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Critique de keisha


Au fil du temps l'homme s'est senti maître de la nature sur notre unique planète et s'en est donné à coeur joie. C'est bien connu, et l'intérêt de ce livre n'est pas de raconter ce qu'on sait tous, mais d'exposer quelques exemples de réparation des dégâts (après lecture, il est bien possible que je sois pleine d'ironie dubitative au sujet desdites tentatives de réparation...).

Direction les grands lacs, où creuser un canal il y a un bout de temps histoire de déverser des eaux usées a conduit à rendre les bassins versants de ces lacs et du Mississipi un poil trop communicants. Dorénavant les eaux sont plus propres, mais celles du Mississipi accueillant de grandes carpes venues d'Asie (devinez qui les a introduites?), il y a risque que ces poissons ne viennent déséquilibrer la faune et la flore des lacs. La solution pour l'instant : on électrifie une rivière.

Passons en Louisiane : le delta du Mississipi est vivant, les bras ne demandent qu'à bouger, le limon qu'à se déposer, les terres qu'à être immergées au fil du temps. de nos jours existent des digues immenses, solides (on l'espère). "Mais plus on pompe de l'eau, plus vite s'affaisse la ville. Et plus elle s'enfonce, plus il faut pomper."

Les poissons dans le désert du titre sont eux surveillés par les chercheurs et la petite centaine existant encore survit dans une grotte dont on ignore la profondeur (elle est sensible aux marées, alors que située dans le Nevada, incroyable!) et dans une grotte artificielle crée pour elle. Il faut dire que les essais nucléaires menés dans ce coin n'avaient pas trop arrangé les choses, à un moment.

Quant à la grande barrière de corail, l'idée est de s'arranger pour que le corail devienne plus résistant à l'élévation de la température de l'eau, en sélectionnant les organismes les plus costauds.

(Rappel : l'Australie et ses mines de charbon, acheminé en passant vraiment pas loin du récif.)

Restons en Australie, là c'est le crapaud buffle qui pose problème. Bien évidemment, ce n'est pas une espèce indigène. "Si la carpe pose problème aux Etats-Unis, c'est que rien ne la mange, tandis que le crapaud buffle représente une menace en Australie parce que tout le mange." Il empoisonne ses prédateurs, quoi. L'idée est de changer quelques gênes de la bestiole pour la rendre non consommable mais pas toxique. le remède sera-t-il pire que le mal?

On termine avec encore une belle idée pour se débarrasser du dioxyde de carbone. le piéger en sous sol profond? Autre idée pour lutter contre le réchauffement : imiter la nature qui après une explosion de volcan bien costaude envoie des particules et cause un climat plus frais comme en 1815/1816 sur toute la planète après l'éruption du Tambura? je passe les détails, l'imagination humaine est fertile (trop, souvent).
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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