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Michel Pagel (Traducteur)
EAN : 9782266080156
475 pages
Pocket (02/02/2006)
3.76/5   189 notes
Résumé :
Dés leur arrivée dans Snowfield, petite station de montagne sans histoires, Jenny et sa soeur Lisa ressentent une impression de calme étrange, surnaturel. Le premier cadavre qu'elles découvrent dans la maison est celui de Hilda, la femme de ménage. Les yeux exorbités d'horreur, la chair noire et boursouflée. La maison voisine est déserte, le souper encore chaud sur la table. Terrorisées, les deux jeunes femmes se précipitent à la boulangerie pour y chercher des seco... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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C'est ma quatrième rencontre avec Dean Koontz, et elle est encore meilleur que les précédentes qui étaient déjà pas mal du tout.
Jenny est médecin dans la petite station de montagne de Snowfield, elle revient accompagnée de Lisa, sa petite soeur dont elle aura désormais la charge après le décès de leur mère. Très vite une ambiance étrange s'installe, le village semble désert et le silence qui y règne est assez inquiétant. En entrant chez elle, Jenny découvre le cadavre d'Hilda, sa gouvernante, le corps présente des caractéristiques surprenantes, tout médecin qu'elle est, Jenny est incapable de déterminer la cause du décès.
En voulant prévenir la police, elle constate que le téléphone ne fonctionne pas, elle décide de sonner chez les voisins qui ne répondent pas, bien que la lumière soit allumée. Ne trouvant pas cela normal, elle se résout à entrer, il n'y a personne bien que le repas soit encore chaud sur la table...
Dean Koontz va se révéler extrêmement doué pour faire monter un suspense étouffant et une angoisse palpable, le tout avec un timing parfait. le scénario va se révéler captivant sur la thématique de la disparition en masse d'une part, et aussi intéressant sur la psychologie humaine et les croyances sur les mythes et légendes.
Le talent de l'auteur va s'exprimer de belle façon car il va nous tenir en haleine jusqu'au bout sans nous lasser, j'ai trouvé la conclusion plutôt habile et surtout très cohérente, ce qui n'est pas évident avec ce genre de scénario.
Pour conclure, je n'ai pas vu passer le temps de cette histoire aux allures de "page turner".
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J'ai régulièrement envie de faire une pause avec les romans classiques ou les polars pour un bon roman d'épouvante bien distrayant.
Je ne crains pas les monstres, pas plus que les fantômes, les créatures infernales ou les psychopathes armés de n'importe quel outil tranchant, acéré et dégoulinant de sang.
J'aime les ambiances angoissantes, les bruits bizarres, les maisons vides et sombres, les nuits de pleine lune, les cris d'animaux dans la forêt et les odeurs putrides.
J'ai donc choisi de découvrir « Spectres » dont ni le titre, ni la quatrième de couverture ne permettait vraiment de deviner le thème principal de cette histoire.
Je me suis donc embarquée à l'aveugle dans une intrigue palpitante, qui mêle des disparitions massives dans un village de montagne américain, des meurtres abominables, un mystère historique et scientifique, des références à des mythes et légendes, de l'action, des personnages sympathiques et des dialogues un peu ridicules parfois, il faut bien le dire.
Mais qu'importe les petits défauts de ce roman, je l'ai dévoré malgré les cris effroyables poussés par les victimes, malgré l'atmosphère lugubre, lourde et terrifiante, malgré la peur qu'on ressent à chaque page, malgré le dégoût à la vue de certaines choses…
Un très bon roman, avec un suspense grandissant, des actes héroïques, de la terreur pure, de l'humour et un côté historico-mythologique assez sympa.
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Spectres, tout un programme que ce titre.
Un livre classique d'épouvante, ceux qui me connaissent savent que ce n'est pas du tout mais pas du tout ma tasse de thé. Défi oblige, j'ai relevé celui de Senna.
Et ma foi, j'ai bien aimé. L'intrigue, les personnages, l'époque mais alors pas du tout la Chose, le Ça qui fait peur… Pas beau, pas propre, cruel, sadique et toutim !!!
Vous me direz c'est le but d'un livre d'horreur.
Jenny jeune médecin à Snowfield, rentre chez elle avec sa jeune soeur qu'elle vient de recueillir suite au décès de leur mère.
A peine mis les pieds dans la petite ville montagneuse, tout va de travers, tout est silencieux, vide, oppressant. le début de leur cauchemar commence.
S'y ajoutera la venue du shériff du comté : Bryce Hammond, ses adjoints Tal, Gordy, Jake, Frank, Stu. Tout ce petit monde va rejoindre la petite ville pour le meilleur et pour le pire, surtout pour le pire.
Rien ne peut arrêter la bête, Ça, la chose, rien de défini sauf que c'est le mal incarné.
J'ai bien aimé l'intrigue en elle même, le suspens, la psychologie des personnages, les interactions entre eux, leurs réactions face à la peur, et l'incertitude. C'est bien écrit, on se laisse prendre au jeu, car Ça joue…
Par contre vous l'aurez deviné, j'ai fermé les yeux sur les descriptions un peu trop glauques et gluantes, c'est pas bon du tout pour mon petit coeur.
Merci Senna pour ce choix, je suis vraiment sortie de ma zone de confort, je ne dis pas que je relirais un livre d'horreur facilement, mais celui-ci est à peu près passé ;-)
J'y ai trouvé des réminiscences de Ça de Stephen King que j'ai lu quand j'étais plus jeune, et oui auparavant ça me posait moins de problèmes. Dans la narration les personnages nomment la chose « Ça ».

