolérance, Minnie sera bientôt séparée des siens et partira seule vers le nord en direction de Chicago, où d'autres lui ouvriront leur porte et lui permettront de réaliser son rêve : chanter le blues. Pourtant, elle n'oubliera jamais Elwyn, le garçon irlandais rencontré sur la plantation, qui semblait si différent des autres blancs. Lui non plus ne l'a pas oubliée...

Bluebird offre d'abord au lecteur un éblouissant voyage social et culturel au coeur des Etats-Unis, entre ville et campagne. Couleurs, sons, odeurs, bruits, voix, paysages, restitués avec soin, concourent à une immersion totale dans l'Amérique du milieu du 20e siècle. Deux atmosphères très différentes sont recrées au fur et à mesure du périple de l'héroïne, qui rendent compte du fossé qui sépare deux univers aux modes de vie opposés : la campagne agricole et archaïque, et la jungle urbaine du progrès technologique. Dans le Delta rural, le lecteur traverse les bois en empruntant ses sentiers, longe le fleuve, puis gagne les terres cultivées et les champs labourés, jalonnés ici et là de grandes fermes de propriétaires terriens, de granges et des habitations modestes des ouvriers. Dans les plantations de coton, dont le parfum des fleurs enivre, les chants de travail s'élèvent dans l'air, témoignant de la dureté du labeur, entrecoupés des chocs des outils. Aux abords des petites baraques de bois flotte l'odeur du repas que l'on prépare, tandis que les enfants rient et dansent devant les maisons.
Mais l'auteur sait aussi reconstituer fidèlement l'ambiance urbaine. Lorsque Minnie arrive à Chicago, elle est accueillie, et le lecteur avec elle, par les odeurs de hot-dog provenant des marchands ambulants, le souffle des bouches de métro, les klaxons des voitures. La hauteur des gratte-ciel lui donne le vertige, les néons des clubs de nuit l'éblouissent, les passants la bousculent, tandis que des échoppes de disquaires s'échappent les derniers sons à la mode, et des bars la rumeur d'humeurs bagarreuses. Dans les ruelles plus reculées, des musiciens improvisent assis devant l'entrée des immeubles, des habitants nourrissent les pigeons.
Ainsi ce roman est un vrai bonheur sensoriel pour le lecteur, une visite spacio-temporelle inoubliable et une invitation au voyage sur les traces des musiciens du blues.

Les aventures de Minnie et de ses compagnons dispensent aussi une belle histoire de fraternité et de tolérance, même si l'issue juridique du roman est moyennement crédible, les ordures de cette époque là restant généralement toujours des ordures ! A travers des personnages tous plus attachants les uns que les autres, Tristan Koëgel travaille les relations humaines et raconte des histoires de rencontres entre des personnes dont les coeurs et les esprits auraient pu ne jamais se rencontrer. Des êtres qui auraient pu rester chacun sur des trottoirs opposés, crispés sur des à priori arriérés, mais qui ont accepté de faire un pas vers l'autre et d'abattre les cloisons de l'intolérance. Au fil du roman, les masques protecteurs, effrayants ou dissuasifs tombent, les préjugés se dissipent, qui bien souvent sont la cause du rejet de l'autre par méconnaissance, et les rencontres sont permises, même les plus improbables : « C'est drôle ce qu'on apprend quand on entre chez quelqu'un » (p. 174).
Les liens de solidarité et la fraternité entre les petits groupes sociaux sont vraiment réjouissants, et une grande allégresse envahi le lecteur au fur et à mesure de sa progression dans le roman. Il faut reconnaître que l'auteur n'a pas multiplié abusivement les scènes d'injustices et les épisodes tire-larme : même si la mort, le deuil, la haine et le manque sont présents, ce sont le partage, l'entraide, le rire, et la camaraderie qui prennent le dessus.

Enfin, on n'oubliera pas que le blues est au coeur du roman. Ses accents musicaux, tantôt endiablés ou amoureux, tantôt nostalgiques ou douloureux, enveloppent tout le récit, rythment les rencontres, bercent les sommeils, portent les joies et les tristesses, impulsent les élans, soulèvent les bagarres, entraînent les talents, enflamment les amours... Violon, tambour, fifre, guitare, harmonica, piano dispensent leurs mélodies et se mêlent aux voix, dont l'auteur rapportent les complaintes par extraits de textes référencés, dans un grand tourbillon d'énergie sauvage.
Le roman donne aussi un aperçu du circuit éditorial parcouru par les artistes noirs américains dans ces années là, qui conduisait leur voix, au gré de rencontres plus ou moins honnêtes, et après de longues années de persévérance, des champs de coton jusqu'aux bacs des disquaires, en passant par les trottoirs des métropoles, les tapis des soirées privées et les scènes des clubs alcoolisés. La suggestion musicale proposée par l'auteur pour accompagner la lecture du roman est excellente, et permettra aux jeunes lecteurs de découvrir quelques morceaux de grands artistes blues du sud des Etats-Unis des années 40, comme Robert Johnson, Big Bill broonzy ou Big Mama Thornton. Superbe découverte de lectrice et de mélomane !
Playlist à écouter sur : http://www.deezer.com/playlist/1313610235

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Une jolie decouverte faite à la bibliothèque Bluebird de Tristan Koëgel aux édition Didier Jeunesse.

