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EAN : 9782266060974
184 pages
Pocket (20/06/2000)
3.45/5   49 notes
Résumé :
Pas d'erreur : il était suivi. Mais pourquoi et par qui ? La question tournait à l'obsession pour Alex. Il s'était fait une joie de cette traversée des Etats-Unis en voiture, vers San Fransisco où son épouse Courtney l'attendait pour commencer une nouvelle vie. Mais un parfait inconnu traverse lui aussi le continent pour retrouver Courtney. Quelqu'un dont le cerveau est rongé de l'intérieur, quelqu'un qui connaît sa route, ses arrêts et qui semble deviner ses moindr... >Voir plus
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Cela faisait un moment que je ne m'étais pas laissé tenter par un roman de Koontz, une petite dose de frissons de temps en temps ne fait pas de mal.
Enfin, c'est ce que je m'imaginais, car côté frissons, il faudra repasser, l'auteur nous propose ici un scénario plutôt classique et dénué d'effets horrifiques.
L'histoire est plutôt à classer dans le genre thriller, Doyle et Colin s'apprêtent à parcourir 6000 kilomètres pour rejoindre Courtney à San Francisco où ils viennent de s'établir, Doyle, le mari de Courtney et Colin, le jeune frère de son épouse.
Dès le départ, ils ont le sentiment d'être suivis, une impression qui va très vite s'avérer exacte... Qui est le mystérieux suiveur ? puis, qui est le mystérieux poursuiveur ? La tension va monter crescendo bien sûr, mais sans surprise.
Vous ferez connaissance avec l'homme mystère en cours de route, vous connaitrez ses motifs et sa personnalité tourmentée, gardons un peu de suspense tout de même. Il s'agit d'un roman chorale, essentiellement à deux voix, l'intérêt se situe surtout dans les rapports de complicité entre Doyle et Colin, le jeune homme et son petit beau-frère de onze ans, mais aussi dans une certaine peinture de l'Amérique profonde des années 70 et ses préjugés.
Si je n'avais pas eu une certaine attente en rapport avec ce que j'attendais de l'auteur, je dirais que c'est une histoire honnête, à l'intrigue sans surprise, cela dit, j'espérais donc autre chose venant de Koontz, d'autant que j'ai trouvé la fin plutôt bâclée pour ne pas dire expédiée.
Donc pour conclure, une lecture tranquille et sympathique, mais sans plus...
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Dean R. Koontz est moins connu que Stephen King, mais c'est lui dont j'ai entamé l'oeuvre en premier.
Cette fois, c'est une traversée automobile "coast to coast" que nous offre le magicien du thriller haletant.
La longueur du parcours Philadelphie- San Francisco permet le développement d'une intrigue peuplée de peurs et de démons américains: préjugés, racisme, tueurs en série...
En effet, on est au début des années 70 et l'horreur des crimes de Charles Manson hante les esprits... La guerre du Vietnam est aussi un traumatisme bien présent.
Koontz privilégie, bien sûr, l'aspect thriller de son récit tout en documentant le parcours et en offrant quelques rencontres pénibles ou menaçantes (un flic obtus et incrédule, par exemple...).
Le road-trip d' Alex et Colins va donc rapidement tourner à un cauchemar dont certaines séquences rappellent les bons morceaux d' Easy riders ou du Duel de Steven Spielberg...
Le livre est relativement court, mais le lecteur a hâte d'être arrivé en Californie et de poser les valises!
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Je suis enthousiasmée. C'est mon deuxième livre de Dean Koontz. Je suis séduite. Il y a un je ne sais quoi de magique dans son écriture. Je ne sais pas comment l'expliquer, je suis charmée. J'adore ce thriller qui rentre dans mes préférés. C'est édité par l'édition «Presses Pocket» où on retrouve aussi «La nuit de cafard», «Tic tac», «Les larmes de dragon» et autres. Je suis attirée par la page couverture grâce aux dessins colorés, à l'aspect sombre où c'est invitant pour le lecteur. C'est désigné dans la catégorie «Terreur» pour quiconque s'aventure…

