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3,28

sur 208 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ou comment faire le buzz avec une information faussement importante ! Non, D. Koontz n'a pas prédit la pandémie 2020 du coronavirus, il a seulement écrit la ville de Wuhan en l'associant à un virus de laboratoire. Et encore, si on a l'impertinence de posséder et de lire la version originale de 1981 (ce qui est mon cas), l'auteur parlait non pas de "Wuhan" mais de la ville de "Gorki" en URSS.
Sinon pour ce qui est de l'oeuvre : simple (pour pas dire simpliste), qui accroche le lecteur (c'est son mérite : D. Koontz, on le sait est un très bon conteur - et il s'agit d'un de ses tout premiers romans). Un bon livre de plage.

TOTAL : 8/20
Idée(s) - 1 - Ouais, n'apporte pas grand chose
Ecriture - 3 - Accessible à tout point de vue
Intrigue - 2 - Une lecture détente sans prise de tête
Globalement - 2 - Voilà ça c'est fait !
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Je retrouve, dans les abysses de ma liseuse, Les yeux des ténèbres de Dean Koontz, un roman épuisé, réédité au printemps 2020 et assorti d'un bandeau racoleur annonçant un roman prophétique et rapprochant l'intrigue de l'épidémie de Covid, venue de Chine.

Je me souviens avoir lu des romans de cet auteur dès les années 1980 à une époque où je dévorais compulsivement beaucoup de thrillers. Celui-ci ne devait pas en faire partie ; si c'est le cas, il ne m'a laissé aucun souvenir !

Le récit donne d'abord la primauté à l'impossible deuil de Tina dont le fils de dix ans, Danny, est mort dans un effroyable accident et qui n'a jamais pu identifier son corps. Un an plus tard, des signes surnaturels lui font comprendre que son fils serait toujours en vie. Personnellement, c'est la partie de l'histoire que je préfère…
Dès lors, Tina n'a qu'une obsession : retrouver son fils et découvrir la vérité. Mais ses recherches dérangent et les services secrets tentent de l'assassiner. Qu'ont-ils à cacher ?
Tina entame une relation avec Eliott, un séduisant avocat, veuf, prêt à la croire et à l'aider dans ses investigations. Comme, accessoirement, c'est un ancien des services secrets, sa présence opportune se révèle très utile pour la suite des péripéties…Pour moi, les choses ont un peu commencé à se gâter à la lecture de leurs dialogues souvent creux, blagues de potaches pas très fines, dignes d'une comédie sentimentale bas de gamme, qui n'apportent aucune valeur ajoutée à l'ensemble et ne servent qu'à remplir quelques pages inutiles.

Un fois n'est pas coutume, je vais divulgâcher sans complexe…
Ce n'est qu'à l'approche du dénouement que Dean Koontz évoque un laboratoire secret où est mis au point un micro-organisme viral, issus d'une arme biologique chinoise, nommée Wuhan-400, provoquant, vertiges, fièvres, courbatures, nausées pouvant provoquer rapidement le décès des sujets infectés et cela, uniquement pour le genre humain … le fonctionnement de ce Réseau secret est expliqué de manière très scolaire, par des passages littéralement plaqués dans le récit ; c'est dommage car cela donne l'impression que le travail d'écriture a été un peu baclé.
Le jeune Danny devient celui par qui la fin de l'humanité pourrait arriver. La fin reste ouverte.

J'avoue un certain retard dans le traitement de ma PAL NetGalley car j'ai souvent le clic un peu compulsif et, ensuite, je manque de temps pour tout lire dans un délai raisonnable… Mais tout est lu et, dans ce cas précis, le retard assumé met en évidence le côté un peu trop bassement mercantile du battage médiatique autour de la réédition de ce livre il y a deux ans.

Une déception !

#Lesyeuxdesténèbres #NetGalleyFrance

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J'ai lu récemment Dévotion, le dernier roman de Dean Koontz, que j'ai beaucoup aimé. Séduit, j'ai continué avec Les yeux des ténèbres, mais malheureusement ce ne fut pas une bonne lecture.

