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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sortie totalement de mon univers habituel grâce à Nicolak et à Sylviedoc, « Chasse à mort » est le premier livre de Dean Koontz que je lis. le moins que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'un thriller très addictif, un véritable page-turner, de facture assez classique j'imagine, dans sa structure, même si je n'ai pas vraiment de base de comparaison lisant très peu de thriller, avec cependant une pointe de science-fiction ce qui n'est pas pour me déplaire.

Le propre d'un bon thriller tient à son suspense, qui démarre dès les premières pages du livre, aussi ne dévoilerai-je pas l'histoire. Juste vous dévoiler les ingrédients de cette recette efficace qui tient au corps et au coeur, une recette roborative dans laquelle se mêlent des animaux génétiquement modifiés pour les doter d'une intelligence supérieure capables d'une pensée quasi humaine, une profonde histoire d'amitié avec un chien hors norme et vraiment craquant, une belle rencontre romantique entre un ancien soldat et une femme recluse, des moments d'horreur pure avec lesquels j'ai eu du mal tant je ne suis pas habituée à en lire, cette touche de science-fiction qui me sied au contraire.
Les chapitres ne sont pas trop longs et dirigent notre attention à tour de rôle sur le héros, puis sur un tueur à gages qui pense recueillir en lui l'énergie de ses victimes et devenir ainsi immortel et enfin un agent de la NSA obsédé par l'échec. Trois personnalités différentes bien décrites, bien campées qui rythment le récit et distillent du suspense.
Et que dire de l'Autre, personnage discret mais présent dans chaque chapitre, sorte de monstre qui ne ressemble à rien de ce que nous avons jamais pu voir sauf dans nos pires cauchemars, qui non content d'être absolument terrifiant arrive cependant à toucher le lecteur tant sa monstruosité est sans retour possible.
Quelques invraisemblances cependant à souligner comme le personnage féminin de Nora qui a vécu l'horreur et qui, par la magie de l'amour, va devenir en quelques semaines, une femme épanouie, forte, courageuse…on n'y croit pas vraiment.

L'écriture est sans fioriture, elle va à l'essentiel avec cependant par moment des comparaisons et des métaphores qui donnent de la profondeur au récit. J'ai aimé tout particulièrement la description des paysages juste avant le danger, tel ce paysage de maisons en construction avant l'action, terrible, qui arrive, permettant aux lecteurs de sentir le danger :

« Pour la première fois de la journée, une brise se leva et souleva des nuages de poussière dans les flancs béants des maisons. le soleil sombrait rapidement à l'ouest et les structures de métal projetaient des ombres de barreaux de prison sur le sol. Les dernières lueurs du jour, qui passaient de l'or au rouge sale, scintillaient dans l'air. le sol de béton couvert de clous brillants, cliquetait sous leurs pas ».

Notons aussi certaines réflexions intéressantes sur le rôle de la science, sur ce qui est inné ou acquis, sur la façon de se libérer de ses obsessions, ou encore la permanence et la force de la loi :
« Penser que la science peut être bonne ou mauvaise, c'est une conception purement religieuse. Les actions peuvent être morales ou immorales, c'est vrai, mais on ne peut pas appliquer le même raisonnement à la connaissance. Pour un scientifique, comme pour tout homme cultivé, la science est neutre par nature ».

Si vous désirez lire une bonne histoire qui vous tiendra en haleine et passer un bon moment de divertissement, ce livre est juste parfait !!
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Cela faisait un bail que je n'avais pas lu de Koontz, et je n'envisageais pas de le faire dans l'immédiat. C'était sans compter le défi mensuel du challenge SFFF des trolls, défi collectif qui consistait à lire tous les « livres quête » du challenge. Histoire d'apporter ma contribution au défi, j'ai regardé quels « livres quête » se trouvaient dans ma PAL. Parmi ceux-là, ce « chasse à mort » proposé par mauriceandre. Je me suis dit, finalement pourquoi pas… et j'ai bien fait. « Chasse à mort » est un véritable page-turner. le roman a bien quelques défauts mais est très efficace.

