J'aime l'ordre et le minimalisme. L'art de la simplicité de
Dominique Loreau m'avait tourneboulée, il y a quelques années.
Rien de tout cela dans
La magie du rangement.
L'auteure a fait des études universitaires pour pouvoir ensuite se déplacer chez ses compatriotes japonais ayant entassé, entassé et encore entassé faisant de leur maison, de leurs placards un capharnaüm impensable.
Ce n'est pas grave, car
Marie Kondo sait, une fois chez eux, les convaincre de remplir ses sacs poubelle pour qu'ils se libèrent de leurs objets - kleenex dont ils ne se sont jamais vraiment servis, ou qu'ils ont laissés de côté, surchargés qu'ils sont d'autres objets.
Pauvre société de consommation !
J'ai trouvé le texte lourd, redondant, sans intérêt aucun. Là où
Dominique Loreau distillait un souffle de philosophie zen,
Marie Kondo nous prendrait un peu pour des benêts, à détailler encore et encore dans quel ordre, on classe, on jette, on range.
Rien à garder, pour moi, de cette méthode qui aurait pourtant séduit plus de 2,5 millions de lecteurs.