Bienvenue dans une contrée où les démons vivent avec les hommes, où croiser une ondine est possible lorsque l'on mène les bêtes à l'alpage.
C'est le monde d'Ivan et Maritchka. Leurs familles sont ennemies mais ils se sont aimés depuis l'enfance. Mais la vie, cruelle, aime séparer les gens qui s'aiment…
Ce très court roman publié par les éditions noir et blanc date de 1911. Il nous entraine dans les terres des Houtsoules des Carpates. La vie est simple, austère mais teintée de magie et de sorcellerie.
C'est un roman qui offre une vision de ce que pouvait être la vie de telles communautés, comment elles percevaient le monde et les maux les frappant. Comment le surnaturel pouvait expliquer la mort d'un agneau ou le décès d'un proche.
De très belles descriptions de la nature traversent ces pages, dans ce roman qui plaira à ceux qui aiment lorsque le réalisme se teinte d'éléments fantastiques, même si bien évidement, pour les personnages ceci n'est qu'un élément de leur réalité.
J'ai aimé cette lecture, très dépaysante et qui, mérite une lecture attentive pour en apprécier toute la poésie.
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Une plume donnant accès à un dépaysement situé dans les terres les plus rurales d'Ukraine, dans lesquelles la vie s'écoule de toute sa sève, de toute sa lumière, sans frontières entre le moi et le dehors qui se confondent dans un être au monde météorologique et folklorique. Tout y est d'un impressionnisme teinté de romantisme finissant, chantant la fin de ces mondes reculés de l'âme où la poésie, la mort et la réalité se confondent dans les sédiments de ce qui constitue la vie, épaisse et boueuse comme le roc et la boue, fragile et fugace comme les fleurs et la lumière.
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Mélange de Roméo et Juliette et de Hamlet, rehaussé de sortilèges pagano-chrétiens ? Une famille, les Paliytchouk, est ennemie d’une famille voisine, les Houteniouk. Des 20 enfants, 15 périssent dans cet affrontement à coup de hache. Le jeune Ivan, 19e de la famille, effraie sa mère. La « diablesse » a-t-elle substitué l’enfant, car la génitrice n’a pas chassé le mauvais esprit de la khata (maison), installée au sommet de la montagne ?
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Veillée pour l'Ukraine.
diffusé le ven. 04.03.22 à 20h00 disponible jusqu'au 05.03.23 / 374 min /
https://www.france.tv/actualites-et-societe/magazines-d-actu/3153255-veillee-pour-l-ukraine.html
"En soutien aux artistes ukrainiens, Culturebox s'associe à l'appel à solidarité lancé par Stanislas Nordey, directeur du Théâtre National de Strasbourg et Lucie Berelowitsch directrice du Préau - CDN de Vire. En collaboration avec France Culture et Chaillot-Théâtre national de la Danse, dirigé par Rachid Ouramdane.
Cette veillée, présentée par Claire Chazal et Arnaud Laporte, propose plus de 5h de lectures extraites de "Les soirées du hameau" près de Dikanka de Nikolaï Gogol et en intégralité "Les chevaux de feu", conte ukrainien de Mykhaïlo Kotsioubynsky, par près d’une soixantaine d’artistes et de personnalités de la culture qui se relaient."
(Source France Télévision)
Ivan écoutait la voix fluette de la jeune fille et pensait que depuis longtemps déjà elle avait parsemé les montagnes de ses chansons, que les forêts, les champs à foin, les monts et les alpages les chantaient, les torrents les faisaient tinter et que le soleil les répercutait...Mais viendra l’heure où il retournera vers elle et où de nouveau elle rassemblera ses chants pour célébrer à leurs sons leurs noces...