Koontz n'est pas, comme certains le pensent, un simple ersatz de Stephen King. Même s'ils oeuvrent dans des registres voisins, Koontz a sa propre personnalité. Dans ses livres, le côté thriller est nettement plus marqué et le fantastique moins omniprésent que chez King. Identité littéraire qu'on retrouve très nettement dans « chasse à mort ». Ce roman est avant tout un thriller d'action, agrémenté de quelques autres ingrédients savamment dosés : une bonne rasade d'horreur, une pointe de romantisme, une touche de SF avec le thème des manipulations génétiques.
Il y a bien quelques longueurs au milieu du bouquin mais globalement le suspense est là et ça reste très prenant. La narration où on suit alternativement les héros, le tueur à gages et l'agent de la NSA participe au suspense et au rythme du récit. le terme page-turner, souvent utilisé à tort et à travers, est ici justifié.

Globalement, les personnages sont bien campés. L'évolution du personnage de Nora est un peu trop rapide et donc peu crédible et en fait le personnage le moins réussi du roman. Ce qui n'empêche pas de s'intéresser à son histoire avec Travis qui, lui, est très bien brossé. Tout comme les autres personnages. le personnage du chien est très attachant, ce qui constitue une belle réussite de la part de l'auteur. En effet, ce chien intelligent, gentil, mignon, héroïque… aurait facilement pu avoir un côté Lassie ou Rintintin un peu chiant. Il n'en est rien. Einstein est craquant, en 1er lieu grâce à la relation qu'il entretient avec Travis.
Mais le personnage le plus réussi du roman est, selon moi, l'Autre. Pourtant c'est celui qu'on voit le moins. Mais c'est celui qui procure le plus d'émotions, des sentiments contradictoires et intenses. La rareté de ses apparitions renforce leur impact. Koontz parvient à faire ressentir au lecteur pitié et même compassion envers cette pauvre créature tout en n'atténuant jamais la menace qu'elle représente et donc la peur qu'elle suscite.

« Chasse à mort » est un très bon divertissement, haletant, émouvant et parfois drôle, qui permet de passer un agréable moment malgré ses quelques imperfections.
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La relecture de ce thriller aux facettes vaguement science-fictives et fantastiques m'a fait prendre conscience que j'avais mieux apprécié ce livre il y a un petit quart de siècle qu'aujourd'hui.

D'un laboratoire ultra-secret s'échappent deux animaux "augmentés" d'une intelligence humaine par le biais d'un tripotage des ADN's. Si l'un d'eux est un Golden Retriever extrêmement gentil qui va être accueilli par un jeune veuf déprimé et solitaire, l'Autre est une espèce de Hulk destructeur qui tue tout être vivant sur son passage...
L'Autre, ainsi que la NSA et un psychopathe particulièrement perturbé se mettent tous, pour diverses raisons, à la recherche du chien et ils ne reculent devant aucune violence afin de le retrouver.

Un page-turner excitant avec une pléthore de suspense, mais pas que ! Koontz a su décrire avec émotion et drôlerie les interactions entre le chien, Einstein, et son nouveau maître, Travis. Cette relation évolue vers un lien singulièrement fort et unique. C'est bien cette relation, qui, plus que l'intrigue (que je connaissais donc déjà) m'a séduite pour une relecture.
Je ne me rappelais plus par contre que l'auteur avait aussi entrelacé une romance dans l'histoire (soupir) et si je ne m'en souvenais plus, c'est qu'elle m'a laissée indifférente, hier comme aujourd'hui.

Il n'en reste pas moins que ce thriller, dans lequel la tension est finement construite -étape par étape-, emmène le lecteur, hors d'haleine, vers un point culminant et un épilogue qu'il ressent alors comme une libération.
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De l'action pure. Des crimes sauvages, de l'amour, un chien particulier, un monstre, des policiers, l'armée, un laboratoire secret… on trouve tout cela dans ce roman. le premier pour moi de Dean Koontz. C'est très efficace. Même si parfois, le côté « conte de fée » m'a assez souvent déconcerté et même agacé. Tout s'emboîte un peu trop facilement, de manière assez improbable. le happy end me semble aussi trop parfait, un peu comme un conte de Noël. Pour autant, j'ai passé un agréable moment de lecture. Encore un livre qu'on ne peut lâcher avant la dernière page.
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C'est l'histoire d'une relecture, 33 ans après.

