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Une enfance japonaise tome 1 sur 2

Kotimi (Autre)
EAN : 9782355046247
163 pages
Rue du Monde (17/09/2020)
4/5   20 notes
Résumé :
Huit histoires étonnantes pour découvrir une famille, un maître d'école, un chat, un marchand de poissons rouges, un fabricant de taïyakis… et tout un monde !

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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le tome 2 de cette série qui nous a fait tomber sous le charme de l'univers de Momoko. Après avoir partagé les vacances de cette petite fille japonaise, nous brûlions d'envie d'en savoir plus sur elle et de lire le premier tome qui lui est consacré. Les huit épisodes qui composent cet album ont ravi mes deux moussaillons (13 et 11 ans) et leurs deux cousines (10 et 8 ans) : rares sont les livres que je peux encore leur lire à voix haute et qui les mettent tous d'accord !

Les aventures de Momoko ont quelque chose d'universel, de familier – il faut croire qu'au Japon, les enfants ne sont pas si différents. Eux aussi, ils sont en effervescence la veille de la rentrée et espèrent ne pas trop se faire remarquer. Ils adorent inventer les jeux les plus fous, rêvent d'adopter un animal. Et balancent entre tendresse et agacement à l'égard de leur petite soeur.

Et en même temps ces 163 pages nous font découvrir toutes sortes de curiosités japonaises réjouissantes : la distribution de chapeaux jaunes lors de la cérémonie de rentrée, la cérémonie du thé ou encore les taïyakis, appétissantes pâtisseries en forme de poisson.

Les illustrations de Kotimi insufflent à l'ensemble une énergie et un charme enfantin irrésistibles. En prenant le temps de les contempler, on profite des détails qui étoffent le décor japonais et surtout des expressions hilarantes de Momoko et de ses copines.

Un très bel album, divertissant et dépaysant. Parfait aussi pour débuter la lecture en solo à son rythme, avec la possibilité de faire une pause entre les histoires. Il va de soi que nous avons accroché notre Térutérubôzu à la fenêtre pour qu'un troisième tome paraisse bientôt !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Récit autobiographique en images de l'enfance de l'auteure au Japon dans les années 70.
Le dessin est très simpliste comme s'il était réalisé par un enfant de l'âge de Momoko, le personnage principal. Toutefois l'auteure a su rendre ces dessins très expressifs et ils accompagnent le texte de façon très judicieuse. J'ai passé un agréable moment au fil de ces pages, m'imprégnant d'images d'un quotidien fort différent du nôtre.
Il ressort une grande douceur, de la bienveillance et de l'écoute. La jeune soeur de Momoko a un handicap mental. Malgré les difficultés pour jouer avec elle, les frustrations que cela peut engendrer, on ressent l'amour que Momoko porte à sa soeur.
Cet ouvrage s'adresse à un très jeune lectorat qui débute la lecture. C'est un beau compromis entre la bande dessinée et le roman, avec tout de même plus de 160 pages à parcourir. Une belle façon d'élargir l'horizon culturel tout en lisant une histoire sympathique.

L'exemplaire que j'ai reçu a un défaut : il manque la première page ainsi que le premier chapitre. Je remercie cependant les éditions Rue du Monde pour l'envoi de cette bande dessinée singulière ainsi que Babelio pour l'organisation de la Masse Critique.
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Un joli (et épais !) album plein de tendresse qui conte des épisodes de l'enfance de Momoko, petite écolière japonaise , à commencer par son entrée au CP manquée à cause de la varicelle. Puis les jeux avec sa petite soeur Monaco, vraisemblablement autiste, sa première cérémonie du thé animée sa grand-mère, ses gateaux préférés.

Une jolie histoire sur l'enfance et un bon moyen pour les jeunes lecteurs d'en apprendre davantage sur le Japon et ses coutumes. Les recommandations des libraires étaient bien justifiées !
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Kotimi a grandi dans le Tokyo des années 70, entre école, marché et maison familiale. En huit récit courts, que l'on pourrait qualifier de nouvelles graphiques, elle nous y emmène et nous fait partager le quotidien familial de Momoko, son double littéraire : la varicelle, la petite soeur handicapée mentale perdue au marché, la première année d'école, les jeux, les copains…
La vie d'une petite Japonaise des années 70 est parfois comparable à celle d'un petit Occidental des années 2020, parfois elle diffère, mais les deux partagent les mêmes difficultés, les mêmes craintes, les mêmes moments joyeux. Les petits riens du quotidien ont toujours beaucoup d'importance pour les enfants, quelle que soit leur culture, quelle que soit l'époque. Les papas sont encore parfois accaparés par leur travail, les grandes soeurs sont toujours protectrices, surtout si leur cadette est en difficulté, les parents sont toujours aussi gênants lorsqu'ils s'immiscent dans la vie scolaire des enfants…
Par contre, nos jeunes lecteurs découvriront la cérémonie du thé, les menus bizarres (surtout au petit-déjeuner !), les échoppes typiques du marché, l'ameublement minimaliste des maisons, un savoir-vivre différent.
Le talent d'illustratrice de Kotimi est une autre grande qualité de ce gros album qui se déguste par chapitre ou se dévore en un plantureux festin : toute en finesse, humour, tendresse - sans mièvrerie -, l'illustration aide le jeune lecteur à se sentir « chez lui » dans le quotidien de Momoko.
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L'autrice nous raconte sa propre histoire et a choisi 8 histoires issues de son passé et qui l'ont marquée.

