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Sortie totalement de mon univers habituel grâce à Nicolak et à Sylviedoc, « Chasse à mort » est le premier livre de Dean Koontz que je lis. le moins que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'un thriller très addictif, un véritable page-turner, de facture assez classique j'imagine, dans sa structure, même si je n'ai pas vraiment de base de comparaison lisant très peu de thriller, avec cependant une pointe de science-fiction ce qui n'est pas pour me déplaire.

Le propre d'un bon thriller tient à son suspense, qui démarre dès les premières pages du livre, aussi ne dévoilerai-je pas l'histoire. Juste vous dévoiler les ingrédients de cette recette efficace qui tient au corps et au coeur, une recette roborative dans laquelle se mêlent des animaux génétiquement modifiés pour les doter d'une intelligence supérieure capables d'une pensée quasi humaine, une profonde histoire d'amitié avec un chien hors norme et vraiment craquant, une belle rencontre romantique entre un ancien soldat et une femme recluse, des moments d'horreur pure avec lesquels j'ai eu du mal tant je ne suis pas habituée à en lire, cette touche de science-fiction qui me sied au contraire.
Les chapitres ne sont pas trop longs et dirigent notre attention à tour de rôle sur le héros, puis sur un tueur à gages qui pense recueillir en lui l'énergie de ses victimes et devenir ainsi immortel et enfin un agent de la NSA obsédé par l'échec. Trois personnalités différentes bien décrites, bien campées qui rythment le récit et distillent du suspense.
Et que dire de l'Autre, personnage discret mais présent dans chaque chapitre, sorte de monstre qui ne ressemble à rien de ce que nous avons jamais pu voir sauf dans nos pires cauchemars, qui non content d'être absolument terrifiant arrive cependant à toucher le lecteur tant sa monstruosité est sans retour possible.
Quelques invraisemblances cependant à souligner comme le personnage féminin de Nora qui a vécu l'horreur et qui, par la magie de l'amour, va devenir en quelques semaines, une femme épanouie, forte, courageuse…on n'y croit pas vraiment.

L'écriture est sans fioriture, elle va à l'essentiel avec cependant par moment des comparaisons et des métaphores qui donnent de la profondeur au récit. J'ai aimé tout particulièrement la description des paysages juste avant le danger, tel ce paysage de maisons en construction avant l'action, terrible, qui arrive, permettant aux lecteurs de sentir le danger :

« Pour la première fois de la journée, une brise se leva et souleva des nuages de poussière dans les flancs béants des maisons. le soleil sombrait rapidement à l'ouest et les structures de métal projetaient des ombres de barreaux de prison sur le sol. Les dernières lueurs du jour, qui passaient de l'or au rouge sale, scintillaient dans l'air. le sol de béton couvert de clous brillants, cliquetait sous leurs pas ».

Notons aussi certaines réflexions intéressantes sur le rôle de la science, sur ce qui est inné ou acquis, sur la façon de se libérer de ses obsessions, ou encore la permanence et la force de la loi :
« Penser que la science peut être bonne ou mauvaise, c'est une conception purement religieuse. Les actions peuvent être morales ou immorales, c'est vrai, mais on ne peut pas appliquer le même raisonnement à la connaissance. Pour un scientifique, comme pour tout homme cultivé, la science est neutre par nature ».

Si vous désirez lire une bonne histoire qui vous tiendra en haleine et passer un bon moment de divertissement, ce livre est juste parfait !!
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Cette Chasse à mort est l'un des tout meilleurs Koontz que j'ai lu.
Il y a là une très belle histoire d'amour et d'amitié, sur fond de recherches scientifiques secrètes.
La rencontre entre l'ancien soldat, le chien et la femme craintive et introvertie est un modèle du genre.
Si le personnage du Retriever doué de raison est touchant, celui du tueur (l'expérience "ratée" ) est assez poignante.
Koontz, moins connu que King, mérite plus que largement la visite de son oeuvre.
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Au début, en lisant la quatrième de couverture de "Chasse à Mort" de Dean Koontz, je m'attendais plus ou moins à un pitch vaguement série B. Mais alors pas du tout... une expérience scientifique qui tourne mal, deux spécimens de laboratoire qui arrivent à s'évader.