Dean Koontz fait partie de ma vie depuis mon adolescence au début des années 80. Les deux K, King et Koontz, comme un cérémonial. Deux auteurs qui ont forgé beaucoup du lecteur (et de la personne) que je suis devenu.

C'était même une petite compétition sympathique à l'époque, entre les fans des deux. L'un est devenu le plus grand auteur de romans de genre, l'autre a eu une carrière beaucoup plus erratique en France.

Et pourtant… Aussi étonnant que cela puisse paraître, selon Wikipedia Koontz aura vendu davantage dans sa carrière que Stephen King dans le monde.

Chasse à mort restait un souvenir prégnant, mais diffus. Saleté de mémoire qui te fait oublier le contenu, mais belle mémoire émotionnelle qui laisse une grande trace du ressenti de lecture même après plusieurs décennies.

Un roman qui ne faisait pas partie d'une de ses séries, à l'époque. Jusqu'en 2020 (l'année suivante en version française)… L'auteur sortait le formidable Dévotion, une sorte d'excroissance de Chasse à mort, deux romans liés par le même ADN même si les histoires sont différentes et indépendantes. L'occasion de lire le nouveau et relire l'ancien, entre souvenirs et émotions renouvelées.

C'était la période bénie de Dean, avec de nombreux classiques à la clé. Il a eu plusieurs cycles dans sa carrière d'écrivain, l'horreur pure, le thriller fantastique, le thriller grand public. Avec des thématiques récurrentes, la lutte entre le bien et le mal, les conspirations à grande échelle, les dérives des élites, les manipulations scientifiques contre-nature, les courses poursuites, et des personnages atypiques.

Ses livres ont presque toujours pioché une partie de leurs éléments de cette liste, Chasse à mort (et Dévotion) coche(nt) toutes les cases.

Voilà un thriller fantastique, au sens propre comme au figuré. Qui est sans doute son roman le plus lumineux, lui l'un des Maîtres des ténèbres. Une bonne dose de noirceur est bien présente, mais contrebalancée par cette force de l'amour, entre humains et envers un chien différent.

L'auteur joue à fond la carte de l'anthropomorphisme en imaginant un animal aux capacités intellectuelles et cognitives hors du commun, proches de l'Homme. Un golden retriever, race que l'écrivain américain chérit plus que tout (il a même écrit des livres à la mémoire des siens, Trixie et Anna).

Ce thriller est du genre beau bestiau, 575 pages dans sa nouvelle version poche, ressortie avec à-propos en 2021 à l'occasion de la publication de Dévotion. Monstrueux et profondément humain, bourré de tension et d'émotions, d'action et de sentiments exacerbés, de fun et de réflexions aussi.

Un roman qui a marqué sa carrière et reste l'un des préférés de ses fans. Une excellente raison de le remettre en avant. Surtout qu'il n'a pas trop vieilli, à part certains aspects technologiques (les téléphones) et le fait que le grand ennemi de l'Amérique restait encore les Russes dans les années 80.

Mais tout ce qui touche aux manipulations, que ce soit génétiques et des populations, est toujours totalement d'actualité, Koontz ayant souvent été visionnaire dans ses fictions.

Déjà à l'époque, il maîtrisait parfaitement tous les codes du genre (qu'il a pour certains inventé !), avec un sens du rythme, tout en apportant de la profondeur. Loin de ses premiers livres de série Z, courts et très médiocres. Là c'est du Grand Koontz.

C'est d'ailleurs assez intéressant de comparer l'écriture des deux livres liés. On sent que notre époque demande encore davantage de rythme, d'accentuer toujours les excès, l'auteur ayant ajouté un coté cynique depuis.

Vous aimez les chiens ? (non ce n'est pas une question de Michel Drucker). Les thrillers qui vous emportent et qui vous font aimer les personnages ? le coté sombre qui n'oublie jamais qu'il existe de la lumière ?

