Killing stalking, tome 1

Voilà, j'ai eu une espèce d'obsession pour cette histoire (oui oui, j'en étais jusqu'à en rêver) et aujourd'hui, il était enfin arrivé dans ma boîte aux lettres. Bien évidemment, je l'ai dévoré d'une traite (en ce moment, je lis beaucoup de manga/roman graphique/bandé dessiné) bref !

J'avais une réelle et intense impatience de découvrir cette histoire qui est très loin de ce que je lis habituellement. Cependant, je suis déjà tombé amoureux du physique de Sangwoo... ce qui a attisé davantage ma curiosité.

En l'achetant, j'avais lu plusieurs avis sur celui-ci : clairement, j'ai eu peur de le lire. Nous étions sur un aspect de violence intense, un livre déconseillé aux plus jeunes (je le déconseille également au moins de 16/18 ans), mais...

Je ne l'ai pas trouvé si violent que ça. Je ne dis pas qu'il est tout public, nous sommes tous différents et quelqu'un de plus sensible que moi pourrait être choqué par la séquestration, l'humiliation, le viol (il n'y en a pas dans ce tome) ou le meurtre mais... vraiment, je n'ai rien trouvé de choquant. Je ne suis pas déçu ! Mais je m'attendais à trouver une histoire au graphique vraiment troublant et choquant et je me retrouve avec une histoire, certes horrible et terrible, mais qui ne m'a en rien percuté violemment.

Je trouve aussi dommage que la fin de ce premier tome s'arrête au moment où nous entrons enfin dans l'histoire, le reste étant sans aucun doute une mise en place importante, mais j'aurais insisté davantage sur l'histoire avant de la terminer ainsi pour ce premier tome.

Je dois dire que les dessins sont vraiment magnifiques, les pages sont... clairement les plus douces que je n'ai jamais touché et la présentation du livre sont tout bonnement splendide !

Au final, je continuerais d'acheter la suite de l'histoire parce que je suis vraiment intrigué de voir comment cette relation de bourreau psychopathe/victime amoureux va tourner. C'est pour moi, la plus grosse intrigue du livre.

Comment peut-on réagir lorsque notre tueur est l'homme dont nous sommes amoureux depuis des années ? Cela va-t-il tourner au syndrome de Stockholm où est-ce qu'il va finalement passer à l'acte et essayer de le tuer pour sauver sa peau ? Jusqu'où va l'amour obsessionnel ?

Bum Yoon est un étudiant très réservé et n'ayant pas d'amis parmi ses camarades de classe. Sangwoo, l'un d'eux, a pourtant attiré l'attention du jeune homme. Radicalement opposé, Yoon ne peut s'empêcher de développer une attirance et une fascination des plus dérangeantes à son égard. Il en arrive même au point de s'introduire chez lui en son absence, et découvrir le secret inavouable de Sangwoo…

Nous faisons la connaissance de Yoon qui nous apparaît très vite comme timide, introverti et très peu à l'aise en société. Seul, il trouve du réconfort dans son obsession slash amour pour Sangwoo. Ce dernier est sociable, populaire et adoré de tous. Quand Yoon décide de s'introduire chez lui, il va vite comprendre que les apparences sont parfois très trompeuses, et que Sangwoo est loin d'être une personne recommandable. Pris au piège physiquement et mentalement, Sangwoo prend vite l'ascendant sur Yoon qui se retrouve aussi apeuré que sous le charme de son bourreau. La relation est plus que malsaine, et est aussi abjecte que fascinante. le côté psychologique est très important dans Killing Stalking, et c'est ce qui rend la lecture aussi intéressante à suivre. de manière très simple mais avec talent, l'autrice pose les bases d'un récit à suspense qu'elle manie avec talent. Les amateurs de titres avec une atmosphère angoissante sauront facilement conquis malgré certaines facilités. L'ensemble est cohérent, et on prend un malin plaisir à découvrir petit à petit cette relation si particulière. Arrivé en fin de tome, le lecteur est bien curieux de savoir comment Yoon va pouvoir se sortir de cet enfer. Au vu du nombre de chapitres que compte la série (67) on se dit que le développement risque d'être intense.

Visuellement, KOOGI possède un trait assez direct dans son exécution. La couleur accentue le côté presque cartoon du récit. le travail de découpage fourni par les éditions Taifu est très bon. Certains reprocheront peut-être d'avoir un peu trop de blanc entre et autour des cases, mais cela n'empêche pas la facilité de lecture. le format semi-poche offre une meilleure qualité de lecture. Pas de jaquette ici, mais ce n'est pas dérangeant. On est sur une très bonne qualité d'impression sur papier brillant qui fait ressortir les couleurs et le trait de KOOGI. À noter que la palette de couleurs est sombre et tout à fait dans l'ambiance du récit. La traduction est assurée par le Studio Charon (Derrière le ciel gris, Anonyme!, A Fantasy Lazy Life, etc).

