Gigantis, tome 1

La production de manga est tellement colossale qu'il est difficile de choisir un titre plutôt qu'un autre quad on est comme moi, un néophyte complet souhaitant découvrir cet univers littéraire là. Alors j'ai bien lu quelques shonen et seinen par ci par là mais si peu qu'en réalité, je n'y connais strictement rien.
J'ai découvert Gigantis par le biais de mon magazine de cinéma de genre favori, Mad Movies.
J'ai sauté le pas sans savoir où je m'aventurais...
Grand bien me fasse puisque j'ai plutôt apprécié ce Gigantis. On nous plonge dans une histoire qui commence comme tous ces récits post apocalyptique dans lesquels la race humaine est décimée par une maladie, une guerre, des zombies, des extraterrestres...des champignons... La menace apparaît subrepticement, sous les yeux de toutes et tous, d'abord insignifiante, puis grandit et acquiert une puissance proportionnelle jusqu'à engloutir complètement la race humaine, ou presque. La nature de la menace est un peu différente des exemples que j'ai cité, mais en emprunte tout de même quelques éléments. Cela m'a rappelé furieusement le film de John Carpenter, The Thing, mais aussi dans une certaine mesure le manga Akira. Alors moi j'aime bien les trucs gore avec des monstres qui bouffent tout le monde, donc là j'ai été ravi...!
Le récit commence, et termine avec une explication sur la symétrie des êtres vivants, peuplant la planète. Nous sommes toutes et tous symétriques, dans le sens de la hauteur, quelle que soit l'espèce, et cela est dû à l'évolution de la nature par rapport à la gravité. Alors je ne suis pas scientifique, mais quand je me regarde dans la glace tous les matins, je peux vous dire que cette loi n'est pas tout à fait exacte.
Mais il faudra comprendre que cette loi, édictée ici, sert de contexte et de moteur au récit, dans lequel nous suivons donc un adolescent, qui va se révéler différent de tous les autres, et investi de capacités et de pouvoirs, synonymes d'espoir puisque lui donnant la possibilité de lutter contre ces monstres, lesquels au passage, se révèlent immortels, ou quasiment.
L'un des moteurs tragique de l'histoire résidera, je suppose, dans la nature des pouvoirs de Gen (tout un programme!), l'ado en question sont lié, hérités des monstres eux mêmes.
Alors comme je le disais, j'ai bien aimé cette entrée en matière, je ne me suis pas ennuyé, et je me laisse porter au gré de cette découverte. J'espère néanmoins que nous ne sommes pas partis pour une série à rallonge, car cela freinerait grandement mes ardeurs.

Gigantis
Après l'avoir cherché dans plusieurs librairies et même Fnac, j'ai quand même réussi à mettre la main sur cette nouvelle série : GIGANTIS !

Ce premier volume est édité chez Crunchyroll (ex kaze, au moins la couverture a le bon logo, pas besoin de commander une nouvelle couverture !).

Les auteurs sont au nombre de trois pour ce début de série, Komogi pour le scénario, Tachibana pour les dessins et Yamamoto pour le story-board.

Au niveau de l'histoire, ce premier volume plonge le lecteur dans un récit post apocalyptique prenant dès les premières pages, tous les ingrédients sont présents, un virus, une petite île, des mutations qui vont créer des monstres et bien évidemment le personnage central qui est le témoin pour le lecteur.

Sur la quatrième de couverture un avertissement pour les jeunes lecteurs, il aurait pu être plus gros et plus lisible, GIGNATIS n'est pas à mettre dans toutes les mains ou à laisser traîner en accès libre.
Malgré son côté surréaliste, les auteurs dans le récit et dans les dessins rendent le récit crédible. Ce qui fait que les dessins sont crus de cruauté !

Il faut prendre du recul dans cette lecture !

Publié, au Japon, en 2021 GIGANTIS est peut-être le premier manga post Covid-19 !

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec la pandémie mondiale et ce manga !

Tout y est, à nouveau, le virus qui apparaît par un animal commun, les différentes mutations du virus, le nombre de décès sur l'ensemble des continents !

Ainsi que l'incapacité des états à pouvoir réagir pour contrecarrer l'évolution de l'épidémie.

Avec notre histoire commune récente, la lecture de ce premier volume prends un tout autre sens.

Comme s'il avait été pour ses auteurs un exutoire !
Et aussi comme un rappel, du haut de nos civilisations modernes nous ne sommes pas grand chose face à la force d'une bactérie !

GIGANTIS mérite que l'on s'y attarde !

Bonne lecture !

Glen vit tranquillement sa vie avec sa famille sur l'île de Tsushima, jusqu'au jour où des créatures mutantes attaquent.

J'avais repéré ce manga à sa sortie, mais j'hésitais à le commencer. Un coup d'oeil suffit en effet à reconnaître le style assez particulier du mangaka de Terraformars, mais ce manga ayant été abandonné en 2018, j'étais un peu échaudée. Après tout, si le mangaka avait abandonné Terraformars, abandonnerait-il également Gigantis ? Je me suis donc renseignée et après recherche, il s'avère que Terraformars a été mis en suspension par son scénariste, Sasuga Yu, pour cause de soucis de santé, et que Tachibana Kenichi n'est ''que'' le dessinateur. Rassurée, j'ai donc pu me lancer dans cette nouvelle aventure !

Côté dessin, j'aime beaucoup le style de Tachibana Kenichi. Comme pour Terraformars où il avait conçu des hybrides très sympas, il s'est également fait plaisir pour les créatures mutantes de Gigantis qui sont assez impressionnantes. le manga n'est clairement pas pour tous les lecteurs, c'est assez gore et dérangeant.

Côté histoire, nous suivons un début assez classique en post-apocalyptique, avec des morts à gogo, du sang, des survivants et des miliaires qui tâchent de comprendre et de s'organiser. L'explication concernant les Gigantis et le G-561 m'a beaucoup fait penser au Mosaic Organ de Terraformars, de même que le sujet n°23, Alexandre Vinocour, m'a directement évoquée Asimov. Ayant beaucoup aimé Terraformars, ça ne me dérange pas, mais j'espère que Gigantis saura s'en affranchir pour ne pas trop lui ressembler.

Au final, ce manga commence donc bien, à voir pour la suite !

Des créatures mutantes apparaissent un peu partout sur terre, notamment au Japon sur l'ile de Tsushima d'où est originaire Gen, la propagation prenant une telle ampleur sur cette ile que les autorités l'abandonne et la déclare zone de quarantaine.
Afin de lutter contre ces créatures mutantes pouvant avoir des proportions gigantesques, les scientifiques travaillent sur une arme qui leur permettrait de faire face, le projet Gigantis.

Un premier tome vraiment très sympathique, l'auteur prend son temps et ce premier tome ne sert au final qu'à planter le cadre de l'histoire, même à la fin du tome, on en est encore qu'aux balbutiements du projet Gigantis et ce n'est pas plus mal. Maintenant que le décors est planté, la suite devrait être prometteuse.

Un excellent survival par le dessinateur de Terra Formars, Kenichi Tachibana et par le scénariste de Tenjin, Yôichi Komori.
Gen, jeune lycéen, voit sa vie bouleversée quand des créatures difformes apparaissent et dévorent la population. Retranché sur son île natale, il est prêt à tout pour protéger sa famille, quitte à se lancer tête baissée dans le danger.