Chasse à mort est un modèle du genre, un classique, par un auteur qui fait partie de ceux qui ont participé à inventer le thriller tel que nous le connaissons encore aujourd'hui. Un roman qui n'a presque pas pris une ride.

Et, encore de nos jours, Dean Koontz reste un maître du genre, qui n'a rien perdu de son talent. Je conseille donc également ses romans récents (dont la formidable série autour du personnage de Jane Hawk).
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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450 millions de livres vendus dans le monde et pourtant cet auteur est peut réputé dans nos contrées ....
A titre de comparaison Stephen King en a vendu 350 millions.
Quand on pense que chez nous une vente de 30000 livres est considérée comme une bonne affaire, c'est juste inimaginable.

S'était assez pour m'intriguer et me donner envie de découvrir cet écrivain, j'ai donc choisi son plus grand succès et le récit qu'il considère comme le plus réussi .

Un thriller avec une pointe de fantastique qui raconte la fuite d'un chien de laboratoire qui a subi des expériences pour développer grandement son intelligence pour en faire le parfait espion.
Se 007 poilue prend donc la poudre d'escempette avec à sa poursuite une autre expérience du l'abo qui veut sa destruction.

Dans ces pérégrinations, notre ami canin va se faire adopter par un ancien militaire au bout du rouleau et une vieille fille qui ce déteste.
Tout on étant poursuivi par les services secrets et un tueur à gages, tuer en série pendant ces heures de repos....

Bon, programme plutôt copieux, pour commencer j'ai passé un très bon moment, le style est fluide et les presque 600 pages défilent rapidement.

Après ce roman est aussi le plus commercial de l'auteur et cela se ressent, il m'a semblé manquer de profondeur et de noirceur, l'appréciation dépend également de notre capacité à suspendre notre incrédulité et accepter un chien qui apprend à lire....

Pour conclure un livre léger parfait après une grosse lecture ou pour les vacances à la plage.
Par contre, je ne sais pas si je m'en souviendrai dans quelques semaines.
Tout fois s'a me donne envie de découvrir l'auteur dans des récits moins grand public.




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Mon 1er de l'auteur. Une histoire divertissante et touchante, entre la science-fiction, la romance et le thriller. Les pages se tournent facilement, surtout dans les passages Nora-Travis-Einstein, tous 3 très attachants. Je m'attendais tout de même à quelque chose de plus horrifique. Ce fut finalement assez léger. Une petite censure par-ci par-là et on obtient un récit presque familial. Lu en VO.
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Dean Koontz est un auteur de fictions à suspense que j'ai pu découvrir à travers ses romans fantastiques : Dark Web ou La chambre des murmures. Pour cette nouvelle découverte, le titre « Chasse à mort » donne déjà le ton du récit : l'histoire sera noire et sanguinolente.

Deux bêtes se sont échappées du laboratoire d'expérimentations Banodyne. L'une est un retriever affectueux, doté d'une intelligence supérieure qui le place presque au même niveau qu'un humain. Il est capable de comprendre ce qu'on lui dit et d'y répondre. L'autre est surnommé L'Autre justement, c'est une créature monstrueuse, assoiffée de sang et surtout jalouse de la beauté et de l'intelligence du chien. L'Autre part à la recherche du retriever, dans l'espoir de le tuer. Mais le chien est accueilli par Travis Cornell, un ex-membre de la Delta Force, terrassé par son quotidien monotone et déprimant. Par l'intermédiaire du chien, il va faire la rencontre de Nora, une jolie jeune femme solitaire, avec qui il va se lier rapidement. Ensemble, ils vont découvrir progressivement les capacités intellectuelles du chien, renommé Einstein. Mais le chien est en danger, puisque le gouvernement, financeur secret des recherches, sont prêts à tout pour remettre la main sur les deux créatures.

Comme dans ses précédents titres, les chapitres sont courts, ce qui donne un certain rythme au récit, avec une tension palpable et constamment croissante. Cette tension est accentuée par l'alternance des narrations, partagées entre Travis, le tueur à gage et Lemuel Johnson, parti à la recherche des deux bêtes. La course poursuite est lancée, chacun ayant en vue la même cible – le chien – mais pour des raisons différentes : la vengeance, le pouvoir et l'argent.

