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Danièle Laruelle (Traducteur)
EAN : 9782747027106
466 pages
Bayard Jeunesse (24/02/2011)
3.79/5   34 notes
Résumé :

La Terre a été détruite par une guerre sans précédent. Les hommes ont construit, sur une autre planète, une société où toute violence est interdite, et les conflits sont gérés par un jeu vidéo, Epic. Dans ce jeu, chaque citoyen a un alter ego virtuel dont les résultats définissent sa condition sociale. Avec ses copains d'enfance, Erik, 14 ans, va participer à un tournoi sur Epic qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Dans le monde où vivent Erik et ses amis, toute violence est proscrite et les conflits comme les requêtes sont gérés de manière virtuelle, dans le jeu EPIC. Beaucoup pensent que sans cela, les hommes basculeraient à nouveau dans les désordres qui ont poussé leurs ancêtres à fuir à travers l'espace... Pourtant, peu à peu, des voix s'élèvent pour dénoncer le pouvoir absolu détenu par le Centre des affectations. Ses membres tout puissants orientent en effet le jeu à leur guise et décident, seuls, du destin de chacun...
En choisissant un nouvel avatar, Cindella, une jeune fille bien plus rusée et séduisante que costaude, Erik se retrouve plongé dans une quête qui risque bien de bouleverser à jamais le jeu comme la réalité !

Encore une dystopie me direz-vous ! C'est vrai ! Cependant, l'originalité de ce titre est qu'il mélange virtuel et réel, quêtes épiques et réflexions politiques, fantasy et jeux vidéos... Un coktail détonant assez réussi.

Virtuel et réel puisque la partie se joue sur deux tableaux : le jeu, où il s'agit d'engranger le maximum de richesses afin de s'équiper au mieux pour combattre les champions du Centre des affectations et, la réalité, où Erik doit faire face à l'exil de son père et aux difficultés grandissantes des familles paysannes qui l'entourent.

Quêtes épiques ensuite puisque, dans EPIC, ils sont plongés dans un monde d'héroïc fantasy peuplé de créatures plus féroces les unes que les autres, de chevaliers, de sorcières, de guérisseuses, de princesses à délivrer, etc.

Réflexion politique enfin. Nos héros sont en effet confrontés à un système économique, juridique et politique qui les rassure mais finit par les annihiler. Ils devront choisir entre un monde exempt de violence où tout se règle de manière virtuelle et un monde de libertés où ils devront réapprendre à se prendre en mains...

"Fines facere mundo signifie "mettre fin au monde". Il existe un moyen de le faire, et le trésor que vous cherchez recèle un artefac crucial pour qui envisagerait de tout détruire, bien et mal confondus."

Cette mutation ne se fera pas sans mal. de nombreux ennemis se dresseront sur leur route... A commencer par ceux qui occupent le sommet de la pyramide...

"Epic n'était plus un jeu, le Centre des affectations en avait fait un instrument pour imposer sa loi et gouverner le monde réel en dépit du bon sens."

Aussi, cette révolution se vit à un rythme soutenu et on ne s'ennuie pas un seul instant tout au long de ces 467 pages, surtout que les chapitres sont courts et variés. le récit propose également une galerie importante de personnages, tant réels que virtuels. Vous y trouverez certainement votre champion ! Pour ma part, j'ai apprécié l'entité mystérieuse qu'Erik rencontre dans le jeu, à l'origine et la fin de tout, à la fois incarnation du bien et du mal, ...

Quant à la fin, elle laisse place à de nombreuses interrogations. A l'instar du vent de liberté qui a soufflé l'an dernier sur les pays du Maghreb et du Proche-Orient, les habitants de ce monde du futur auront-ils les moyens d'assumer leur destin ? Quel pourrait être l'après EPIC ?

Enfin, pour conclure, l'auteur, sans avoir l'air d'y toucher, égratigne les accros aux jeux virtuels qui finissent par se déconnecter de la vie...

"(...) Epic est une fiction (...) ! Pourtant, les gens passent des heures et des heures dessus pendant que le monde réel s'effondre. Il est urgent de se réveiller de ce rêve !"

Alors, prêts à vous lancer dans la quête ultime ?

Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Dans un monde post-apocalyptique, la vie est régie par un jeu inventé il y a bien longtemps : Epic. Même le gouvernement ignore certaines facettes de cet univers. Erik, 14 ans, va devoir décider de son destin dans la vie, via ce jeu. Au moment de choisir son personnage, il fait quelque chose d'inédit : il prend une fille, aventurière, dont tous les bonus sont misés sur la beauté. D'ordinaire, la force est privilégié... Une chose incroyable se produit alors : les PNJ interpellent la nouvelle Cindella, lui offrent des présents. le jeu lui-même, représenté par une entité jusque-là inconnue, décide de se confier au personnage... Aidé de ses fidèles amis, Erik va révolutionner le jeu, sous l'apparence de la belle et talentueuse Cindella.