L'un Einstein. Nom donné par son tout nouveau maître, Travis un ancien des Delta Forces qui se prend d'affection de ce Golden Retriver pas comme les autres (cela dit en passant, les Golden Retriever est la race de chiens fétiche de Dean Koontz).

Le second spécimen échappé du labo qu'on nomme l'Autre et dont je ne dirais pas grand chose d'autre, est le némésis du chien Einstein et lui vaut une haine incommensurable et fait tout pour le retrouver.

Chasse à mort est à la fois un roman policier, de fantastique et de science fiction plus qu'un livre d'horreur à proprement parlé.
Même si l'on peut néanmoins le caser dans cette catégorie.

Très bonne lecture, autour d'un toutou pas comme les autres, d'un ancien militaire torturé et d'une femme qui se voit renaître grâce à ces deux derniers.

J'ai adoré voilà tout, j'avais des préjugés totalement erronés et non fondés.
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Cela faisait un bail que je n'avais pas lu de Koontz, et je n'envisageais pas de le faire dans l'immédiat. C'était sans compter le défi mensuel du challenge SFFF des trolls, défi collectif qui consistait à lire tous les « livres quête » du challenge. Histoire d'apporter ma contribution au défi, j'ai regardé quels « livres quête » se trouvaient dans ma PAL. Parmi ceux-là, ce « chasse à mort » proposé par mauriceandre. Je me suis dit, finalement pourquoi pas… et j'ai bien fait. « Chasse à mort » est un véritable page-turner. le roman a bien quelques défauts mais est très efficace.

Koontz n'est pas, comme certains le pensent, un simple ersatz de Stephen King. Même s'ils oeuvrent dans des registres voisins, Koontz a sa propre personnalité. Dans ses livres, le côté thriller est nettement plus marqué et le fantastique moins omniprésent que chez King. Identité littéraire qu'on retrouve très nettement dans « chasse à mort ». Ce roman est avant tout un thriller d'action, agrémenté de quelques autres ingrédients savamment dosés : une bonne rasade d'horreur, une pointe de romantisme, une touche de SF avec le thème des manipulations génétiques.
Il y a bien quelques longueurs au milieu du bouquin mais globalement le suspense est là et ça reste très prenant. La narration où on suit alternativement les héros, le tueur à gages et l'agent de la NSA participe au suspense et au rythme du récit. le terme page-turner, souvent utilisé à tort et à travers, est ici justifié.

Globalement, les personnages sont bien campés. L'évolution du personnage de Nora est un peu trop rapide et donc peu crédible et en fait le personnage le moins réussi du roman. Ce qui n'empêche pas de s'intéresser à son histoire avec Travis qui, lui, est très bien brossé. Tout comme les autres personnages. le personnage du chien est très attachant, ce qui constitue une belle réussite de la part de l'auteur. En effet, ce chien intelligent, gentil, mignon, héroïque… aurait facilement pu avoir un côté Lassie ou Rintintin un peu chiant. Il n'en est rien. Einstein est craquant, en 1er lieu grâce à la relation qu'il entretient avec Travis.
Mais le personnage le plus réussi du roman est, selon moi, l'Autre. Pourtant c'est celui qu'on voit le moins. Mais c'est celui qui procure le plus d'émotions, des sentiments contradictoires et intenses. La rareté de ses apparitions renforce leur impact. Koontz parvient à faire ressentir au lecteur pitié et même compassion envers cette pauvre créature tout en n'atténuant jamais la menace qu'elle représente et donc la peur qu'elle suscite.

