Suite de cette fresque historico familiale, les auteurs s'intéressent plus particulièrement à mai 68.
On y découvre le foisonnement des idées «progressistes», Communistes, Libertaires, Anarchistes, Trotskistes, maoïstes j'en passe et des pires, évidemment ne s'entendent pas voir se haïssent.
Souvent les dirigeants de ces groupes gauchistes sont devenus les dirigeants du monde actuel, car après la désillusion vient le reniement de soi et la quête du profit et de la «reconnaissance» prend le dessus.
Seules quelques figures ont résisté mais sont devenues marginales.(Faudrait pas vieillir!!).
On y reconnaît philosophes, publicitaires et dirigeants de grandes sociétés et ce n'est pas beau à voir..
Cette série prévue en 6 tomes est intéressante en sois elle veut faire passé un message.Je n'adhère pas à cette vision pessimiste, décliniste. Et surtout que le capitalisme est à l'origine de nos maux actuels. L'ultra-capitalisme est une horreur, un capitalisme encadré à taille humaine( à l'allemande d'il y a 40 ans ou à la française) associé à la démocratie est le moins mauvais des régimes. En tous les cas je n'en connais pas de meilleur...
Ce n'est que mon humble avis...
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Plus dynamique qu’Une Histoire de France #1, cet opus épouse le mouvement de cette révolte, abordant scènes de rue, débats au sein des facultés, etc. La réflexion se poursuit par l’évocation du mouvement des « nouveaux philosophes » donnant un peu de profondeur au discours qui ne s’arrête pas seulement à Mai 68, notamment en réfléchissant au paradigme médias / philosophie.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Les deux compères dépassent la dichotomie opposant bande dessinée historique et bande dessinée historienne, donnant naissance à un objet hybride et critique. Une réappropriation remarquable !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Interview du scénariste Thomas Kotlarek (avec Michel Onfray) et du dessinateur Jef pour la sortie de l'album Une histoire de France tome 1 La dalle rouge (Le Lombard)