C'est un petit livre de 185 pages. Je l'ai fini en 2 jours. Je ne suis pas rassasiée on dirait. J'ai fini le livre «la mort à la traîne» et je suis conquise. C'est l'histoire de Doyle qui déménage avec sa famille à San Francisco. Sa femme Courtney est déjà là-bas pour tout organiser. Doyle, son mari, doit amener son fils Colin en voiture. C'est un trajet long car Doyle part des États-Unis pour se rendre à San Francisco. Pendant leur voyage, il y a un élément nouveau qui s'impose. C'est un inconnu qui les suit et Doyle se pose mille et une questions : «Comment est-ce que c'est possible ? Pourquoi ? Par qui ?» C'est alors la peur qui s'installe et c'est la course pour survivre. Est-ce qu'ils vont arriver sains et sauves à San Francisco ?

Pourquoi j'ai lu ce livre en 2 jours ? Je crois que c'est la qualité du scénario. Dès le départ, j'embarque dans l'histoire. Je m'attache déjà aux deux personnages principaux : Doyle et Colin. C'est une deuxième union alors Doyle doit apprendre à connaître Colin. Il y a parfois des temps-morts mais les deux s'adaptent. J'aime beaucoup Doyle par son côté simple, brave et décontracté. Lorsque qu'il survient un danger, Doyle tente de se montrer courageux pour sa famille. Voici une citation : «Pas une seule fois au cours de ses trente années d'existence Alex Doyle ne s'était battu… pas une bagarre à coups de poing, pas un assaut de lutte, ni même une simple empoignade juvénile. Il n'avait jamais infligé de châtiment corporel à personne, pas plus qu'il n'en avait subi lui-même.»

Quand on lit le récit, on se retrouve aussi à lire l'histoire de George Leland. Qui est-ce ? C'est celui qui les poursuit. On sait pourquoi il les suit, on voit son parcours. À sa façon à lui, il sait t'amener à le comprendre, on ressent par moment de la pitié. Il a de nombreuses migraines où il devient dysfonctionnel et on le plaint. C'est lui qui amène de l'action dans l'histoire et malgré tout, on peut s'attacher à lui. Voici une citation : «Leland allait enfin leur rendre coup sur coup, à tous ceux qui l'avaient piétiné et s'étaient acharnés sur lui depuis deux ans. Dorénavant, il ne se laisserait plus bousculer».

Le livre «la mort à la traîne» est un bon thriller qui se lit vite. Il n'est pas long à lire, les chapitres sont courts et les personnages sont très captivants. C'est ce qui fait la force de ce thriller. Au fil des pages, on sent Doyle resserrer son lien avec Colin. Voici une citation :
« Collin dit :
- On fait une drôle de pair, nous deux.
- Oui, hein ?
- On se lance dans l'inconnu, dit Doyle, sans seulement battre d'un cil, Wilbur et Orville…
- Shepart et Michel, répliqua le gosse en souriant.
- Colomb et… Hudson.
- Abbottt et Costello, renchérit Collin.
- Laurel et Hardy, dit-il quand il eut fini de rire. »

Je trouve que les descriptions sont bien détaillées et parfois bien décortiquées. L'intrigue t'enveloppe, la respiration se fait difficile et tu tiens le coup jusque à la fin.

C'est en fait une course contre la montre… où le lecteur est toujours en haleine…

Pour terminer, je suis encore imprégnée par cette péripétie et c'est une histoire que je dirais bien écrite de la main de Dean Koontz… il contient tous les bons ingrédients d'un thriller. Qui osera l'aventure ?





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Alex Doyle s'en va, avec son beau-frère de 11 ans, retrouver sa femme dans sa nouvelle maison à San Francisco. Un voyage de 5 jours ! Mais il ne sait pas qu'un fou meurtrier est à ses trousses.

Une tension soutenue, fait de petits riens, tel est l'art de Dean Koontz. Ce roman court m'a aussi fait penser au film Duel de Steven Spielberg, basé sur une histoire de Richard Matheson.