Je m'attendais à une jolie histoire d'amour et finalement, ce n'est pas vraiment ça. Certe il y a de l'amour, et un amour pur et précieux entre deux enfants dans un monde où règne la ségrégation. Mais ce n'est pas seulement cela il y a aussi une très belle relation père/fille une belle decouverte de la musique blues surtout.

Même si nous croisons des personnages de la pire espèce qui soit, ce roman est particulièrement optimiste, les miracles sont nombreux, c'est probablement du au fait que c'est un roman jeunesse. Un petit peu plus de réalisme ne m'aurait pas déplu, si jamais e trouve un livre adulte sur ce sujet je serait ravie de m'y plongée.

PS: je trouve la couverture très bien choisie.
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Comme dans le conte de la vieille Irina, la voisine russe avec qui elle aimait prendre le thé, Minnie se sentait tel un oiseau de  feu, prête à déployer ses ailes, à chanter son air nouveau quand la chance monterait les marches quatre à quatre pour frapper à sa porte.
La voisine avait doucement corrigé en agitant son doigt noueux de vieille femme aux merles. Sa petite invitée de 17 ans à la voix bleue et à la peau noire avait tout du prince Ivan du conte de ses ancêtres, celui là même à la recherche de l'oiseau de feu fabuleux.
Minnie était tout aussi égarée que lui dans sa forêt sombre et n'attendait que l'arrivée du loup gris de sa propre histoire, celui qui devait lui permettre de se retrouver en entier.
Minnie se prenait à rêvasser un peu. Elle songeait à Curtis son père qui lui avait donné le goût de la musique sur leur vie de grands chemins, à  Elwyn le jeune irlandais qui lui posait des sucres d'orge sur le pas de sa porte et lui jouait des airs de violon.
Le blues s'était posé sur son coeur, vibrait par sa voix mais depuis qu'elle avait pris la fuite en train, qu'elle échappa à l'incendie de l'église, l'oiseau s'était doucement endormi. Trop de bleus sur le blues. Chicago lui offrait une nouvelle vie.
Guère plus exaltante pour les gens de leur condition mais certainement moins cruelle que celle que promettait les chapeaux blancs du Sud. Ayant quitté ses ménages avec Lucille pour un boulot mieux payé à l'usine de construction automobile, Minnie n'eût plus peur de chanter sur le chemin, ici à Chicago, loin de la dureté du Sud, grâce à Irina, Sam, Lucille et la petite Mae. Elle avait beaucoup perdu et de bonnes âmes l'avaient trouvé.
Au creux de sa jeune âme, le blues avait encore de la joie à témoigner parmi toutes ses rivières de larmes bleues, au travers de ses belles histoires d'harmonica pour quelques sous, de champs de coton du Mississippi, de muet indien aux "gros poings" et de romance irlandaise au clair de lune.  
Cela ne faisait plus un plis. Minnie passa une main sur sa robe et remit ses cheveux en ordre. La vieille Irina eût encore le temps de voir ça de son vivant et de son balcon. Minnie avait ressorti ses petits carnets à chansons et là, sur le trottoir, prêtait sa voix d'oiseau bleu à qui voulait bien l'entendre. "Vous pouvez  me jouer ça?", avait-elle dit à des guitaristes qui faisaient glisser des     notes sur leurs instruments.
Comme il n'y a pas de fumée sans feu, pas de ce feu destructeur qui brûle les églises, mais de celui chaud, beau et miraculeux des oiseaux de légendes, Minnie retrouva dans un club son ami Leroy, un mécanicien pianiste qui se sauva tout autant et lui promettait dans le Sud un disque possible.
Il était là, son loup gris.
Pour son père, pour elle, pour son cher Elwyn, la petite Minnie était enfin prête à tenter sa chance et faire un disque.
 
