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EAN : 9782253247784
96 pages
Le Livre de Poche (10/01/2024)
4.14/5   268 notes
Résumé :
Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu’elle a dix ans.
Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au cœur de Paris, à l’exception de trois ans : de 1942 à 1945.
Cet appartement, c’est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu.
Les disques d’or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
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On pourrait penser que voilà un témoignage de plus sur les camps, est-il nécessaire? La réponse est indicutablement oui, assurément, car les paroles et les mots de tous les déportés doivent résonner au-delà de l'histoire, de leur histoire personnelle, afin que ceux qui pourraient se laisser aller vers la méconnaissance ou l'oubli soient une nouvelle fois éclairés par un sourire, celui de Ginette.

Elle a choisi d'intituler son livre "Une vie heureuse" et ce choix est magnifique de la sonorité qu'il porte dans nos présents à travers cette vie qui connut l'un des pires malheurs de l'existence et qui sut en reconnaître les bonheurs dont on a l'impression qu'ils ont, non pas éclipsé le passé, mais permis à Ginette de savourer le présent et d'avancer vers l'avenir.

L'étoile jaune, l'arrestation, le voyage vers les camps, les privations, les coups, toutes les souffrances n'ont pu lui arracher son désir de vivre et d'être heureuse. Elle dit ne pas savoir comment elle a réchappé de toute cette horreur qui a emporté son père et son frère dès leur arrivée à Auschwitz.

Elle est demeurée une cinquantaine d'années silencieuse, puis a franchi le pas, en s'exprimant enfin. Dans les écoles, elle a révélé à des adolecents l'indicible avec humour et gravité. Sur les marchés, elle a témoigné de sa frénésie de vivre. Dans son appartement, qu'elle n'a quitté que de 1942 à 1945, elle livre des souvenirs, émouvants en la suivant dans les différentes pièces, en regardant les photographies qu'elle a insérées.

Elle dit avoir tout pour être heureuse, elle n'élève pas son niveau d'exigences pour cela, elle vit l'instant, le présent, tout ce qui lui aurait pu lui échapper dès ses dix-sept ans et son témoignage s'ajoute intensément à d'autres, mémoire indispensable pour toute vie.
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Paf ! Ginette, tout sourire, m'a collé une bonne petite baffe, mais en douceur, presque pas mal !
Après, toujours avec le sourire, elle m'a fait signe de la main pour m'inviter à rentrer chez elle.
Alors, un peu gênée, je suis entrée dans son appartement, une petite caverne d'Ali-Baba, débordante de photos, de souvenirs. Ginette a sorti une boite en fer avec dedans des petits gâteaux à grignoter et m'a proposé de boire quelque chose. On s'est installées dans le salon, elle dans son fauteuil en velours et moi sur son canapé. Je me suis détendue, et je me suis laissée porter par la voix de Ginette qui a commencé à me raconter sa vie. Elle m'a fait visiter son appartement, pièce par pièce, et en regardant les lieux, un objet, une photo, elle m'a raconté sa vie, ses souvenirs, comme si j'étais une vieille connaissance.
J'ai écarquillé les yeux, ouvert grand mes oreilles, je ne voulais pas en perdre une miette.
Quand elle a eu fini, elle m'a refait un grand sourire. J'ai compris que c'était l'heure de se quitter, même si je l'aurais bien écoutée encore pendant des heures. Mais Ginette a 98 ans, après avoir remué tous ces souvenirs, il était l'heure pour elle de se reposer.
Alors je l'ai remerciée pour m'avoir accordé si gentiment de son temps, je me suis permis de lui faire une bise sur la joue en en profitant pour la serrer fort dans mes bras. Je lui ai promis que je reviendrai la voir de temps en temps, et je sais que bien sûr je tiendrai ma parole. Alors à très bientôt Ginette, j'ai été sous le charme de cette rencontre inattendue.
Je ressors complètement secouée par cette lecture, pas seulement à cause de la douce baffe, mais par la lumière qui émane de ce livre. J'ai peine à croire que j'écris cette phrase alors que ce récit est celui d'une des rares survivantes encore parmi nous de la Shoah.
Et pourtant, quelle leçon de vie nous donne ce petit bout de femme !
Avec modestie et humilité, elle nous raconte son parcours incroyable. Alors qu'elle n'est qu'une toute jeune fille, sa vie bascule. Elle est déportée avec son père et son frère qui seront gazés dès leur arrivée à Auschwitz. Sans qu'elle ne puisse l'expliquer, elle reste en vie, peut-être grâce aux marchés qu'elle faisait avec ses parents, elle avait l'habitude d'être dehors par tous les temps.
Ginette parvient à survivre, puis à rentrer chez elle à la libération du camp. Alors, elle se réinsère dans la société. Se force à tout oublier, tout effacer… Elle ne parle de rien à sa mère ni ses soeurs, ni plus tard à son mari. Met tout cela derrière elle. À tel point que le jour où elle est contactée par une personne qui travaille pour Spielberg afin de recueillir des témoignages pour la liste de Schindler elle refuse d'abord de parler, prétend ne plus se souvenir de rien. Mais une brèche vient d'être ouverte dans son être, et sans qu'elle le veuille, les souvenirs affleurent, affluent, et elle commence à se livrer au jeune homme qui vient l'interviewer.
Une nouvelle page de sa vie va alors s'écrire, ses témoignages auprès des jeunes deviennent son cheval de bataille pour que personne n'oublie jamais la Shoah.
Petit livre, petit bijou, empreint de sincérité et de dignité. Bravo à Marion Ruggieri qui s'efface et restitue avec justesse les mots de Ginette, tant j'ai eu l'impression que c'était à moi que Ginette s'adressait. Que d'émotions également, lorsque soudain, au détour d'une phrase, les souvenirs du camp reviennent à la charge, bien tapis dans un coin de la mémoire, et que les fêlures, les doutes, les angoisses refont abruptement surface :
« Elle [la concierge] savait, forcément. Peut-être pas qui nous avait dénoncés. Mais qui avait habité chez nous durant ces trois années ? qui avait vidé l'appartement ? Parfois, je me demande pourquoi je n'ai pas posé de questions. J'étais jeune, indifférente à tout ce qui s'était passé avant. Je me contentais du présent. Et c'est toujours le cas. (p.15) »
« La déportation, tout le temps, tu y retournes.
Une pièce invisible. (p .26) »
« Quand tu es allée dans les camps, c'est difficile de croire. (p.31) »