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Jenny, jeune femme médecin vient avec sa soeur adolescente, Lisa dans la petite station de Snowfield.
Ce qu'elles découvrent dans la cité apparemment abandonnée est épouvantable ; Snowfield est victime d'une attaque terrifiante, mais de quelle nature ?

Etant de plus en plus sensible au style d'écriture, je ne peux pas dire que de ce point de vue Spectres soit une oeuvre remarquable.
Le style est assez plat, les dialogues pauvres, il faut dire, à la décharge de Dean Koontz, que la traduction ne parait pas particulièrement soignée.

Quant au suspense, il est bien mené, et participe, surtout au début du roman à l'intérêt que l'on peut lui porter.

Dans mon cas, ayant vu l'adaptation cinématographique (Phantoms, avec Petre O'Toole, scénarisé par Koontz lui-même) la surprise était un peu émoussée.

Quoiqu'il en soit Spectres reste un roman de genre d'un niveau très honorable et que l'on peut recommander.
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La doctoresse Jenny et sa soeur Lisa parviennent à Snowfield, petite bourgade de montagne dans laquelle Jenny exerce.
Dès leur arrivée, quelque chose cloche : pas un bruit. Un calme surnaturel règne en lieu et place de l'activité humaine ordinaire. Lorsque les deux soeurs vont commencer à visiter les maisons, ce sont des visions d'horreur qui vont marquer leur périple.
Partout règne la mort, une mort orchestrée, presque cadencée comme un coeur qui bat et si Jenny ne fait plus de bruit, c'est désormais parce qu'elle craint d'être entendue...

