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Critique de Varaha


Laura, une femme brisée, une mère effarée ; Haldane, un inspecteur plein de bonnes intentions. Voici les héros qui peuplent le début de ce roman, créant ainsi une entrée en matière imprégnée de stress et d'angoisses. Tout ce qu'il faut pour m'accrocher à une lecture.

« Le regard de Mélanie restait distant, vitreux, mais elle leva la main et mit son pouce dans sa bouche. »

Et Mélanie, troisième protagoniste, fillette enlevée à trois ans, retrouvée après six longues années de torture, qui s'apprête à livrer un combat contre tous les monstres, réels ou non, qui la hantent.

La façon dont l'action se déroule nous tient en haleine tout au long du récit, en partie grâce à l'astuce de l'auteur qui narre à tour de rôle ce qui arrive à Laura et l'avancée dans l'enquête de Haldane. Cette alternance en est presque frustrante tant on est avide d'en savoir plus d'un côté comme de l'autre.

« Ils avaient en commun une dévotion pour leur travail touchant au fanatisme, un grand sens du devoir et une tendance excessive à l'autocritique. Des qualités de plus en plus rares dans un monde tous les jours plus cynique, égoïste et complaisant. »

L'homme a-t'il un plus grand ennemi que lui-même ? C'est la question que je me suis posée en finissant cette lecture.

« « L'oubli est le début de la guérison. » »
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