6000, tome 3

Dans le tome deux le récit virait résolument vers le horrifique : un membre éminent de l'équipage du complexe des grandes profondeurs est investi par une force maléfique et vorace.
C'est dans ce volume-ci que Nokuto Koike nous fournit un éclaircissement... une explication rebattue, maintes fois reprises dans les histoires d'horreur.
Je suis peut-être blasée...?, mais ce manque d'originalité entrave le suspense, puisque l'intrigue devient prévisible.
Bien que le 4ème (et dernier) tome reste à paraître en octobre 2015, j'ai d'ores et déjà écrit le mot "fin" dans ma tête et préfère passer à une histoire dans laquelle l'absence de soleil se fait moins cruellement ressentir...

(3/5...pour les dessins !)

Afin de ne pas mettre en péril l'ensemble de la station, Miwa Kusakabe ordonne la dépressurisation du satellite numéro 2 où se trouve Kengo. Fort heureusement, celui-ci parvient à atteindre un sous-marin de secours et à rejoindre la base. Mais les rescapés de Cofdeece ne sont pas tirer d'affaire pour autant : pris de panique, Wen s'est enfui par l'ascenseur, unique lien avec la surface et Kengo, accompagné du docteur Amakasu découvrent dans la cabine d'Hershback le vrai visage du dieu responsable de leurs déboires...
Un troisième tome de la qualité graphique et narrative des deux premiers, où le surnaturel prend enfin un visage. À ce stade, on attend avec hâte le dernier opus, en se demandant bien comment les choses vont finir !
Un manga et une série à lire !

Ce troisième tome révèle enfin l'origine du mal rongeant ce sous-marin mortel. C'est surprenant mais aussi un peu décevant, je m'attendais à plus horrifique car cela provient d'un scénario somme toute classique finalement. La série courte reste un moment stressant à lire par son ambiance sombre et son huis-clos haletant. L'équipage va-t-il pouvoir remonter à la surface ? le côté humain est également mis en évidence avec la peur de mourir et la trahison quand plus rien ne va, se serrer les coudes n'est plus au goût du jour ...

Un tome avec un peu plus de substance que les précédents, l'histoire commence à être intéressante... Il était temps !
Les dessins restent toutefois sombres et pas toujours très compréhensibles.