Lecture abandonnée une fois atteintes les 120 pages.
On n'en peut plus de cette énumération ennuyeuse de vilénies et autres bassesses humaines, étalées sans ironie, ni aucun style, comme une litanie qui se veut triste récit d'aventures...
On suit les errances d'un enfant se retrouvant orphelin dans la campagne (polonaise ?) durant la Seconde Guerre Mondiale ; sa malédiction : ressembler à un bohémien et pour cette raison, devant subir à longueur de chapitres, actes malveillants et de violence extrême, le tout décrit par un auteur très soucieux du détail lorsqu'il s'agit de faire état de l'ingéniosité humaine dans le domaine de la cruauté et du sadisme. Non pas que je fasse preuve d'hypersensibilité s'agissant de violence, mais lorsqu'un récit n'offre aucune respiration au lecteur et qu'il se contente de montrer la laideur du monde et des hommes sans même un quelconque "alibi littéraire", sans rien dénoncer, sans même faire preuve d'aucune fibre poétique, cela devient lassant et on a l'impression de lire un livre "inutile".
Pas d'empathie, et donc pas même émouvant, je passe à ma lecture suivante.
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Ce roman (publié en 1965) est quasiment insoutenable et sa lecture m'a demandé d’énormes efforts, car son sujet est des plus pénibles. Il retrace les tribulations d’un jeune Polonais qui a toutes les apparences d’un Juif ou d’un Tzigane, au cours de la seconde guerre mondiale. Pendant tout le récit, il ne cesse pas d’être exploité, persécuté, torturé, menacé de mort, à deux doigts d’être exécuté, par les villageois polonais et par les Allemands. Sans compter les scènes terribles dont il est le simple témoin. Une telle accumulation d’atrocités est insupportable et peut-être même contre-productive, à mon avis. Certes, les exactions ont été innombrables pendant ce conflit, mais le lecteur de "L’oiseau bariolé", lassé par toutes ces horreurs, en arrive à ne plus y croire. On ne peut pas "aimer" ce livre. Il faut noter que l'auteur, un Juif polonais réfugié aux USA, n'a jamais prétendu qu'il s'agissait d'une autobiographie.
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