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EAN : 9782809712209
218 pages
Editions Philippe Picquier (11/02/2017)
3.35/5   55 notes
Résumé :
A quel moment les objets auxquels nous tenons deviennent-ils des obstacles à notre bonheur ? - Qui suis-je avec ces choses qui font partie de ma vie ? - Qui suis-je sans ces possessions ? - L’argent peut-il quand même faire le bonheur ?

Le moine zen Koike Ryunosûke nous invite à adopter les bonnes stratégies face au désir pour retrouver le pouvoir de choisir et le courage d’être soi.

Car il s’est vu confronté aux mêmes difficultés, aux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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A la mort de mes parents, il a fallu s'occuper de déménager leur maison avant de la vendre. Ils avaient connu la guerre, et la peur du manque leur était restée. Petit à petit, ils avaient entassé tout ce qu'ils avaient acheté depuis des décennies, sans jamais rien jeter. Ils ne se débarrassaient de rien. Vraiment rien.
Depuis ce temps, je veille à ne jamais garder plus que ce qu'il me faut. C'est le propos de ce livre, dans la droite ligne du bouddhisme. Aller à l'essentiel, dans le quotidien, comme dans le mental. Ne pas avoir peur de donner, de jeter ce qui ne nous sert plus. « Plus on possède, plus on se disperse » nous dit Koike. Il aborde les notions de désir, de souffrance due à la non-réalisation du désir, du bonheur, de l'argent… Au-delà de la mode actuelle du minimalisme, voulu ou parfois forcé par manque de moyens. C'est un thème déjà abordé par plusieurs auteurs, je pense notamment à Dominique Loreau avec « l'éloge de la légèreté ». Ce concept nous vient du Japon, avec l'exiguïté des logements et le manque de place. Un proverbe japonais dit "Tout est pire que peu". Ce livre me fait aussi un peu penser à Thoreau dans les énumérations de ce que l'auteur possède. Ce n'est pas sans redondances inutiles et insistantes. Un peu simpliste parfois. L'essentiel, à mon avis, est abordé dans les chapitres dédiés au bouddhisme à travers les notions de désir et de souffrance. N'oublions pas que Ryûnosuke Koike est moine bouddhiste.
Je me souviens de mon studio ou je n'avais qu'une planche avec tréteaux, un canapé-lit, une petite table basse, quelques chaises et l'électro-ménager nécessaire, avec un grand batik de Bouddha, les murs blancs, le tout donnant sur un parc arboré. le bonheur.
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Ce que nous possédons finit par nous posséder et par nous définir. Pour nous libérer, contentons-nous de peu, et même de l'essentiel. C'est en ces quelques mots qu'il est possible de résumer le propos de ce jeune moine zen et professeur de méditation, blogueur et barista à ses heures perdues. La dialectique de cet essai sur la frugalité est assez simpliste et souvent répétitive, mais le discours a le mérite d'être accessible au plus grand nombre. Dans un style plus proche du blogueur ou coach en épanouissement personnel que du moine bouddhiste zen, l'auteur y décrit les souffrances quotidiennes que nous nous imposons et les quêtes vaniteuses qui nous rendent esclaves de nos désirs. le fond est louable, notamment dans nos sociétés modernes ou la culture consumériste menace autant notre intégrité individuelle que celle de la planète. La forme fait parfois sourire, comme lorsque l'auteur fait sa propre pénitence au sujet de sa frivolité matérielle passée, quand il nous conseille sur les achats d'objets du quotidien, ou qu'il évoque des anecdotes personnelles. La mise en scène de ce « moi » est étonnante pour un moine zen, et est révélatrice soit d'une volonté de l'auteur de se rapprocher de ses lecteurs en insistant sur sa propre nature faillible, soit d'un égo résiduel tenace. Laissons-lui le bénéfice du doute. Difficile cependant d'émarger à son idée que philosophie et littérature sont des vanités intellectuelles semeuses de troubles et qui ne seraient que des échappatoires à la réalité. Cet ouvrage apparaît comme un produit estampillé « spiritualité 2.0 », une tentative louable d'éclairage sur ce dont nous n'avons pas besoin pour être heureux. C'est une occasion de s'interroger sur sa relation aux biens matériels, mais ce n'est en aucun cas un manuel du bonheur car, pour cela, chacun doit trouver sa propre voie.