Je vous conseille également le roman graphique sur la vie de Ginette réalisé par Aurore d'Hondt qui restitue en noir et blanc son histoire : Ginette Kolinka : Récit d'une rescapée d'Auschwitz-Birkenau.
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Elle sourit, la dame, sur la couverture.
Comme elle le dit elle-meme avec beaucoup d'humour :
« - J'ai payé mes dents assez cher comme ça, si en plus je ne les montre pas ! »

Ginette Kolinka nous emmène dans une promenade à travers les pièces de son appartement, celui qu'elle a occupé sans interruption ou presque :
« Toute ma vie, j'ai habité ici.
À l'exception de trois années, de 1942 à 1945. »

De ces trois années, 14 mois se sont écoulés en camp de concentration. Elle en est revenue, contrairement à son père et son frère, gazés dès leur arrivée.

Cette promenade à travers les différentes pièces est l'occasion d'égrener ses souvenirs, surtout la vie avant et celle après. Elle ne s'appesantit pas sur les mois passés en camp.

Une vie simple d'une femme simple, qui a décidé d'être heureuse, ... et de témoigner. Elle a parcouru la France pour raconter, en mémoire de ceux qui n'ont pu le faire :
« Mais, au fond, je me dis toujours la même chose : pourquoi moi ? Et je pense à ceux qui n'ont pas eu ma chance, ceux qui ne sont pas revenus. Ceux qui n'ont pas pu témoigner. »

Je n'ai jamais eu l'occasion de la croiser. J'ai aimé la lire. Cette conversation où elle se livre, sans fioritures, m'a profondément touchée par son ton très familier, au plus près de la vie de tous les jours, sans pathos, juste une phrase par moments qui vous cueille et vient vous rappeler qu'elle est une survivante. Elle ne se plaint pas, jamais, elle dit qu'elle n'en a pas le droit. Alors j'ai eu un peu honte de mes plaintes à moi.