J'ai beaucoup aimé comme c'est souvent le cas pour les romans de Koontz.
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Court road trip mortel, La mort à la traîne ne fait que 180 pages, on pourrait donc qualifier le roman de longue nouvelle, et je suis un peu restée sur ma faim, bien qu'y ayant plongé à pieds joints. Effectivement, à peine la tension gagnait en intensité qu'on était un peu coupé dans l'élan.
Alex Doyle est un citoyen lambda, il pourrait être vous ou moi, on se voit très bien dans le rôle, d'autant qu'on n'a pas vraiment connaissance de son vécu.
Le gamin et le méchant de l'histoire sont parfaitement crédibles également, George, dangereux schizophrène, déclenche même une certaine empathie.
Un bon Koontz, et on n'a pas le temps de s'ennuyer.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Le meurtre était la seule chose qui lui apportait un peu de soulagement... Or sa migraine devenait de plus en plus atroce.
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C'était la pire de ses migraines, jusqu'ici. La douleur était plus fulgurante, autour de l'oeil droit, mais en plus elle s'irradiait sur le front tout entier et refluait vers le sommet du crâne. Elle lui faisait monter les larmes aux yeux. George entendait même grincer ses dents les unes contre les autres, comme des meules de grès, mais il était incapable d'arrêter cette furieuse mastication involontaire. À croire qu'il était envoûté, que son envoûteur pensait que la souffrance pouvait être mastiquée, réduite en poudre, avalée et digérée. Aucun symptôme prémonitoire ne s'était manifesté. D'habitude, une heure au moins avant la première vague de douleur, il se sentait pris d'étourdissements et de nausées, et une spirale de chaude lumière multicolore se mettait à tourner et tourner derrière son oeil. Mais pas cette nuit.
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Il prit place au volant de la Chevrolet, entendit son coeur battre implacablement contre la paroi de sa poitrine. Il suffoquait, secoué de gros sanglots douloureux, et frissonnait comme un chien mouillé et transi.
Bien qu'elle ne s'offrit plus à sa vue, et qu,il tient les yeux obstinément fermés, Leland voyait la jeune serveuse : son corps souple, ses langues jambes nues, ses seins légèrement écartés... Il se voyait penché sur elle, avec la lame, il voyait s'ouvrir sa chair blonde, il se voyait escaladant le comptoir et la prenant par terre. Personne ne l'en aurait empêché, parce qu'il aurait gardé le couteau. Tout le monde aurait eu peur. Même le flic. Il aurait pu renverser la serveuse sur le carreau sale, derrière le comptoir, il aurait pu la ravager autant de fois qu'il l'aurait voulu...
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S’ils se faisaient stopper pour excès de vitesse, quel agent dans son bon sens croirait-il qu’ils fuyaient devant un homme au volant d’une camionnette de location ? Qu’ils fuyaient devant un homme qu’ils ne connaissaient même pas, n’avaient jamais rencontré… n’avaient même jamais vraiment vu ? Qu’ils fuyaient un parfait inconnu qu’Alex ne redoutait que parce que… eh bien, que parce qu’il avait toujours eu peur de ce qu’il n'arrivait pas tout à fait à comprendre. Non. une histoire pareille aurait l’air d’un mensonge, d’une excuse maladroite. C’était par trop extravagant et, en même temps, beaucoup trop futile. Ça ne servirait qu’à se mettre le flic à dos.
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C’était une pluie violente, une grosse averse, une trombe d’eau apparemment perpétuelle. Le vent d’est la chassait vers le haut Denver en rafales furieuses, dévastatrices. Elle ruisselait sur les ardoises noires des toits pointus des quatre ailes du motel, gargouillait assez plaisamment au long des gouttières, s’engouffrait en grondant dans les tuyaux de décharge et bouillonnait bruyamment avant de disparaître dans les bouches d’égout. Partout les arbres s’égouttaient, les bosquets pleuraient et les surfaces planes luisaient sombrement. De l’eau sale s’amassait dans les creux de la pelouse. Les gouttes frappaient de plein fouet la paisible transparence de la piscine, dansaient sur les dalles disposées autour d’elle et écrasaient le gazon touffu qui encerclait les dalles.
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