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Rien d'extraordinaire, l'inverse même : beaucoup de chemins très convenus. Avec un arrière fond de bouddhisme qui n'était pas annoncé, l'auteur étant lui-même moine ou plutôt ayant construit un temple. Enfin, après avoir cru trouvé un livre sur une certaine douceur de vivre, je n'ai trouvé que ce qui doit faire l'objet de dépliants à l'entrée dudit temple. Allons, un peu plus on va dire, mais pas tellement.
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L'objectif est louable, l'horizon un peu court. Cela me laisse penser que la succès de cet auteur tient aussi à son originalité. A 38 ans, ce jeune moine zen incarne un renouveau de la pensée bouddhiste adaptée à la société consumériste. Dommage que son ouvrage tienne davantage du conseil de bloggeuse ancienne addict au shopping et au téléphone portable que de la réflexion philosophique.
Le fond est juste : ne pas devenir l'esclave de nos possession. Acheter, stocker, ranger, trier, laver, chercher, ... tout cela prend du temps pour rien et rend malheureux sans oublier le gaspillage, la pollution... aussi Koike nous invite à jeter ce qui n'est pas utile, n'acheter que le strict nécessaire, ne pas succomber aux pulsions d'achat, au toujours plus. Rechercher la quiétude de l'âme avec des richesses intérieures plutôt que par les objets. Avec un langage simple, des recettes elles-aussi très simple Koike offre à chacun la possibilité de se tracer une façon de vivre plus sobre, plus sereine.
Sympa sans plus.
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Argent désir accumulation souffrance. le cycle perpétuel de la douleur de notre époque est examiné dans ce livre. Il fait réfléchir et lâcher prise aussi sur le rapport à l'argent. L'accumulation est un piège qui se superpose à une douleur plus enfouie. Et le cycle recommence.
Essai utile qui fait réfléchir. J'ai trouvé que ce qui est intéressant est la description des valeurs de nos sociétés toujours les yeux rivés sur ce que les gens possèdent, et sur la reconnaissance d'une « réussite » perçue dans ce paradigme, alors qu'au fond, ce n'est pas ça qui rend heureux. Thème à creuser car c'est un mal qui ronge.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
S'accepter soi-même, tel qu'on est, est extrêmement difficile. C'est déstabilisant. Alors, nous cherchons un soutien dans nos possessions.
Et les biens matériels ne sont pas nos seules possessions. Les diplômes en sont aussi. Tout comme notre travail et notre statut social. Ou notre cercle de relations . On a un partenaire, un conjoint, une famille, de l'argent, c'est ainsi que nous étoffons nos possessions, dans l'espoir de nous rassurer.
C'est pourquoi les gens les plus fragiles psychologiquement ressentent le besoin de posséder beaucoup.
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La première étape dans l'usage heureux de l'argent est de faire la différence entre les envies qui nous sont dictées par le désir et ce dont nous avons réellement besoin, afin de consacrer notre argent au nécessaire.
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l'éloge du peu n'est pas une invitation à se dépouiller de tout, au pied de la lettre.
C'est un appel à un changement de paradigme, à se
détourner de la consommation stimulée par le désir
pour préférer acheter des articles de qualité, en fonc
tion de ses besoins, et investir dans l'industrie qui
les produit. Et par ce biais, à se libérer de ses désirs.
C'est, même si on a de l'argent à foison, réduire
ce qu'on possède, s'affranchir de la consommation
dictée par les stimulations et satisfaire généreu
sement au nécessaire pour vivre affranchi de la
domination de l'argent.
C'est passer d'une existence où l'argent est roi
à une existence où l'argent est serviteur.
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Le dépouillement est une sensation fabuleuse, que je vous invite à savourer ne serait-ce qu'une fois.
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Possédez étant pourtant censé nous apporter le bonheur. J'ai envie de ceci, avoir cela me rendrait heureux; c'est dans cet état d'esprit que nous avons accumulé nos biens. Mais il suffit de perdre un vêtement que nous ne portions même plus pour nous sentir malheureux. Bref, alors que nous nous imaginions que posséder était une source de bonheur, c'est une source de malheur. Voilà qui est parfaitement absurde. Page 32.
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Video de Koike Ryunosuke (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Koike Ryunosuke
Interview with Ryunosuke Koike.
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