Jour fatal

La frontière est mince entre l'optimisme et la naïveté.

Quelle que soit la profondeur où l'on était tombé, on avait droit au respect de ses pairs.

La folie n'est pas le mal, mais tous les mauvais de la terre sont des fous.

Ce que j'ai appris de mon vrai père Rudy, et de ma vraie mère Maddy, et de ma merveilleuse épouse comme de mes enfants chéris, c'est que plus on demande à la vie, plus elle vous en donne. En riant, on n'use pas son "capital rire", on l'augmente. Plus on aime, plus on sera aimé. Plus on donne, plus on reçoit.
La vie me le prouve chaque heure, chaque heure, chaque jour.
Et elle ne cesse de me surprendre.

Malgré ses quatre-vingt-cinq ans, elle pouvait encore vous briser une côte, rien qu'en vous serrant dans ses bras !

Les jours passaient, les semaines, les mois. Une évidence s'imposait - une vérité universelle : quoi que l'on fasse, on ne peut échapper à son destin.

Si dieu est un auteur et l'univers le plus grand roman jamais compilé, je peux avoir l'illusion d'être le personnage principal de ma propre histoire, mais comme tout individu sur terre, j'interviens dans des milliards de sous-intrigues. Et vous savez ce qui arrive aux personnages secondaires. Très souvent, ils se font tuer au chapitre Trois, ou au Dix, ou encore au Trente-Trois. Un personnage secondaire a toujours intérêt à surveiller ses arrières, parce que son espérance de vie est courte !

Seuls les membres de la famille et quelques amis de confiance connaissaient la prophétie qui gouvernait ma vie :
Cinq épées de Damoclès accrochées chacune à un crin de cheval.
Deux m'avaient épargné, il en restait encore trois suspendues au-dessus de ma tête.

Une famille aimée et heureuse est une bénédiction de la vie. Mais plus nous aimons de gens, et plus fort nous les aimons, plus vulnérable on est -au chagrin, à la solitude, à la peur.