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sur 111 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En 1989, l'ingénieur Joshua Hopper à l'aide de Gris, seul témoin de l'affaire, se rend à la frontière entre les États-Unis et le Mexique pour comprendre cette histoire de chantier ferroviaire qui, dans les années 50 a englouti des millions et employé des milliers d'hommes sans que l'on n'en trouve la moindre trace.
Je pense que j'aurais du lire la quatrième de couverture avant de commencer le roman, parce que je n'ai vraiment pas compris grand chose au début.
A part l'histoire de George Bernache, ingénieur chargé du chantier et de sa femme Florence, le reste m'a complètement dépassée.
Il est dommage que tout soit écrit d'une manière aussi décousue, parce que c'est bien écrit sinon.
Et l'histoire, quand on la comprend enfin est très intéressante, passionnante même.
Je pense que le le relirai dans quelques temps, n'ayant plus toutes ces incompréhensions, pour en savourer la profondeur, la réflexion et la poésie.
Parce que c'est un roman fort que j'ai laissé m'échapper en grande partie.
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"Ce chantier ne sert à rien, c'est juste un masque".

Un mystérieux chantier à la frontière mexicaine, dirigé par un ingénieur français et sa femme, les Bernache, qui sert de camouflage à la construction d'un oléoduc secret. "Il semblait que Georges et Florence Bernache avaient tout comme leurs hommes été engloutis par le chantier." Mais en réalité, ce chantier n'est pas à un chausse-trappe près, puisqu'il dissimule bien d'autres enjeux - trafic de pièces archéologiques qui se volatilisent, migrations clandestines, refuge d'opposants politiques - et paraît dévorer tous ceux qui l'approchent de près ou de loin, les perdant dans les galeries innombrables d'un plan délirant et tortueux de conte de fées, élaborant une société de front pionnier, d'un type tout à fait nouveau, organisé par quelques "hommes-couleurs".

"Le tunnel abritait le chagrin des hommes et leurs espoirs croissant continûment."

Piège mortel autant qu'horizon d'espérance, le tunnel qui étend progressivement ses complexes ramifications ne perd jamais, au cours du récit de Gris, l'un des ouvriers, son ambivalence symbolique et magique. Dans un roman à échos, aussi sinueux que le tunnel lui-même, aux réminiscences fortes, Cloé Korman investit le récit d'une écriture savoureuse, qui éclate comme un fruit mûr dans la sensualité de la chaleur du désert mexicain, ce qui en fait un roman incroyablement riche et profond, dominé par la poésie, lumineuse ou macabre.

"Vient l'époque où ils sont près du but. Mais l'autre pays qu'ils approchent, et qu'ils cherchent depuis si longtemps, ne leur ouvre pas des bras feuillus et tout chargés de fruits, ni même ne leur présente un front loyal ; il ruse et se dérobe."

Difficile dès lors de lâcher de roman pourtant difficile à certains égards et sans réelle continuité narrative. Savamment décousu, Les hommes-couleurs perdent et retrouvent successivement un lecteur désorienté, mais envoûté par ce lieu magique et secret, mise en scène géniale de la figure de la frontière.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Quand on vit au Mexique dans les années 1950, quand on n'est pas né dans la sphère au pouvoir et qu'on traine sa misère au quotidien, surtout si on vit pas très loin du Nouveau Mexique à vol d'oiseau on n'a qu'un seul rêve passer coûte que coûte la frontière américaine et aller vivre aux USA.
Profitant d'un chantier financé par les usines Pullman , dirigé par les Bernache Georges l'ingénieur français er Florence l'architecte américaine .,une émigration souterraine va s'instaurer:point de départ Minas Blancas , point d'arrivée quelque part dans le désert du Nouveau Mexique.
C'est Gris , seul témoin encore vivant de cette épopée , qui relate les évènements à Joshua Hopper envoyé de la compagnie presque 30 ans après....
Cloé Korman nous emmène dans cette aventure à mi chemin entre une réalité plausible et une utopie , l'écriture est sobre , certains passages sont magiques d'autres manquent de soufle quelques uns sont à la limite incompréhensibles . Récompensé par le prix du livre inter 2010 ce roman se lit sans déplaisir...
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En 1989, l'ingénieur Josh Hopper est envoyé à Minas Blancas au Mexique pour enquêter sur un vieux dossier de l'ancienne firme américaine Pullman. Au début des années 1950, la Pullman commanditait officieusement la construction d'un tunnel sous le désert pour acheminer du pétrole du Mexique aux Etats-Unis. Supervisé par les époux Bernache, le chantier fut loin d'être rentable.Pourtant, pendant plus de 20 ans, les ouvriers n'ont cessé d'affluer. Unique ouvrier retrouvé, Gris Bandejo entreprend de révéler à Josh l'étrange histoire de ce chantier.