Merci à NetGalley et aux éditions Grasset pour ce partage #Unevieheureuse #NetGalleyFrance
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Jeudi dernier, j'ai eu la chance de rencontrer Ginette Kolinka. La conférence était organisée par les chères libraires de ma commune, les Julie, et ma médiathèque préférée où a eu lieu l'événement. Était également présente à ses côtés Aurore d' Hondt, qui venait de publier quelques mois plus tôt une magnifique BD sur le récit de Ginette Kolinka.
Elle en était déjà à sa troisième conférence de la journée.
Ce qui m'a fasciné, c'est le sourire de Ginette Kolinka, la joie de vivre qui rayonne sur son visage. Une joie qu'elle a envie de partager. Puis elle ferme les yeux, se souvient comme si elle était là-bas et elle raconte son récit.
Une vie heureuse est un court texte autobiographique qu'elle a écrit avec la complicité de Marion Ruggieri. Je relis une fois encore la belle dédicace qu'elle m'a écrite après la conférence. Je me souviens de lui avoir dit à ce moment-là que ma mère avait un an de moins qu'elle, que son premier amour, c'est-à-dire aussi le père de ma soeur ainée Madeleine, avait été fusillé par la Gestapo parce qu'il était résistant. J'ai vu son regard empli de compréhension étreindre le mien, longuement, elle n'a rien dit. Sa dédicace était peut-être les seuls mots qu'elle savait poser à cette douleur.
Une vie heureuse est une déambulation dans l'appartement familial parisien qu'elle a quitté durant les mois de sa fuite vers le sud de la France puis lors de sa détention dans le camp d'Auschwitz-Birkenau, après son arrestation avec son père et son frère. Cette déambulation de pièce en pièce est prétexte à transmettre ce devoir de mémoire qui tient à coeur Ginette Kolinka.
Je crois bien qu'elle évoque toujours dans ses rencontres avec son public, la chance qu'elle a eu de s'en sortir vivante.
En cette fin d'après-midi-là, elle a regardé l'assistance et a demandé aux personnes qui avaient moins de quinze ans de lever la main. Elle leur a alors dit qu'à Auschwitz ils auraient été directement dirigé vers les chambres à gaz...
J'ai aimé ce livre qui fait sens à cette rencontre qui demeurera pour moi inoubliable. Elle fait du lecteur que nous sommes un porteur de mémoire, avec le souci de la continuité. Dire, continuer de dire, inlassablement, ce qui fut l'intolérance, la méchanceté humaine, dire pour que cela ne recommence plus.
Aujourd'hui plus que jamais il nous faut entendre et transmettre cette parole. La montée de l'extrême-droite aux portes du pouvoir me fait peur, le contexte de l'antisémitisme aussi.
Il y a sans doute sans doute un impératif social et politique plus que moral à entendre ce que nous transmet Ginette Kolinka.
C'est l'impossibilité d'oublier plutôt que le devoir de mémoire qui prévaut d'abord.
Pourquoi moi ? dit-elle. Pourquoi pas les autres qui n'ont pas eu la même chance que moi ?
C'est la mémoire du passé qui ne passe pas, mémoire irrévocable qui ne s'effacera jamais. C'est un passé incrusté dans le présent.
Elle déambule dans ce parcours de vie, d'une pièce à l'autre.
Comment révoquer le passé ?
La mise en récit des horreurs qu'elle a vécues lui permet de tenir debout.
Lorsque Ginette Kolinka évoqua ce soir-là devant nous le souvenir de cette jeune femme qui venait d'accoucher dans le camp et lorsqu'un des nazis saisit ce nouveau-né pour le jeter et le briser contre le mur d'en face, je n'oublierai jamais le silence de l'assistance et je ne peux pas retenir mes larmes en écrivant ces mots, parce que j'ai vu la scène sous mes yeux. Elle disait cela sans émotion comme décrivant le quotidien de ces quelques mois passés au camp d'Auschwitz-Birkenau.
C'est la mémoire d'une perte de soi, perte de sa propre identité. C'est une mémoire mise en récit et non un récit. C'est la mémoire de quelque chose d'incroyable qui dit ce que fut la misère absolue et indicible, qui dit la phrase qu'elle dit pour envoyer malgré elle son père et son frère vers la mort. " Vite ! Sauvez-vous par là-bas ! " Mais par là-bas c'étaient les chambres à gaz. Elle dit cela et sans doute elle le porte encore aujourd'hui comme un sentiment de culpabilité.
Longtemps elle dit qu'il y eut la peur de ne pas être crue, tant le narratif pouvait paraître incroyable.
Qu'est-ce qu'un témoin qui revient de là-bas ?
Les témoins vivent dans une tragique solitude, une expérience hors-norme, incompréhensible.
Le témoignage reste toujours une preuve faible.
Le devoir de mémoire peut-il être transmissible, lorsque Ginette Kolinka ne sera plus là ?
Face au devoir de mémoire, il y a deux obstacles, l'oubli et la résistance au souvenir.
Je veux transmettre ce désir de poursuivre le chemin à travers mes mots, prenez-les, emparez-vous d'eux, diffusez-les comme des vols de colombes à travers le ciel sublime qui nous surplombe. Je vous en supplie. Il ne faut pas oublier. Jamais.
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Elle est arrivée dans cet appartement elle avait 10 ou 11 ans, elle a 97 ans, cela fait quatre-vingt-sept ans qu'elle monte ces escaliers. Toute sa vie, elle a habité ici. À l'exception de trois années, de 1942 à 1945. Quand elle revient en 1945, rescapée des camps, elle a 20 ans, pèse 20 kilos, le crâne rasé à cause du Typhus.
Ce court témoignage a une construction très originale, Ginette Kolinka nous fait visiter chaque pièce de cet appartement : l'entrée, la chambre principale, le salon, la petite chambre, la salle à manger, la cuisine. À chaque fois les souvenirs remontent, son enfance avec ses cinq soeurs, l'atelier de confection de son père, les marchés avec sa mère à Aubervilliers ou la Villette, Albert, son mari et son fils Richard, sa fierté ; elle rêvait qu'il soit fonctionnaire, heureusement qu'il ne l'a pas écoutée, il ne pensait qu'à la musique, il sera le batteur du groupe Téléphone. Ginette nous raconte ses rencontres avec les collégiens pour témoigner ; Birkenau, la faim, le manque d'hygiène, les travaux de terrassement très durs, ses amies de captivité, Marcelline Loridan et Simone Veil.
Ginette respire la joie de vivre, Marion Ruggieri recueille son témoignage et nous le livre tel quel, c'est un peu fouillis, une sorte de bric-à-brac, mais c'est une formidable leçon de vie et de courage.