En conclusion, un premier tome de 4 chapitres solidement écrits. L'intrigue nous prend et nous porte loin dans la noirceur de l'être humain qui n'hésite pas à faire du mal à ses semblables par plaisir. C'est addictif malgré ce côté dérangeant et sombre. Une découverte des plus intéressantes et qui émoustille notre curiosité pour savoir comment cela va-t-il finir.
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Killing Stalking est un manhwa yaoi/BL psychologique et violent. En bref, tout à fait ce que j'adore. Les graphiques ne correspondent pas à mes critères artistiques de base, mais je me suis laissée séduire en quelques pages.
La psychologie des personnages est très approfondie, on est clairement sur des caractères tourmentés, déments, et le syndrome de Stockholm/tueur en série est très bien traité tout au long de l'intrigue.
Je regrette le manque de régularité dans l'histoire. Par exemple l' épisode de la fête foraine à bien failli me faire refermer le livre, j'ai bien cru que l'histoire allait tourner en mayonnaise, virer au ridicule comme souvent dans le genre yaoi d'ailleurs. On passe de la violence extrême, au sang, au gore, et puis tout d'un coup, bing, une barbe à papa, un bisounours. Peu crédible.
La fin m'a également laissée sur ma faim. Je déteste les épilogues qui n'en sont pas, à la sensibilité ou à l'imagination du lecteur comme on dit.
Mais globalement je valide.

⚠ Pour un public averti, contient des scènes violentes ⚠

Je remercie les Éditions Taifu comics pour l'envoi de cette lecture. Un titre qui m'intriguait, mais que j'avais peur également de ne pas aimer. Pourtant, dès que je l'ai reçu, à peine feuilleté, je n'ai pas pu m'empêcher de le lire et sans m'en rendre compte, j'étais déjà arrivée à la fin !

Yoon Bum est un jeune homme plutôt effacé. Quand il était à l'école, il est tombé sous le charme de Sangwoo, un de ses camarades. Sangwoo, c'est le genre populaire, qui se fait remarquer, l'inverse de lui.

Le hasard fait qu'ils vont se retrouver à faire leur service militaire dans la même caserne et que ce dernier va le sauver d'une malencontreuse aventure. Depuis, Bum est encore plus fou de lui !

De ce fait, il n'arrête pas de l'espionner, de le regarder en cachette, etc. Donc, régulièrement, il se rend là où vit Sangwoo, chaque jour, pour taper un code, jusqu'à réussir à trouver le bon.

Le jour où il trouve le bon code est enfin arrivé. Il va enfin pouvoir pénétrer chez lui. Pourtant, on va rapidement se rendre compte que le plus fou des deux n'est pas celui qu'on pourrait penser…

Franchement, j'ai adoré la tension qu'on retrouve ici. L'histoire est vraiment plaisante à lire et l'intrigue l'est tout autant. le personnage de Sangwoo est étonnamment effrayant.

Je ne m'attendais clairement pas à ce genre d'histoire, mais j'ai adoré ! J'ai été prise par le récit qu'on nous propose ici, par ce thriller vraiment intéressant. de plus, cela se termine d'une manière des plus horribles pour nous, qui ne fait que nous torturer, avant que la suite ne sorte ! 😉

En bref, c'est un premier tome qui m'a clairement intrigué. Je suis étonnée, je ne m'attendais vraiment pas au départ à apprécier autant cette oeuvre, mais finalement, c'est une très belle découverte et je suis impatiente de découvrir les autres tomes ! 🙂
Lien : https://lapommequirougit.com..

Une bande dessinée signée Koogi que j'ai beaucoup aimé... Mais.
On ne peut pas lire cette BD sans un grand 'mais'.

Sa grande force est le caractère insolite de son intrigue: un stalker séquestré par le sujet de son affection qui se révèle être un psychopathe.
Par conséquent, il faut s'attendre à beaucoup de violence physique et d'abus psychologique; parmis lesquels ont retrouvera aussi des relations sexuelles à la limite (très, TRÈS, fine) entre le fantasme et le viol.

Avec une histoire comme celle-ci, il faut se préparer à se sentir mal à l'aise tout le long de la lecture et particulièrement mal (tout court) à la fin (ce n'est pas un spoiler vu le sujet de la BD).

Et c'est là où le 'mais' rentre en jeu. Car malgré tous ces thèmes difficiles, on ne peut s'empêcher de s'attacher aux personnages: le stalker, le psychopathe, les policiers... Nous avons envie que les 'gentils' gagnent mais on ne peut résister à l'envie de soutenir les 'méchants' dans leur quête de... Heum... Amour ? (à vous de juger)

Vous l'aurez compris, pour cerner toutes les subtilités de cette bande dessinée, il faut la lire.

Je recommande cette BD, mais avec une limite d'âge à 18 ans minimum (16 ans pour les bons lecteurs qui savent faire la part des choses). Âmes sensibles s'abstenir.