« Chasse à mort » est un très bon divertissement, haletant, émouvant et parfois drôle, qui permet de passer un agréable moment malgré ses quelques imperfections.
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Je continue dans les livres qui m'ont marqués auparavant.
.
Koontz !
Dans le temps, j'avais horreur de lire !
Mais j'ai découvert et avalé les Koontz, puis ce furent les Grisham, les Connelly et les Follett... Puis j'ai découvert Babelio qui m'a ouvert l'esprit : merci, les amis !
J'ai alors ouvert mon horizon sur d'autres lectures, très intéressantes, et j'ai laissé tombé Koontz, Grisham et Connelly, ... j'ai quand même gardé les Follett !
.
Chasse à mort est le Koontz qui m'a le plus marqué, parce que j'adore les Retriver, même si nous avons un Rhodesian !
Comment s'appelle ce chien, bon sang ? ça fait si longtemps ! On va dire " le Retriver" s'échappe d'un labo avec une puce dans le cerveau pour activer son intelligence positive. En même temps, s'échappe du labo une bête, "l'Autre", à qui on a suractivé l'instinct de chasse : il doit tuer le Retriver . S'ensuit une chasse à mort dans laquelle le Retriver a trouvé un couple d'amis humains qui l'aident à échapper à l'horrible "Autre".
.
Le chien et le chat sont plus intelligents qu'on ne pense, même sans puce dans le cerveau !
Pour les non-cartésiens, ce sont souvent des ancêtres qui veillent sur nous : )
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La relecture de ce thriller aux facettes vaguement science-fictives et fantastiques m'a fait prendre conscience que j'avais mieux apprécié ce livre il y a un petit quart de siècle qu'aujourd'hui.

D'un laboratoire ultra-secret s'échappent deux animaux "augmentés" d'une intelligence humaine par le biais d'un tripotage des ADN's. Si l'un d'eux est un Golden Retriever extrêmement gentil qui va être accueilli par un jeune veuf déprimé et solitaire, l'Autre est une espèce de Hulk destructeur qui tue tout être vivant sur son passage...
L'Autre, ainsi que la NSA et un psychopathe particulièrement perturbé se mettent tous, pour diverses raisons, à la recherche du chien et ils ne reculent devant aucune violence afin de le retrouver.

Un page-turner excitant avec une pléthore de suspense, mais pas que ! Koontz a su décrire avec émotion et drôlerie les interactions entre le chien, Einstein, et son nouveau maître, Travis. Cette relation évolue vers un lien singulièrement fort et unique. C'est bien cette relation, qui, plus que l'intrigue (que je connaissais donc déjà) m'a séduite pour une relecture.
Je ne me rappelais plus par contre que l'auteur avait aussi entrelacé une romance dans l'histoire (soupir) et si je ne m'en souvenais plus, c'est qu'elle m'a laissée indifférente, hier comme aujourd'hui.

Il n'en reste pas moins que ce thriller, dans lequel la tension est finement construite -étape par étape-, emmène le lecteur, hors d'haleine, vers un point culminant et un épilogue qu'il ressent alors comme une libération.
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De l'action pure. Des crimes sauvages, de l'amour, un chien particulier, un monstre, des policiers, l'armée, un laboratoire secret… on trouve tout cela dans ce roman. le premier pour moi de Dean Koontz. C'est très efficace. Même si parfois, le côté « conte de fée » m'a assez souvent déconcerté et même agacé. Tout s'emboîte un peu trop facilement, de manière assez improbable. le happy end me semble aussi trop parfait, un peu comme un conte de Noël. Pour autant, j'ai passé un agréable moment de lecture. Encore un livre qu'on ne peut lâcher avant la dernière page.
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«Tu es un chien pas comme les autres, ou bien est-ce que je perds la boule ? Et si tu n'es pas un vrai chien, qu'est-ce que tu es, alors ?»