– Mon inoubliable entrée en CP : Momoko doit faire sa rentrée au CP, malheureusement, des boutons de varicelle apparaissent et elle est contrainte de rester chez elle, mais elle nous partage ce qu'elle sait de ce premier jour de rentrée.
C'est l'occasion de découvrir la tradition des rentrées scolaires : la cérémonie, le premier jour d'école et surtout le matériel que les enfants reçoivent (brassard, chapeau, protection pour le cartable tout de couleur jaune, et la boîte de mathématiques qui a titillée ma curiosité).

– le dimanche où j'ai découvert papa : le papa de Momoko travaille beaucoup et ne la voit quasiment pas. le dimanche, il va jouer au golf et ce jour-là, il emmène sa fille.
Je m'attendais à ce que le papa joue sur un green, comme on le voit souvent dans les séries américaines et pas du tout. C'était surprenant et chouette de découvrir ainsi ce sport.

– La journée de monsieur Poissons Rouges : une tranche de vie de Momoko. Petit-déjeuner, visite d'un chat errant, cache-cache entre enfants et enfin la rencontre avec le vendeur de poissons rouges.
Une petite histoire sympathique qui nous plonge dans l'ambiance toute nippone avec le repas typique, le décor du terrain de jeu des enfants, et les fameux poissons rouges qu'on retrouve souvent dans les mangas lors de festivals d'été.

– Minako, ma petite soeur : on découvre la vie avec Minako, cadette d'un an de Momoko, et qui souffre d'un retard.
Un sujet loin d'être évident à traiter pour des enfants, mais l'autrice a su en parler de manière simple.

– La visite des parents à l'école : le titre du chapitre en dit long. La maman de Momoko vient avec Minako et cela ne se passe malheureusement pas bien.
C'est sympa de découvrir l'envers du décor : les parents doivent venir, tout est préparé à l'avance et répété en amont. Un chapitre qui rend aussi le personnage de Momoko plus attachant.

– La cérémonie du thé chez ma grand-mère : une cérémonie très ritualisée au Japon, un peu long pour la petite Momoko.
Pour avoir déjà assisté à une cérémonie du thé, je sais que le rituel est strict, mais intéressant. On découvre les gestes que doit faire celui qui reçoit le thé, mais pas comment il est préparé… c'est dommage.

– C'est l'heure du repas : ça se passe à l'école. On connaît tous les repas bento, mais dans cette histoire, il n'y en a pas. le repas se prend dans les classes, les tables sont bougées. Et ce sont des élèves qui se déplacent avec les chariots de nourriture et qui servent.
Je savais que les élèves participaient au ménage, j'ignorais qu'il en allait de même pour le service cantine.

– Ce jour de marché que je n'oublierai jamais : pendant que leur mère file faire des courses au milieu des étals du marché, Momoko et Minako doivent l'attendre devant l'échoppe du vendeur de taïyakis. Tandis que Momoko observe la fabrication des gâteaux poissons, sa soeur cadette se fait la malle.
Une petite histoire sympathique qui me rappelle des souvenirs personnels.

On termine cet album avec trois petites surprises, mignon mais sans plus.
J'ai trouvé cette lecture intéressante du point de vue du récit : un décor dépaysant, mais des histoires universelles d'enfants – chacun pourra s'y retrouver.
Le seul bémol en ce qui me concerne, ce sont les dessins. Un enfant de six ans aurait pu les faire – remarquez, c'est peut-être l'effet recherché afin que les enfants se reconnaissent dans ce style de dessin, ça rend peut-être les histoires plus authentiques pour eux, mais j'ai eu du mal.
J'ai bien aimé et j'ai passé un bon moment.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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critiques presse (1)
Ricochet
22 février 2021
Un vrai coup de cœur pour cet album poétique et hautement attachant.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un chat qui a l’air affamé ! Il ne quitte pas des yeux nos plats de poisson.
– Je peux lui en faire goûter un morceau ?
– Surtout pas ! me répond aussitôt papa.
Et maman ajoute :
– Ça lui donnerait de bien mauvaises habitudes.
Mais moi, sous la table, je lui offre la tête de mon poisson !
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Miam ! De très jolis gâteaux pour ma première cérémonie. Ca, j'adore !
Je veux bien assister à la prochaine cérémonie du thé, mais sans thé, juste pour manger les gâteaux.
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Le Japon d'aujourd'hui est bien différent de ce Japon des années 1970 dans lequel j'ai grandi, mais il lui ressemble beaucoup aussi ! Peut-être parce que les enfants sont toujours des enfants...
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