J'ai beaucoup aimé le trio Travis – Nora – Einstein, tout en simplicité et en émotions. Ils sont émouvants dans leur façon de vivre, de se comporter, de s'attendrir, de s'attacher et de se protéger les uns les autres. Ils forment une véritable famille, solide, sincère, chaleureuse et aimante. Ils se sont sauvés les uns des autres et c'est ce qui fait véritablement leur lien. Einstein a été recueilli par Travis alors qu'il s'enfuyait du laboratoire et tentait d'échapper aux griffes de l'Autre ; Travis a été sauvé par Einstein alors qu'il broyait du noir et souhaitait mettre fin à ses jours ; Nora a été révélée au monde par Travis et Einstein, alors qu'elle vivait recluse, en marge de la société, de surcroît victime de harcèlement et de viol par un énergumène tout à fait ignoble.

L'histoire est prenante, elle mélange polar, science-fiction et fantastique, mais elle n'est pas que fictive, puisqu'on peut y voir des réflexions plus poussées sur la science en général et les expériences réalisées sur les animaux et leurs conséquences. Si on pousse encore plus loin la réflexion, on peut se questionner sur la conscience des animaux, leur capacité d'absorption et d'intelligence.

Un polar fantastique sombre à la tension constante, qui raconte l'aventure originale et surprenante d'un chien doté de capacités intellectuelles égales à celles de l'homme. Improbable, mais bien amené.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Ce livre ? Je l'ai lu et relu et je l'ai adoré ! à cause du chien, de ce chien merveilleux, qui, pour tous les amoureux des chiens, rend ce roman absolument inoubliable.
Une histoire haletante, sur fond de manipulations génétiques ayant abouti à la création de ce Chien, doté d'une intelligence supérieure et d'un tas de qualités que l'on aimerait rencontrer chez autrui et d'une autre créature, baptisée l'Autre, dont je vous laisse découvrir quelle fonction lui a été attribuée. Koontz en profite pour pointer du doigt les aberrations de certaines expériences scientifiques, qui hélas ne sont pas toujours fictives ! et le mépris de la vie des autres dont elles font preuve.

Le chien, ayant fui le laboratoire, suivi par l'Autre, est recueilli par Travis Cornell, un homme désenchanté et solitaire. Tous deux vont nouer une amitié indéfectible. Cornell fera tout son possible pour aider Einstein (ainsi a t-il baptisé le chien) à échapper à ceux qui le pourchassent (et ils sont nombreux). Quant à Einstein il transformera définitivement l'existence de son compagnon !

Depuis cette lecture, je regarde les chiens de manière totalement différente en souhaitant de tout coeur en rencontrer un semblable à Einstein !
Il me semble parfois que le mien .....
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Considéré comme l'oeuvre inégalable du grand écrivain américain, c'est avec une petite appréhension et excitation que je me suis mis dans ce roman. C'est vrai que ce livre fait vivre d'énormes émotions, bien plus puissante que tout autre livre. L'histoire poignante d'amitié qui lie l'homme et son chien est magnifique, mais il ne s'agit qu'une parcelle de ce qu'a écrit Dean Koontz. Cette oeuvre, se veut surtout un regard sur nous et sur ce que notre avenir nous propose. C'est certainement l'un des romans les plus travaillé qu'il ait put écrire et le plus aboutit sur les émotions que l'on ressent tout au long du livre. Je trouve, malheureusement qu'il traine parfois un peu trop en longueur et qu'il soit en dent de scie. Parfois, il est terriblement immersif, parfois, il est lointain. Je pense qu'il aurait gagné en profondeur s'il avait approfondit certains sujets comme il a pu le faire avec d'autres de ses livres. La fin, ces 50 dernières pages, sont terriblement haletantes, impossible de le refermer avant d'avoir lu la dernière ligne. Pour moi, ce n'est pas mon préféré, mais il reste néanmoins une expérience très intéressante. Une adaptation cinématographique en a été faite, reste plus qu'à la voir.
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