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Nathalie Amargier (Traducteur)
EAN : 9782020477819
288 pages
Seuil (02/04/2004)
3.7/5   1393 notes
Résumé :
Traduit du russe (Ukraine) par Nathalie Amagier

Pour tromper sa solitude, Victor Zolotarev a adopté un pingouin au zoo de Kiev en faillite. L'écrivain au chômage tente d'assurer leur subsistance tandis que l'animal déraciné traîne sa dépression entre la baignoire et le frigidaire vide. Alors, quand le rédacteur en chef d'un grand quotidien propose a` Victor de travailler pour la rubrique nécrologie, celui-ci saute sur l'occasion. Un boulot tranquille ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (217) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 1393 notes
cela faisait déjà longtemps que j'avais noté le nom de cet auteur, et que je me promettais de découvrir un jour un ou deux de ses livres ...
c'est maintenant chose faite, à la faveur d'un échange avec une autre personne de Babelio ! qu'elle en soit remerciée

ce livre n'est pas forcément réservé aux amateurs de pingouins, du monde arctique, de Linux (et son célèbre Tux) ou de Biboundé ... mais le pingouin prend quand même un statut de vrai personnage, assez étonnamment
Micha le pingouin semble vite devenir comme un double de Victor, énigmatique, un peu dépressif ... Victor, lui, est quadragénaire, il est aussi très seul
c'est un écrivain et journaliste un peu raté, un peu dépressif, qui semble ne plus avoir de prise sur la vie, et à qui on propose un jour d'adopter un animal, le zoo n'ayant plus les moyens d'entretenir ses pensionnaires ni ses employés ... par un hasard donc, Victor adopte un pingouin, Micha, et croisera un jour la route de Pidpaly, un scientifique auto-proclamé "pingouinologue", l'employé du zoo qui s'occupait de son protégé et des autres pingouins

par un autre hasard, un jour, Victor se met à écrire des "petites croix", articles nécrologiques pour des personnalités, à ce détail près que tous ses "clients" sont encore vivants ... mais le journal lui a "commandé" les nécros ... aventures mi-burlesques, mi-désabusées, dans une Ukraine post-soviétique qui semble ne jamais se remettre d'une gueule de bois carabinée (la vodka délie les langues, réchauffe les coeurs, mais ne fait rien avancer), dans un univers de plus en plus flou, kafkaïen et parfois inquiétant ...
quelques personnages apportent quand même un peu de chaleur et de fantaisie à l'univers de Victor : Sergueï, Micha ("pas le pingouin, l'autre"), Sonia puis Nina ...

une lecture intéressante, j'ai maintenant envie de lire la suite de ces aventures
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« Le Pingouin » (Smert Postoronnevo, c. à d. Mort d'un étranger) est un livre écrit en 1996 par Andreï Kourkov, écrivain russe né à Saint-Pétersbourg en 1961. Sous un format réduit (274 pages), l'auteur nous raconte l'histoire de Victor Zolotarev, ancien journaliste au chômage et nouvellement préposé à la rédaction de nécrologies pour le quotidien « Les Nouvelles de la Capitales » (Stolitchnye Vesti).

Victor peinait à survivre lorsque le patron de ce quotidien lui a proposé d'entreprendre, sur sa commande, ce travail de rédaction : pas bien folichon comme boulot, mais très rémunérateur (au salaire mensuel de 300 dollars, il faut ajouter les nombreuses enveloppes remises sous le manteau par le commanditaire) ! L'argent permet bien vite à Victor de s'acheter le nécessaire, et même de nourrir correctement Micha, un pingouin récupéré au zoo de Kiev, zoo qui était au bord de la faillite. La vie s'écoulerait tranquillement si les nécrologies fleuries et élogieuses, écrites pour des VIP encore en vie (curieux, vous ne trouvez pas ?), ne coïncidaient avec la disparition, souvent par mort violente, desdites personnalités. S'agirait-il de crimes commandés par la mafia locale ? de règlements de comptes politiques ? de banale, l'histoire de Victor et de son pingouin prend vite une toute autre tournure et le suspense va grandissant au gré du ballet des limousines, des visites nocturnes d'individus non identifiés dans l'appartement de Victor, et des enterrements auxquels on le convie 'manu militari'. La fin est incroyable …

