Une lecture thérapeutique
C'est le genre de livre (ou série pour le coup) qui nous fait extrêmement réfléchir tout au long de notre lecture. Il y a des phrases chocs qui restent dans la tête, avec lesquelles on se sent comme transformés.
Ce tome 2 nous emmène dans la tête de Ben. Nous avons son point de vue et j'ai trouvé ça original. Je n'avais jamais lu un 2e tome qui racontait la suite d'une histoire du point de vue de l'autre personne du couple. Et c'est très intéressant. D'autant plus que le personnage de Ben est comme l'opposé de celui de Rafe, que ce soit au niveau de son caractère ou de sa famille.
L'auteur nous emmène dans une incroyable expérience de vie, ou l'on apprend ce que c'est que de ne pas se retrouver dans les étiquettes que l'on donne aux gens.
J'ai passé un moment hyper émouvant, et percutant avec cette lecture. le point fort est vraiment les personnages et leur psychologie. On apprend avec eux comment appréhender la vie finalement. Et que rien n'est jamais gravé dans la pierre.
Jamais je n'oublierai cette histoire et tout ce qu'elle apporte. Pendant ces 2 tomes, nous sommes complètement ailleurs, dépossédé de notre histoire pour incarner celle de Ben et Rafe. C'est tout simplement magique.
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Dans ce deuxième tome, nous sommes dans la tête de Ben, cela change complétement la donne...
On découvre un Ben qui n'a pas confiance et lui et qui veux rendre son père heureux, au point d'avoir une aventure avec Hannah. Il veut tellement rentrer dans le moule et être comme tout le monde.
Je suis vraiment contente de la tournure de l'histoire, et être dans la tête de Ben est une bonne chose car son personnage est vraiment complexe finalement, les personnages secondaires évoluent aussi beaucoup.
Un beau second tome, la fin est soudaine, je ne sais pas s'il y a un troisième tome de prévu... il n'y a même pas d'épilogue, c'est assez frustrant.
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— La plupart des gens dans le monde prennent les chemins qu’on attend d’eux. Ils vont à l’école, trouvent un emploi, se marient, ont des enfants. Ensuite, il y a le reste d’entre nous. On est sur la voie de la main gauche. C’est celui qu’on n’est pas censé fouler. Le monde aimerait mieux que nous n’empruntions pas ces chemins, parce qu’ils ne savent pas quoi faire des gens qui s’en prennent au système ou qui explorent des choses qui sont nouvelles.
Peter Pappas a décidé d'être ce que son père pensait qu'il devait être. Et je ne dis pas que le fait d'être ce que les autres veulent que vous soyez mène à la mort. C'est beaucoup trop simple. Mais je pense que, lorsque nous choisissons une voie facile, où les gens et la société nous récompensent d'être ce qu'ils veulent que nous soyons, en allant à l'encontre de qui nous sommes vraiment, une sorte de mort survient. Celle de l'âme. [...] Mais aujourd'hui, je pense que la meilleure façon de vivre est de faire comme mon ami Toby Rylander, qui choisit d'être lui-même, même si cela lui complique la vie d'une certaine façon, car au moins il est vivant dans son âme.
C’était incroyable à quel point quelque chose d’aussi sombre pouvait me remonter le moral. Toute chose doit mourir. La fin, pour moi, est une belle chose. Il y a un début et une fin. Un jour, nous ferions tous partie de l’histoire et, si je devais appartenir à l’histoire dans le futur, cela signifiait que j’existais à cet instant.
— Je pense que c’est normal de dire qui tu es sans que ce soit définitif ou quelque chose comme ça. Je veux dire, aucun de nous n’est un produit fini. Nous changeons. On n’arrête pas de changer. Nous ne serons jamais des produits finis jusqu’au jour de notre mort.
Que se passe-t-il si on a tout, mais qu’on ne ressent rien ?