: On ne saurait résumer l'histoire de Bluebird au seul destin de la jeune Minnie. Il y a aussi Elwyn "l'irlandais", Nashoba l'indien et Leroy le pianiste aussi. L'auteur choisit en tout cas trois voix principales pour faire entendre toutes les autres, celles de ceux qui triment et courbent l'échine jour après jour, chantant pour se donner du courage et être entendu quelque part.
"Bluebird" est le chant d'une époque qui nous ramène aux racines du Blues. Les trois personnages racontent leur vie, au même endroit, nous percevons l'envers du décor (et les apparences sont nombreuses) et les espoirs de ces gens partis de rien . Cette histoire imaginée par Tristan Koëgel est ordinaire et incroyable à la fois, faite d'hommes et de femmes qui dansent et joue le Boogie dans les clubs lorsque le travail est fini, qui grattent le banjo sur les bateaux à vapeur et pleurent le Blues sur les chemins. Nous sommes à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale, on le sait, l'esclavage est loin dans son histoire du Sud mais le racisme a pourtant la dent dure. du Mississippi jusqu'à Chicago, Minnie va se frotter aux réminiscences vives d'un passé ségrégationniste encore bien ancré et celui d'un racisme ordinaire ambiant à Chicago. Noirs et blancs vivent ensemble mais certains sont encore stigmatisés dans les chairs ou les habitudes, parfois hantés.
La musique est omniprésente dans le roman, elle panse les plaies, donne du coeur à l'ouvrage, c'est un petit moteur de vie. Beaucoup rêvent de marcher dans le soleil droit devant, comme Minnie et tout son entourage. Les histoires inventées par Tristan Köegel deviennent par cette force et cette résistance à la résiliation simplement incroyables. Cela allant de la famille de Elwyn, immigrés irlandais faux tortionnaire d'employés sur la plantation de coton, à celui de Nashoba l'indien se faisant passer sur leur idée pour une brute épaisse muette proche de la bête de foire pour faire filer droit et juste intimider, jusqu'à celui de la jeune Minnie voyageant sur les routes avec son père en Hobo et qui croisera leur chemin.
Certains jouent un rôle, d'autres peinent à trouver leur place.  La rencontre  d'Elwyn et de Minnie allumera une étoile de plus dans le ciel. le geste d'Elwyn qui ne sait où se trouve Minnie et qui rédige lui-même les retours aux courriers du père est touchante.
La deuxième arnaque de la famille d'Elwyn pour sauver les employés et cacher la disparition du propriétaire, véritable diable de l'histoire, est croustillante. Dans la tragédie il y a de la comédie. L'envol de Minnie est passionnante. Elle en a de la passion à revendre la gamine et on attend jusqu'aux dernières pages, espérerant les retrouvailles du père et de la fille. Va t-elle le rendre fier et faire son disque?
L''auteur décrit à la fois une époque encore sombre, sans complaisance aucune et dresse également sans déplaisir un beau tableau restituant un foisonnement culturel et musical formidable de richesse. le récit est entrecoupé de titres de Jazz, de Blues pour nous baigner de cette magie qui faisait danser, tourner les robes, chanter sous l'arbre et qui par ses élans du coeur arrivait quelques temps à faire oublier le reste.
 Les titres empruntés se trouve listés à la fin, dont l'emblématique « Bluebird Blues » de notre jeune Minnie.
C'est fort, fraternel, chouette, envoûtant, cela dépasse les clivages de toutes sortes.
Une belle lecture pour les grands ados qui devrait faire voyager sur les sens et émouvoir.
 
 
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Elwyn est fils d'immigrés irlandais, Minnie, fille d'un chanteur itinérant noir. Ils se rencontrent dans une plantation, et tombent amoureux. Ils ont 13 ans, et ne savent pas que leur vie est sur le point de basculer. Quelques jours plus tard, en effet, Minnie assiste au passage à tabac de son père par des hommes du Ku Klux Klan. Effondrée, elle saute dans le premier train, en partance pour Chicago.

Belle histoire sur la ségrégation dans le sud des Etats-Unis mais roman à classé dans la catégorie jeunesse.

Les 50 derniières pages sur le voyage d'Elwyn sur le bateau m'ont paru longues et inutiles. le dénouement trop rapide.

Et tous les cas, il y a tous les débuts du blues et comment il est né, et rien que pour cela ce livre vaut la peine d'être lu. Avec toute l' "original soundtrack" en bas de page au cas ce qui permet d'aller chercher sur youtube les musiques.
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J ai lu enfin ce livre.
Un peu déçue par rapport à ce que j avais lu en quatrième de couverture(qui m avait attiree par sa couleur et le theme traite)
En fait ceux sont deux histoires différentes.
La vie dans une plantation, la vie d une jeune qui deviendra vedette
La vie de chaque personnage n en demeure pas moins captivante
On se ballade dans une plantation ou à Chicago suivant les chapitres.
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Ouah !!!! Une écriture lumineuse! On aime suivre cette histoire à travers tous ses personnages, Les décors changent à chaque chapitre, et l'histoire se déroule sans décrochage. On voyage avec eux, dans la plantation, le long du fleuve, à Chicago au pied des immeubles, sur le Mississippi, au Red Rooster club... Et la musique nous accompagne, elle est partout !
Un magnifique roman dotée d'une très belle couverture.
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