Sous cette apparence d'histoire pour les enfants (un pingouin, c'est si mignon !), Andreï Kourkov nous conte en fait deux autres histoires, à savoir celle d'un monde post-soviétique déboussolé, sans règles, où domine la loi du plus fort, et celle d'une véritable aventure humaine. Victor écrit des nécrologies qui finissent dans des tiroirs, comme les manuscrits de nombreux écrivains au bon vieux temps de l'URSS ; la ville est grise, en suspens au-dessus du trottoir avec des passants qui se hâtent comme s'ils redoutaient que les immeubles s'écroulent soudain ou perdent leurs balcons. Bon, c'est pas méchant comme dénonciation, mais attendez la suite : les prostituées se font descendre pour avoir manqué de respect à leurs clients (« c'est la vie, tout simplement »), des notables se mettent de l'argent plein les poches dans des affaires de privatisations, de transferts de capitaux sales vers des banques occidentales, de vente de matières stratégiques, de liquidation (sous forme de troc) de complexes militaro-industriels, de transport d'émigrants clandestins, de disparition d'avions donnés en location, de trafic d'organes, etc. Parfois, certains VIP se font prendre et sont liquidés pour l'exemple : « c'est chacun sa merde ». Dans ce monde-là, mieux vaut éviter de poser des questions si on tient à sa vie. Et Victor tient à la sienne depuis qu'il a tout pour mener une existence normale : une femme (Nina, nounou de Sonia), un enfant (Sonia, la fille d'un ami, malheureusement « liquidé ») et un animal de compagnie (Micha, le Pingouin). Et puis il y a l'amour que porte Sonia pour Micha, comme il y a l'amitié imprévue qui lie Victor à Pidpaly, pingouinologue cancéreux en phase terminale, comme il y a ce semblant d'amour qui va aller grandissant entre Sonia et Victor, puis entre Victor et Nina. Illusion provisoire de bonheur ou fusion artificielle d'éléments qui font en sorte que la vie semble valoir la peine d'être vécue ? Cette aventure humaine devrait permettre à Victor de supporter le monde brisé et incompréhensible dans lequel il est obligé d'évoluer, un monde qu'il faudrait nettoyer, entreprise ô combien délicate et périlleuse. L'étranger, c'est lui, c'est Victor : il ne peut se fondre dans ce moule post-soviétique qui l'enferme et qui ne lui propose qu'un avenir médiocre. Une issue ? Boire « pour que ça ne soit pas pire ; mieux, ça a déjà été » (page 99). Mais c'est une issue désespérée, réservée aux ivrognes, et Victor compte bien rester lucide. Il bénéficie de l'aide de Micha, son miroir, qui en impose par sa réflexion, son silence, son ennui, sa tristesse et ses choix. Mais Victor sera victime de sa propre naïveté ...

Splendide, bien écrit, avec de l'ironie et des touches d'humour comme s'il en pleuvait, des personnages au profil ciselé et une addictivité certaine. Je mets cinq étoiles et je recommande ce petit bijou de littérature absurde et russe qui vous fera penser aux écrits de Gogol.

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Pour seul compagnon un pingouin menacé de famine au zoo, à qui il offre généreusement bains froids et poissons surgelés, Victor après une carrière d'écrivain avortée est ravi de se voir confié un job dans un grand journal. Un travail lucratif et dans ses cordes qui va se révéler pas si tranquille que ça. En effet, par une coïncidence étrange, les personnalités dont il est chargé de rédiger par avance un papier pour la rubrique nécrologique meurent de mort violente peu de temps après...

Mêlant humour et tendresse, absurdité et réalisme, Andreï Kourkov n'a pas son pareil pour décrire la dérive violente et corrompue à l'extrême de la société ukrainienne post-soviétique, où seule la loi du plus fort semble subsister. Une situation laissant la population dans une grande déprime, que beaucoup pour survivre soignent par une alcoolisation qui parait sans limites.

« A chaque époque sa "normalité". Ce qui, auparavant, semblait monstrueux, était maintenant devenu quotidien, et les gens, pour éviter de trop s'inquiéter, l'avaient intégré comme une norme de vie, et poursuivaient leur existence. Car pour eux, comme pour Victor, l'essentiel était et demeurait de vivre, vivre à tout prix. »

