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Citations sur Les sandales de Rama (9)

Upendra trouva que le monde était trop malade. C'est lui pourtant qui n'était pas guéri. La douleur qu'il ressentait encore malgré sa vie de sage le torturait.
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Ce que nous faisons, tout le monde peut le faire, mais comme personne ne le fait, ce sont des prodiges !
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" L'équilibre du monde repose aussi sur les vendeurs de barbes à papa", lui disait-il.
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Les gens ne meurent pas, ils reviennent .
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Je te l'ai dit déjà, un homme n'a pas de maître
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Aidé par son père, il améliorait ses visites. Monsieur Kapali était très heureux. Lui qui, depuis trop longtemps, ne bougeait de son canapé que pour emmener Manjari à l'école ou pour raconter un épisode du Ramayana, retrouvait le plaisir de se sentir utile. Ils décidaient ensemble de ce que Upendra devait connaître pour se distinguer de ses concurrents. Monsieur Kapali faisait fuir son démon en enseignant ce qu'il savait à son fils
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Derrière Upendra, à travers les grilles, on devinait la rivière, on entendait les chants des pèlerins. Se tenir là, c'était déjà goûter aux plus profonds mystères des royaumes hindoues. Il fallait qu'on s'avance, qu'on ait devant les yeux toutes les images que les odeurs et les sons emportaient derrière eux : Pashupatinath dépassait l'imagination. Mais pour franchir les grilles, les étrangers devaient payer.
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Il sursauta soudain en sentant que quelqu'un lui tapait sur l'épaule. Sans même sans retourner, il comprit qui c'était, puisque en face de lui un petit singe sans queue retroussait ses babines. Hanuman déposa un sachet rose à leurs pieds, joignit les mains et s'enfuit en courant. Quand Satiya et Upendra regardèrent derrière eux, ils virent à quelques mètres de là le petit singe sur la tête d'Arjun, occupé à lui enfoncer ses doigts dans les oreilles.
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Mourir, c'est une étape vers laquelle on se rend souvent en traînant un peu les pieds ; c'est qu'on a rarement eu le temps de préparer sa valise. Mais ce qui est pire encore à accepter, c'est la mort des autres. Chaque pas qu'il a fait sur le chemin qu'il s'est construit est lancé à la figure de ceux qui l'ont accompagné. C'est le cadeau embarrassant que fait la mort aux vivants.
Alors, pour qu'elle ne vienne pas trop tôt, on l'amadoue, on la flatte. on lui donne des petits noms, un visage, une histoire. Mais elle arrive quand même, sans prendre le temps de prévenir. Certains s'effondrent comme un vieil immeuble sous la dynamite, d'autres s'effacent et disparaissent comme ces comètes qui, après avoir traversé le ciel, sans vont s'éteindre plus loin pour ne plus jamais vriller pour personne. D'autres encore, comme le maître de Shanti, recouvrent leur douleur avec des raisonnements.
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