Aborder,dans un 1er roman, le thème des migrations et des passages clandestins du Mexique aux USA, était un pari audacieux qui aurait pu tourner court. La jeune C. Korman s'en sort pourtant bien et avec les honneurs (Prix Inter 2010).Son sujet traité avec fraîcheur, spontanéité et fantaisie manque un peu de cohésion et d'harmonie mais l'ensemble du roman n'en reste pas moins très agréable. L'atmosphère onirique qu'il dégage et la singularité de son propos mêlées à l'histoire attachante de la famille Bernache en font un livre plein de charme.
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un premier roman très ambitieux ; le réalisme magique cher aux romanciers latinoaméricains n'est pas, ici, toujours convaincant.
On se perd parfois dans le récit :plutôt que de de se laisser emporter, on se pose des questions. Les qualités d'écriture, l'originalité du sujet,nous "accrochent" malgré tout .
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Dans les années 50, l'ingénieur français Georges Bernache et sa femme Florence sont chargés par l'entreprise américaine Pullman de superviser la construction d'un tunnel qui servira à transporter du pétrole du Mexique aux Etats-Unis. Un chantier pas vraiment rentable qui occupera pourtant des milliers d'hommes. Et pour cause, le couple « détourne » le projet, permettant ainsi pendant des années à des Mexicains de rejoindre les Etats-Unis via un tunnel secret. (...)
Lien : http://lencreuse.over-blog.c..
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C'est une histoire de va et vient entre l'obscurité de galeries souterraines et la lumière aveuglante du désert mexicain. Georges Bernache, un ingénieur français en charge de la construction d'un métro à Mexico, s'éprend d'une Américaine...
Lien : http://www.goodnightmary.fr/..
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1989. L'ingénieur canadien Joshua Hopper, travaillant pour la société Bombardier, grand constructeur d'infrastructures de transport, doit enquêter sur un ancien chantier ferroviaire qui a englouti dans les années 1950 des sommes considérables et mobilisé des milliers, sans pour autant laisser la moindre trace derrière lui. Il retrouve le nom d"un ingénieur français, Georges Bernache, qui a dirigé les travaux sans que le moindre rail ne soit posé, mais sinon rien d'autre. A New York il va découvrir un autre témoin en la personne de Grís Bandejo, un ancien travailleur du mystérieux projet mexicain. Ce dernier va lui raconter une histoire des plus étranges, entraînant Joshua à Minas Blancas, une petite ville au sud de la frontière entre les Etats-unis et le Mexique, là où le projet a eu lieu, mais où celui-ci a été détourné. Pendant des années les ouvriers ont construit un immense tunnel destiné à les conduire aux Etats-Unis.
Joshua découvre peu à peu la vie de ces deux expatriés, isolés avec leurs enfants au milieu d'une foule mexicaine qui les fascine et les inquiète. Entre les murs du jardin des Bernache, miracle de verdure dans ce paysage pierreux, leur fille Suzanne et leurs jumeaux grandissent avec bonheur sous le regard de l'aîné, Niño, enfant adopté aux airs de dieu aztèque. Mais bien qu'ils soient complices de l'entreprise des clandestins, Georges et Florence savent aussi qu'elle risque à tout moment de les détruire.

Premier roman de Cloé Korman, Les hommes-couleurs paraît en 2010 et convainc immédiatement une bonne partie de la critique. le roman est en effet ambitieux. Korman entraîne le lecteur dans cette ample fresque familliale qui débute dans le Mexique des années 40 sur les pas d'un ingénieur français et de sa femme Florence qui débutent un faux chantier ferroviaire dans l'espoir de conduire les migrants mexicains vers l'espoir américain et où le destin d'une famille se mêle aux grandes migrations modernes. le sujet est ambitieux, comme on l'a dit, mais surtout bien vaste, et difficile pour l'auteur âgé que de vingt-six ans et dont ce n'est que le premier roman, d'en faire tout le tour sans laisser de lacunes. Korman se concentre à la fois aux personnages, à leur évolution dans le temps, au projet ferroviaire ainsi qu'à l'histoire plus vaste de l'époque. Cela fait beaucoup et le traitement qui en est fait ne convainc guère. le style d'écriture et la narration laissent également présager du meilleur, sans toutefois jamais l'atteindre
C'est dommage, tant le sujet de départ avait tout pour faire de Les hommes-couleurs un grand roman.

En bref, dans Les hommes-couleurs de Cloé Korman, tout est prometteur, mais il manque un petit quelque chose pour convaincre. Difficile à ce moment-là de s'y accrocher.
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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intéressant le thème exploité de ce roman, car toujours proche de l'actualité.
ici, un couple franco-américain est chargé de construire un tunnel reliant le Mexique aux USA et permettant à ceux-ci de recupérer du pétrole. En fait c'est l'immigration des hommes qui s'y développe.
Le couple est mêlé malgré lui à ce trafic et sa vie va en être bouleversée .
c'est une histoire intéressante mais j'ai peiné à lire ce roman, en raison du style employé.
de mon point de vue, le roman aurait gagné à plus de fluidité" dans son écriture
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sachant qu'il avait eu le prix Inter, ce livre m'a particulièrement attirée mais malgré une belle écriture et une intrigue originale, j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer jusqu'à la fin.
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