Avant de parler de l'histoire en elle-même, je vais aborder quelques points en lien avec la maison d'édition. Cela peut spoiler l'histoire, mais je précise que je ne dis rien de plus que ce qui est sur la 4e de couverture !
Donc, commençons par les différents messages inscrits sur la couverture : « le thriller qui a enflammé les réseaux sociaux » : non seulement ça fait très ‘putaclic', mais en plus c'est faux … ou alors je ne trainais pas assez sur les réseaux au moment du premier confinement ! Passons.

Sur la 4e de couverture, on trouve ensuite « Incroyable ! Dean Koontz a imaginé un mystérieux virus aux ressemblances frappantes avec le Covid-19 […] » Et alors là, coup de gueule. Déjà, clairement, c'est ajouté ici pour faire vendre, comme l'autre message sur la couverture. Mais en plus, eh bien cela vous spoile totalement le livre, parce que ce n'est que quelques chapitres avant la fin que vous apprendrez cette explication. Donc en fait pendant toute ma lecture je me suis demandé pourquoi on m'a vendu le livre comme une histoire de virus qui se répand comparable au Covid alors que ça n'est pas du tout l'intrigue du roman !

Dernière remarque concernant l'édition, il y a de nombreuses erreurs partout, à se demander si ça a été relu ou pas ! Surtout dans les dialogues, où des tirets sont oubliés, ou au contraire des tirets en trop devant des phrases qui ne devraient pas en avoir ! Dingue. La traduction n'est pas folle non plus, on sent l'anglais derrière tout ça.

Bon, à quel moment va-t-il parler de l'histoire ? J'y viens, j'y viens. Les yeux des ténèbres nous parle de Tina, mère divorcée qui a perdu son fils âgé d'une douzaine d'années dans un accident de car survenu un an plus tôt lors d'une colonie de vacances. Tina a beaucoup de mal à faire son deuil, et n'ayant pu voir la dépouille de son fils, croit au fond d'elle qu'il est encore en vie. Elle met dans la confidence Elliot, un avocat veuf rencontré lors d'une soirée, de nombreux phénomènes bizarres qui lui arrivent. S'en suit alors une course poursuite avec, comme indiqué dans le résumé (pour vous dire que je ne spoile pas), les services secrets.

Voilà, vous savez tout. Bref, comme vous vous en doutez, je ne suis pas rentré du tout dans l'histoire. Quand il y a des descriptions, elles sont longues et inutiles. le reste n'est que dialogues entre Tina et Elliott qui se demandent sans cesse s'ils doivent croire à ces phénomènes étranges et qui peut bien les poursuivre. Bien évidemment Tina est tombée comme par hasard sur Elliot qui est trop fort, qui tue des gens, qui fait des courses poursuites, qui sait cuisiner, qui a une maison super bien décorée, bref, Dieu quoi. Deux jours qu'ils se connaissent et ils s'aiment déjà pour la vie, c'est beau.

Désolé je suis un peu cynique et je n'aime pas forcément le ton que je donne à cette critique. Pourquoi avoir terminé le livre me demanderez-vous ? Je n'aime pas arrêter une lecture en cours, et en plus je voulais savoir où l'auteur allait nous mener. Mais en fait c'était de pire en pire au fur et à mesure, car la fin est juste incroyable, au sens premier du terme. Lisez Dévotion, mais passez votre chemin sur celui-ci.
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Un thriller suranné fade et ennuyeux. Pourquoi une telle émulation pour ce livre lors du confinement Covid-19 ? J'ai cherché à comprendre, hélas sans succès. le virus dont il est question, n'est qu'un moteur (parmi d'autres) pour légitimer une intrigue où s'enchainent les stéréotypes du genre fantastique/Horreur...
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Les yeux des ténèbres de Dean Koontz, présentation
Tina croit voir son fils dans une voiture. Mais à chaque fois, elle se trompe. Danny est mort dans un accident, il y a un an. Elle n'a pas pu voir son corps car on lui a annoncé qu'il était trop mutilé. Elle croit qu'il est toujours vivant.