"Spectres" est un roman qui porte bien son nom, qu'on en ferait presque des cauchemars.
On plonge littéralement dans un suspense prenant avec une ambiance très spéciale. L'ensemble des personnages sont attachants et crédibles, que ce livre plaira sans conteste, aux amateurs du gore (comme moi) pour ces scènes violentes avec des membres coupés, des décapitations et j'en passe.
Sur certains passages, l'auteur fait allusion a des disparitions : l'évaporation des populations mayas, un mystérieux abandon d'un village esquimau, la perte inexpliquée de milliers de soldats espagnols en 1711, ainsi que des
bataillons chinois en 1939 et encore d'autres cas. Ce sont des évènements historiques et authentiques, de quoi vous donner une bonne chair de poule.
Un huis-clôt d'une très rare intensité qui possède le mérite de devoir être solutionné pour pouvoir dormir sur ses deux oreilles. Pour cela, pas d'alternatives : il faut le lire et le terminer.
Un véritable pur joyau à ne mettre que dans des mains averties. Je vous le recommande très fortement et sans aucune hésitation.
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Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Il existe un certain type d'hommes dotés d'une grande vitalité, adorant l'action, bénéficiant d'un charme indéniable quoique superficiel, dont les vêtements sont plus chers que ne leur permettent leurs moyens, qui ne possèdent pas un seul livre, qui ne semblent pas avoir d'opinion définie en matière de politique, d'art, d'économie, ni sur n'importe quel autre sujet profond, qui ne sont pas religieux hormis quand le malheur les accable ou lorsqu'ils désirent faire étalage de leur piété, qui sont bâtis en athlètes mais méprisent toute activité aussi saine que l'exercice physique, qui gaspillent leur temps libre dans les bars, qui trompent leur femme par habitude, qui sont impulsifs, peu fiables, et toujours en retard à leurs rendez-vous, dont les buts sont vagues et irréalistes, qui dépassent fréquemment leur autorisation de découvert, qui mentent au sujet de l'argent, qui empruntent tôt et remboursent tard, qui exagèrent tout, qui "savent' qu'ils seront riches un jour mais n'ont aucun projet spécifique afin d'acquérir cette richesse, qui ne s'inquiètent que d'eux-même et souvent lorsqu'il est trop tard. Il y a des hommes comme cela, ils existent et Fletcher Kale en était un parfait représentant.
Bryce en avait vu d'autres, semblables. Ils avaient toujours le regard plat ; on ne lisait strictement rien dans leurs yeux. Leur visage exprimait l'émotion qui leur semblait convenir au moment, mais leur expression était légèrement trop "juste". Lorsqu'ils faisaient preuve d'intérêt pour qui que ce fût, hormis eux-même, leur voix avait une très nette sonorité hypocrite. Ils ne s'embarrassaient ni de remords ni de morale, ne s'encombraient ni d'amour ni d'empathie. Souvent, ils menaient une existence destructrice mais socialement acceptable, ruinant et mortifiant ceux qui les aimaient, brisant la vie des amis qui les croyaient et se fiaient à eux, trompant la confiance mise en eux, mais ne franchissant jamais la frontière qui les séparait des actes criminels. De temps à autre, pourtant, un tel homme allait trop loin.
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Henderson fronça les sourcils, se leva et se dirigea vers la porte en ajustant son revolver sur sa hanche droite. Il poussa le battant séparant le " toril " de la zone réservée au public et avait presque atteint la porte quand il entendit un bruit dans le bureau derrière lui.
Impossible, il avait passé la journée seul et, depuis le début de la semaine précédente, les trois cellules étaient vides. La porte de derrière ― autre moyen d'accès à la prison ― était verrouillée.
Cependant, quand il se retourna, Henderson s'aperçut qu'il n'était plus seul. Et, brusquement, il ne s'ennuya plus du tout.
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Le vent léger agitait doucement les arbres, sur un rythme de berceuse ; le chuchotement qui en résultait était semblable aux doux soupirs et aux murmures rêveurs d'un millier d'enfants plongés dans un sommeil paisible.
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- "Les seuls vrais démons sont peut-être les êtres humains. Pas nous tous. Pas l'espèce dans son ensemble. Seulement les malades qui, pour une raison ou pour une autre, n'acquièrent jamais l'empathie ni la compassion. Il est possible que le mal qui imprègne les êtres humains se soit pas un reflet du Diable, mais le Diable soit un reflet de la sauvagerie et de la brutalité de notre propre race. En fait, nous n'avons peut-être que... créé le Diable à notre image, tout simplement."
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Je ne suis plus une enfant
— Mais tu n'es pas non plus une adulte. Tu es une adolescente.
— Je suis une jeune femme.
— Jeune ? Oui. Femme ? Pas encore.
— Oh, la vache.
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Videos de Dean Koontz (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dean Koontz
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