C'est mon quatrième livre de cet auteur et je ne suis pas déçue. Je trouve que la thématique ici ressemble au roman ‘'Toxine'' de Robin Cook. C'est un autre livre que j'affectionne. Il aborde un sujet qui nous préoccupe tous : les droits des animaux. Dans cette histoire, on constate encore une fois son talent de conteur, sa plume vive et son humour délicieux. L'auteur Dean Koontz nous livre une histoire émouvante qui nous touche en plein coeur.

«Pour la première fois, depuis trois ans, on avait besoin de lui, et une communication profonde s'établissait avec un autre être vivant. Pour la première fois depuis trois ans, Travis avait une raison de vivre.»

Entrainant, chaleureux, conviviale

L'histoire :
C'est le récit d'un retriever qui s'échappe d'un laboratoire. Il croise la route de Travis dans la forêt. Les deux êtres se trouvent. En ce moment, Il y a aussi des meurtres sanglants et si on croit à la rumeur, c'est fait par une drôle de bête. Elle se nommerait l'Autre… Elle viendrait de la même place que le retriever. Qu'est-ce qu'ils ont tenté de faire comme expérience ? Il se trouve aussi que des médecins sont tués et on pense à un tueur engagé dans cette affaire. Qu'est-ce qui arrive ? Est-ce que la police va être capable d'arrêter les coupables à temps ?



Le livre «Chasse à mort» est très facile à lire et c'est très agréable de suivre une aventure fantastique où le suspense est toujours au rendez-vous et le rythme est bien soutenu au fil des pages. C'est une histoire où on retrouve une belle complicité entre les personnages, l'amitié tient une place importante ainsi que la famille joue un rôle essentiel dans l'histoire.



Au cours du roman, l'histoire se place, les personnages entrent en scène. On fait face tout de suite à des meurtriers dont leurs meurtres ne te laissent pas indifférent. La police et l'état se mettent de la partie pour élucider les mystères. Sans t'en rende compte, tu tournes les pages, tu t'attaches aux personnages et tu veux toujours savoir ce qui va arriver. C'est une intrigue riche en rebondissements, l'auteur Dean Koontz sait parfaitement jouer ses cartes pour tenir le lecteur sur le qui-vive.

Étrange, frayeur, cauchemar



Mes impressions :
À mes yeux, c'est un coup de coeur et j'aimerais que ce livre se fasse connaitre. Il fait partie de mes livres préférés de Dean Koontz. C'est un excellent moment de détente, tu t'évades dans cet environnement sauvage où il évolue des personnages exceptionnels, vivants et colorés. C'est aussi des enquêtes captivants où à travers l'histoire il mêle un peu l'horreur, l'adrénaline et le romantisme. Il aborde aussi des thèmes fascinants comme la solitude, la maladie, la chasse, et les prédateurs. Il nous rappelle souvent que c'est toujours le plus fort qu'il l'emporte sur le plus faible à moins d'avoir un plan infaillible.

Je trouve que la clé du succès c'est l'histoire elle-même ainsi avec les personnages. Les personnages possèdent une belle force intérieure et une personnalité unique qui leur est propre. Je nomme ceux qui ressortent du lot :
- Einstein (poilu) ainsi que L'Autre (la bête),
- Travis, Nora (le couple principal),
- Lem et Walt (Les policiers et aussi amis),
- Vince (Un des chasseurs)

Je fais un clin d'oeil spécialement à Einstein, le poilu ! Il nous fait rappeler aussi notre responsabilité face aux animaux, à leur bien-être. Ce n'est pas juste un animal, c'est aussi une vie. Je trouve aussi que le duo Lem et Walt mérite d’être reconnu car j’ai aimé les suivre à travers leur travail.

Amitié, Amour, Fraternité

Dans ce récit, l'auteur Dean Koontz en profite aussi pour traiter des sujets qu'ils font réfléchir et c'est ça qui est intéressant. J'en mentionne quelques-uns :
- Il parle de la génétique.
- Il aborde les droits des animaux sur les expériences en laboratoire.
- Jusqu'où l'humain peut aller dans ses expériences sur les animaux ?
- Est-ce que les vétérinaires ont aussi un rôle à jouer envers les animaux ?
- Est-ce que les animaux peuvent être libres aussi ?