Ce livre mérite amplement son nom ! On évolue entre réalité et jeu, dont l'utilité est complètement faussée par le gouvernement. Erik décide de tenter le tout pour le tout avec Cindella, et je n'ai pas été déçue ! Les personnages principaux sont attachants, tout comme leurs représentants dans le jeu. Avec ce livre, on réapprend à s'amuser dans un mmorpg, tout en prenant garde à ne plus se laisser envahir !

Petit_Chat.
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Déception à la lecture. J'avais été attirée par le résumé. le thème en soi n'était pas d'une grande originalité, mais promettait des développement intéressants autour du monde virtuel, de ses liens avec le réel, sur le totalitarisme et la manipulation aussi.

J'ai bien accroché jusqu'à la moitié du roman; ensuite je l'ai trouvé particulièrement convenu, caricatural, qu'il s'agisse des situations ou de la psychologie des personnages. C'est bien dommage car le début est mené très correctement, l'univers construit est personnel et intéressant, mais l'évolution de l'intrigue reste très décevante, volontiers didactique, et régulièrement bien-pensante. Certes c'est un livre et un thème qui "font réfléchir", mais cela ne fait pas oublier la médiocrité de toute cette seconde partie.
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Le monde tel que nous le connaissons n'existe plus, la violence et de nombreuses guerres ont causé sa perte. Les hommes vivent désormais sur une nouvelle planète où toute violence est interdite et où les conflits sont gérés par un jeu vidéo, Epic. Dans le jeu, chaque citoyen est représenté par son avatar. Les résultats dans le jeu définissent la condition sociale.

Mais chaque système a ses failles et si Epic se voulait au départ contre toute inégalité, force est de constater qu'aujourd'hui, ce sont les plus riches qui ont tous les pouvoirs. C'est pourquoi Erik et ses copains vont participer à un tournoi et défier les autorités.

Je lis peu de science-fiction mais ce roman mais j'apprécie de plus en plus les romans de dystopie - et puis, il faisait partie de la sélection du prix Farniente ! Fan de jeux vidéos, Epic avait tout pour me plaire et m'a assez plu. Seul regret - comme souvent avec ce genre littéraire - j'aurais bien aimé que l'idée soit un peu plus creusée. Je l'ai déjà dit mais je suis une grande curieuse et je voudrais tout savoir des origines aux dysfonctionnements actuels. Malgré cela, l'histoire se tient et tient bien le lecteur. A lire !
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Acheté à un prix absolument dérisoire, je ne m'attendais pas à grand chose de ce roman. Raté. Mais je tiens tout d'abord à souligner le magnifique travail éditorial sur l'ouvrage, regardez ces magnifiques couvertures, touchez ce papier doux et épais. Un plaisir pour les yeux, en plus d'être un plaisir pour l'esprit.

Conor Kostick a une prose merveilleuse, plutôt simple mais avec des échos poétiques qui touchent le lecteur, qu'il soit jeune ou vieux. Dans la prose d'Epic, tout est irréprochable. Les dialogues sont utiles, le vocabulaire employé est à la porté du jeune lectorat et ce sans leur mâcher le travail !

Oui, Epic est le genre est le genre d'ouvrage jeunesse que j'apprécie tout particulièrement : il ne prend pas ses lecteurs pour des idiots du fait de leur jeune âge. Un livre intelligent ! Il est vrai que pour nous les plus grands, nous voyons cette intrigue couverte de facilités, trop centré sur nos lectures plus »adultes », plus complexes, plus réfléchis. Oui, il y a certes quelques grosses simplifications ; oui, tout va peut être un peu trop rapidement. Mais entre les mains avides d'un enfant, Epic peut être l'ouverture de séries plus complexes du genre.
Même si j'ai trouvé certains personnages très clichés, j'ai beaucoup aimé la leçon que nous fait l'auteur sur les genres. Une leçon subtil, maitrisée. Et le monde virtuelle qu'a bâti Conor Kostick est géant, dément. Un monde complexe, visuel, qui fait rêver. Y voir évoluer Érik, notre personnage principal, a été pour moi un pur plaisir. En plus des la leçon sur les genres, nous voyons dans ce roman des thématiques fortes comme l'amitié, le courage et surtout la famille, Epic met également en garde le lecteur sur les facilités de tomber dans de la propagandes, dans du despotisme.

Epic est un roman que je conseillerais aux enfants qui veulent faire leurs premiers pas dans le genre, dans le fantastique et la science-fiction. Mais attention, les plus vieux pourraient trouver ce monde et ce récit un peu fade et facile. Néanmoins, Epic est un très bon livre jeunesse.
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je ne suis pas fou, petite demoiselle. Pas plus que je ne suis endoctriné par les maximes dont on vous gave. J'ai lu de nombreux livres. C'est un passe-temps courant parmi les exilés. Et j'ai conclu de mes lectures que la violence n'était pas toujours mauvaise.
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