Depuis quelque temps, elle fait de nombreux cauchemars. Dans la chambre de son fils, des mots s'inscrivent et s'effacent sur le chevalet. Pas mort, pas mort, pas mort.

Avis Les yeux des ténèbres de Dean Koontz
Tina est divorcée. Elle a perdu son fils de 10 ans dans un horrible accident. le deuil est difficilement acceptable, mais son travail lui permet de ne pas trop y réfléchir. Des éléments bizarres se mettent en place. Elle fait des cauchemars, des inscriptions sur un tableau, des changements brutaux de température commencent à lui faire peur. Malgré cette peur, elle arrive à faire face. Son premier spectacle est un immense succès. Elle rencontre un homme, Elliot, pour qui elle va très vite éprouver des sentiments. En discutant avec lui, elle lui fait part de certains éléments, notamment le fait qu'elle n'a pas pu voir son fils dans son cercueil. Avocat, il lui propose de demander l'ouverture du cercueil à un juge. Elle accepte. C'est le Nouvel An, ils doivent passer la soirée et les quelques jours qui suivent ensemble. Mais, chez lui, il est agressé par deux hommes qui révèlent travailler pour une organisation secrète gouvernementale. Il arrive à s'en sortir et roule très vite vers la maison de Tina. Les évènements s'enchaînent. Ils se rendent compte que leur vie ne tient plus qu'à un fil. Est-ce dû au fait de la demande d'ouverture du cercueil ? Est-ce que le fils de Tina est vraiment mort ? Que vont-ils trouver ?

Qu'est-ce que j'ai en ce moment avec les polars ? Ils sont peu à trouver grâce à mes yeux. C'est le cas de celui-ci. Dialogues creux, rebondissements qui ne me tiennent pas en haleine, je ne trouve absolument pas matière. Ce roman, écrit dans les années 80, est annoncé comme étant une anticipation à ce que nous connaissons cette année avec l'épidémie de Covid-19. Sauf que à part quelques lignes, en milieu du roman, et à la fin, concernant des études faites en Chine, en Russie ou ailleurs et les Etats-Unis qui font des tests en ce sens, il faut attendre la fin du roman pour que le mot soit réellement prononcé.

Le début de ce roman était sympathique avec une jeune femme qui a, pendant un an, mis au point un spectacle, présenté à Las Vegas. Elle tient à ce spectacle qui peut lui ouvrir de nombreuses portes. Tina aime la danse, Tina aime le beau, Tina aime faire rêver et trouver des idées à mettre en pratique. Malgré son divorce et la perte de son fils, elle essaie de tenir bon. Ces messages de l'au-delà, ces manifestations étranges auraient pu la faire plonger dans la folie. Mais non, au fur et à mesure, elle sait que son fils n'est pas mort, elle le sent et surtout elle estime que ces messages viennent de lui. de ce côté-là, les enchaînements, les explications sont bien menées, je ne trouve rien à redire, mais ce n'est pas assez dense pour que cela fasse réellement peur. Mais la rencontre avec ce séduisant avocat, leur quête pour la vérité, leurs échanges, les courses contre la montre n'ont aucun caractère d'urgence, à mon goût, même à la fin sur les 50 dernières pages.

Les manifestations psychiques développées par l'enfant, les appels à l'aide, ce qu'il apporte à sa mère et à Elliot sont les plus intéressantes à mon goût, mais pas assez développées, ce qui est bien dommage.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Celui-ci m'a passablement énervé. Merci la vieille technique marketing mensongère qui indique que l'auteur a prévu l'épidémie du Coronavirus pour finalement nous vendre un polar vieillot et très classique. Pour ceux qui ont terminé le livre, la partie pandémique correspond à trois pauvres lignes...
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Aucun Wuhan dans ce livre (dans la version originale j'entends).... Ce qui est cité alors est le Gorki 400 créé à Gorki d'où son nom. La réédition de 2020 a probablement été modifiée avec un Wuhan400 , ventes obligent ! Et surtout un quatrième de couverture mensonger....
J'ai lu la version originale afin d'en savoir plus sur la fameuse description du virus qui nous occupe actuellement. J'ai du attendre les 30 dernières pages pour découvrir comme dit plus haut un Gorki400 qui n'a rien à voir avec un Covid19 ...
Histoire plate de série B, en encore , je suis gentil ! A éviter.
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Tina, jeune maman célibataire, effondrée depuis le décès de son fils dans un accident un an auparavant. Alors qu'elle met en scène son premier spectacle, d'étranges événements apparaissent. Des mots sur un tableau blanc, une sensation de froid.