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critiques presse (4)
Telerama
22 février 2024
Délaissant la trame chronologique, Ginette Kolinka nous invite à visiter l’appartement qu’elle habite depuis ses 10 ans. Il porte dans ses murs, ses meubles, ses photos [...] les traces de cette « vie heureuse » qu’elle assure avoir eue, et qu’elle ne cesse de célébrer, en dépit de l’horreur qui la traversa.
Lire la critique sur le site : Telerama
LaCroix
20 mars 2023
Rescapée des camps de la mort, Ginette Kolinka, 98 ans, publie le deuxième volet de son autobiographie. Un hymne à la joie.
Lire la critique sur le site : LaCroix
OuestFrance
03 février 2023
C’est un tout petit livre, 85 pages, quelques photos en noir et blanc, une écriture dépouillée. Il raconte une vie à la fois simple et exceptionnelle, à travers la visite d’un appartement du XIe arrondissement de Paris.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Elle
30 janvier 2023
Dans « Une vie heureuse », livre vif et essentiel, Ginette Kolinka se raconte à Marion Ruggieri, déroulant le film d’une existence placée sous le signe de la joie.
Lire la critique sur le site : Elle
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
1945. La nuit, je traverse la salle à manger sur la pointe des pieds, en prenant garde de ne pas faire grincer le parquet, et je me faufile dans la petite cuisine que ma sœur a fait aménager à la fin de la guerre. De la fenêtre, à cette époque, on peut encore voir la cour de mon collège. Ma mère a pour habitude d'accrocher le sac-poubelle à une poignée en hauteur pour éviter d'attirer les souris. Je décroche le sac dans la pénombre, m'assois par terre et je trie soigneusement tout ce qu'il y a dedans pour avaler jusqu'à la dernière pelure comestible.
(p.78)
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Et puis, à chaque fois que je témoigne, je suis faite citoyenne d’honneur. Les maires, ils ne sont pas chiens, pour ça ! Toutes ces médailles, je ne sais plus où les poser. Je les garde car c’est offert avec plaisir même si ça n’est pas mérité. Autrefois, la Légion d’honneur, c’était pour les héros. Qu’est-ce que je suis, moi ? Un zéro. Mais les témoins se font rares.
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Aller dans les collèges, les lycées, ça c'est très agréable. Changer d'horizon, tous les jours, être avec des jeunes. En riant, je dis que ça devrait être remboursé par la Sécurité sociale. J'espère que, plus tard, ils se souviendront. J'espère qu'ils ne croiseront pas quelqu'un qui aura des mots plus convaincants et qui leur fera oublier les miens.
(p.26)
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L'autre jour, dans la rue, je croise une mère avec son bébé dans un landau. Une petite fille. Je la regarde, elle me fait un beau sourire. Elle doit avoir à peine un an. Richard était comme ça, aussi, on le regardait, il souriait. J'ai pensé : quand ils rentraient dans les chambres à gaz, les bébés, ils leur souriaient peut-être. Et ça ne les faisait pas fondre.
(p.25)
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L'autre jour, j'ai dit à des élèves de troisième : « Tous ceux qui ont moins de 15 ans, levez-vous ! ». Les trois quarts se sont levés. Je leur ai lancé : « Vous êtes morts. » Au camp, on tuait les moins de 15 ans. Ça a fait un froid.
(p.27)
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