Dean Koontz signe encore une belle histoire. Elle est à la fois attendrissante, fragile et prenante. Il sait très bien manier les genres, il déborde aussi d'imagination. Il réussit ici un excellent thriller. C'est un peu un conte réinventé à la Cendrillon. C'est à lire et c'est à relire. C'est une histoire à mettre entre toutes les mains. C'est du excellent Dean Koontz.

Pour terminer, je vous laisse sur ses quelques notes que Einstein fait passer comme message :
- La vie, c'est les sentiments.
- La vie, c'est partager.

Depuis cette lecture, je ne vois plus la souris de Disney de la même façon surtout lorsqu'on demande à Einstein des noms pour un bébé et ce qui a répondu :
- Mickey
- Sûrement pas, on ne va pas donner le nom d'une souris de dessins animés.
- Donald
- Pas celui d'un canard !
- Pluto
- Un peu de sérieux, Poilu

C'est une lecture vraiment superbe, sans prise de tête et qui fait rêver de vivre dans un monde meilleur. On espère que le bien peut remporter sur le mal. Je le recommande sans hésiter.

Je mets aussi mes amis au défi de le lire, qui va le relever? Vous pouvez aller voir aussi les critiques des spécialistes : Greg320i, Masa, Exodar. Ledonvx en connait un peu sur Koontz.

P.S : J'ai vu sur sa biographique que Dean Koontz s'est un amoureux des animaux et il a deux chiens. À mes yeux, ça reste le livre à lire, le livre à découvrir de Dean Koontz car on ne peut pas rester indifférent.
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C'est l'histoire d'une relecture, 33 ans après.

Dean Koontz fait partie de ma vie depuis mon adolescence au début des années 80. Les deux K, King et Koontz, comme un cérémonial. Deux auteurs qui ont forgé beaucoup du lecteur (et de la personne) que je suis devenu.

C'était même une petite compétition sympathique à l'époque, entre les fans des deux. L'un est devenu le plus grand auteur de romans de genre, l'autre a eu une carrière beaucoup plus erratique en France.

Et pourtant… Aussi étonnant que cela puisse paraître, selon Wikipedia Koontz aura vendu davantage dans sa carrière que Stephen King dans le monde.

Chasse à mort restait un souvenir prégnant, mais diffus. Saleté de mémoire qui te fait oublier le contenu, mais belle mémoire émotionnelle qui laisse une grande trace du ressenti de lecture même après plusieurs décennies.

Un roman qui ne faisait pas partie d'une de ses séries, à l'époque. Jusqu'en 2020 (l'année suivante en version française)… L'auteur sortait le formidable Dévotion, une sorte d'excroissance de Chasse à mort, deux romans liés par le même ADN même si les histoires sont différentes et indépendantes. L'occasion de lire le nouveau et relire l'ancien, entre souvenirs et émotions renouvelées.

C'était la période bénie de Dean, avec de nombreux classiques à la clé. Il a eu plusieurs cycles dans sa carrière d'écrivain, l'horreur pure, le thriller fantastique, le thriller grand public. Avec des thématiques récurrentes, la lutte entre le bien et le mal, les conspirations à grande échelle, les dérives des élites, les manipulations scientifiques contre-nature, les courses poursuites, et des personnages atypiques.

Ses livres ont presque toujours pioché une partie de leurs éléments de cette liste, Chasse à mort (et Dévotion) coche(nt) toutes les cases.

Voilà un thriller fantastique, au sens propre comme au figuré. Qui est sans doute son roman le plus lumineux, lui l'un des Maîtres des ténèbres. Une bonne dose de noirceur est bien présente, mais contrebalancée par cette force de l'amour, entre humains et envers un chien différent.