Et si son fils n'était pas mort ? Aidée par Michael, son ami avocat, elle décide d' exhumer Danny. Et c'est le début des problèmes.

J'ai connu Dean Koontz plus inspiré. L'histoire est sympathique et se lit avec plaisir mais ne restera pas dans mes lectures inoubliables (du même auteur les yeux foudroyés est pour moi bien meilleur).

J'ai eu surtout l'impression d'un travail vite fait. La première partie est intéressante. La seconde va très vite et est du coup assez brouillonne.

Les personnages sont intéressants. Tina est bien sûr le personnage principal et tient à elle seule la quasi entièreté du roman. Seuls contre tous, elle est émouvante et a beaucoup de force.

Le livre contiendrait une prédiction sur la pandémie qui nous touche. J'y ai trouvé personnellement peu de similitudes.

Le côté un peu vieillot du roman, celui-ci ayant été écrit il y a 40 ans transparaît par moments mais n'est pas dérangeant.
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le début que j'ai plutôt bien apprécié nous parle de l'héroïne, une femme qui en un an a vu son fils mourir et être enterré ainsi que son divorce. Pour ne pas se noyer dans le chagrin, va alors travailler dur et arrive doucement à avancer. L'idée d'avoir une femme plutôt forte était pour moi assez sympa.
Mais l'action… C'est lent ! Alors que j'en arrivais à la moitié du livre, l'action commença vraiment, avec quelques courses poursuites assez sympathiques. Sauf que j'avais un mauvais pressentiment : soit, le livre était le début d'une saga, sois, la fin allait être bâclée. Et j'ai vérifié, ce livre est bien un one shot ! Et ce que je redoutais arriva : la fin est bouclée, et beaucoup trop prévisible.
Enfin pour finir, je pense qu'il est peut-être un bon livre pour une personne qui débute dans ce genre de livre. Sinon je vous le déconseille.
Un récit trop prévisible à mon gout. Une fin mal préparée et précipitée.
Un livre à lire sans avoir trop d'attente. Surtout, ne vous dites pas que vous allez le lire parce qu'il aurait prédit une pandémie ! Cela est pour moi une pub éhontée. Je pense que j'aurais pu l'apprécier autrement s'il n'y avait pas eu autant de bruit pour rien autour de ce livre.

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Lors du premier confinement ,j'ai entendu parlé de ce livre datant de 1980, qui n'était plus édité et dont l'auteur passait pour un prodige d'anticipation, un visionnaire de génie car il parlait d'un virus crée dans un laboratoire de Wuhan ,le Wuhan 400.Le désir de le lire est devenu impérieux et comme , par miracle le livre a, à nouveau, été réédité...
Et là, grosse déception,l'écriture est précieuse, les dialogues entre les deux protagonistes, Tina et Eliott,sont dignes du réinvestissement d'une longue thérapie de couple. Il n'y a pas véritablement de rythme, ni de rebondissement, et ce fameux virus venu de Wuhan n'apparait furtivement que dans les 10 dernières pages.
Il est vrai qu'en le lisant de nos jours et dans les conditions actuelles on s'attend à mieux...
Voilà pourquoi cette critique n'engage que moi et est à la hauteur de ma déception.
J'espère tout de même que ce livre a trouvé ses lecteurs.
Toujours est-il que pour le judicieux service de communication de l'auteur et de l'éditeur, ce fût , je pense, une bonne opération.
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