L'auteur joue à fond la carte de l'anthropomorphisme en imaginant un animal aux capacités intellectuelles et cognitives hors du commun, proches de l'Homme. Un golden retriever, race que l'écrivain américain chérit plus que tout (il a même écrit des livres à la mémoire des siens, Trixie et Anna).

Ce thriller est du genre beau bestiau, 575 pages dans sa nouvelle version poche, ressortie avec à-propos en 2021 à l'occasion de la publication de Dévotion. Monstrueux et profondément humain, bourré de tension et d'émotions, d'action et de sentiments exacerbés, de fun et de réflexions aussi.

Un roman qui a marqué sa carrière et reste l'un des préférés de ses fans. Une excellente raison de le remettre en avant. Surtout qu'il n'a pas trop vieilli, à part certains aspects technologiques (les téléphones) et le fait que le grand ennemi de l'Amérique restait encore les Russes dans les années 80.

Mais tout ce qui touche aux manipulations, que ce soit génétiques et des populations, est toujours totalement d'actualité, Koontz ayant souvent été visionnaire dans ses fictions.

Déjà à l'époque, il maîtrisait parfaitement tous les codes du genre (qu'il a pour certains inventé !), avec un sens du rythme, tout en apportant de la profondeur. Loin de ses premiers livres de série Z, courts et très médiocres. Là c'est du Grand Koontz.

C'est d'ailleurs assez intéressant de comparer l'écriture des deux livres liés. On sent que notre époque demande encore davantage de rythme, d'accentuer toujours les excès, l'auteur ayant ajouté un coté cynique depuis.

Vous aimez les chiens ? (non ce n'est pas une question de Michel Drucker). Les thrillers qui vous emportent et qui vous font aimer les personnages ? le coté sombre qui n'oublie jamais qu'il existe de la lumière ?

Chasse à mort est un modèle du genre, un classique, par un auteur qui fait partie de ceux qui ont participé à inventer le thriller tel que nous le connaissons encore aujourd'hui. Un roman qui n'a presque pas pris une ride.

Et, encore de nos jours, Dean Koontz reste un maître du genre, qui n'a rien perdu de son talent. Je conseille donc également ses romans récents (dont la formidable série autour du personnage de Jane Hawk).
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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450 millions de livres vendus dans le monde et pourtant cet auteur est peut réputé dans nos contrées ....
A titre de comparaison Stephen King en a vendu 350 millions.
Quand on pense que chez nous une vente de 30000 livres est considérée comme une bonne affaire, c'est juste inimaginable.

S'était assez pour m'intriguer et me donner envie de découvrir cet écrivain, j'ai donc choisi son plus grand succès et le récit qu'il considère comme le plus réussi .

Un thriller avec une pointe de fantastique qui raconte la fuite d'un chien de laboratoire qui a subi des expériences pour développer grandement son intelligence pour en faire le parfait espion.
Se 007 poilue prend donc la poudre d'escempette avec à sa poursuite une autre expérience du l'abo qui veut sa destruction.

Dans ces pérégrinations, notre ami canin va se faire adopter par un ancien militaire au bout du rouleau et une vieille fille qui ce déteste.
Tout on étant poursuivi par les services secrets et un tueur à gages, tuer en série pendant ces heures de repos....

Bon, programme plutôt copieux, pour commencer j'ai passé un très bon moment, le style est fluide et les presque 600 pages défilent rapidement.

Après ce roman est aussi le plus commercial de l'auteur et cela se ressent, il m'a semblé manquer de profondeur et de noirceur, l'appréciation dépend également de notre capacité à suspendre notre incrédulité et accepter un chien qui apprend à lire....

Pour conclure un livre léger parfait après une grosse lecture ou pour les vacances à la plage.
Par contre, je ne sais pas si je m'en souviendrai dans quelques semaines.
Tout fois s'a me donne envie de découvrir l'auteur dans des récits moins grand public.




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