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Par ces temps de canicule implacable, j'aurais bien suivi Victor Zolotarev, "le pingouin" en Antarctique !
Le "pingouin" est le surnom donné à Victor, un écrivain raté, qui va se trouver en contact de façon tout à fait inopinée avec la mafia ukrainienne car il est le propriétaire d'un véritable pingouin (plutôt un manchot d'ailleurs) dont se sont entichés un certain nombre des membres de cette organisation pour accompagner leurs défunts lors des enterrements.
Beaucoup de morts, en effet, dans de roman ! Et pas de mort naturelle... Tous ceux déjà pour lesquels Victor a rédigé une nécrologie sur la demande du directeur d'un journal de Kiev, qui va l'instrumentaliser pour couvrir une activité beaucoup moins recommandable : le "nettoyage" de certaines personnalités jugées "encombrantes" !
Cette intrigue est l'occasion pour l'auteur de dresser un tableau assez consternant de la société ukrainienne post-soviétique : corruption généralisée, surveillance permanente et souvent indécelable, délabrement de la médecine et des hôpitaux, violence sociale, pessimisme collectif qui ne trouve d' exutoire que dans l'alcool.
Voilà le cadre de vie de Victor, le prototype même de l'anti-héros, tellement il est difficile d'imaginer un homme qui soit moins acteur de sa vie. Uniquement préoccupé par sa survie, il accepte avec fatalisme le piège dans lequel il est tombé tout simplement pour le bonheur de se sentir vivant ! Et personne autour de lui, ni Sonia -une petite fille qui va lui "tomber du ciel", ni Nina, la jeune fille chargée de s'en occuper ne parviendront à le faire sortir de sa lucidité désespérée et de son auto-aveuglement. On a d'ailleurs l'impression dans tout le roman que toute relation affective est spoliée soit par la peur de mourir soit par la préoccupation constante de la survie au quotidien. Terrible constat !
J'ai pourtant regretté que le style de l'auteur ne soit pas toujours à la hauteur de son réquisitoire. S'il a effectivement un sens aigu des situations cocasses voire absurdes, notamment toutes celles avec le pingouin (le vrai) , le phrasé ne suit pas. J'aurais aimé plus de mordant, plus d'auto-dérision, plus de phrases qui font mouche...
J'ai aussi été un peu déçue par le déroulé de l'intrigue. A la moitié du roman, il y a du mou, des scènes trop répétitives qui font que l'action n'avance plus.
C'est dommage, car l'idée du pingouin était excellente et la dénonciation de cette société ukrainienne post-soviétique en déliquescence fort intéressante.
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Victor s'ennuie au chômage, il se rêve écrivain, mais ses courts textes ne semblent intéresser personne, jusqu'au jour où, remettant l'un d'eux au rédacteur en chef d'un grand quotidien, « Les nouvelles du soir », celui-ci lui propose d'écrire des nécrologies : les « petites croix ». Seule ombre au tableau, il s'agit de personnes encore vivantes.

Il s'attèle à la tâche avec entrain, aidé par Fiodor, du service des crimes, sous l'oeil bienveillant de Micha, un pingouin qu'il adopté au zoo en faillite. Tous deux cohabitent, tristement, chacun dans sa solitude, Victor parce qu'il n'a pas de famille, Micha parce qu'il n'est plus dans son milieu naturel, malgré les bains froids dans la baignoire, ou l'écuelle remplie de poissons.

Victor fait la connaissance d'un policier qui vient garder Micha pendant son absence, et d'un homme inconnu, prénommé Micha comme le pingouin, qui lui propose une grosse somme pour écrire d'autres nécrologies. Un jour, alors qu'il s'était plaint que personne ne lise sa belle prose, car il fignole ses nécrologies, ce dernier lui propose d'arranger cela et… Premier mort d'une longue série…

Micha, « pas le pingouin, l'autre » comme se plaît à le répéter Andreï Kourkov, finit par faire partie de la série, et Victor se retrouve en charge de sa fille de quatre ans, Sonia, aidé par Nina la nièce du policier… et c'est comme une petite famille qui constitue dans l'appartement de Victor.

On a une jolie rencontre : Victor se rend chez l'homme grâce auquel il a adopté Micha, Pidpaly, qui s'est autoproclamé « pingouinologue » pour avoir des conseils. Et une relation étrange s'établit entre eux.

On pourrait prendre cette histoire pour une fable, (l'auteur a commencé par écrire des contes pour enfants) avec le gentil couple Victor et son pingouin, dans une ville grise et triste à pleurer que Victor arpente dans l'hiver, promenant sa tristesse, souvent en compagnie de Micha, se réchauffant à coups de vodka ou de thé selon les moments.

En fait, cela va bien au-delà, car on est plus dans la description de la société postsoviétique, où tout change, mais on est dans l'inconnu, dans l'incertitude, ce qui n'arrange pas la morosité ambiante, avec ces VIP corrompus, qui s'enrichissent plus ou moins frauduleusement avec les privatisations en série ; on ne sait plus très bien s'il s'agit d'élimination de politiciens véreux au nom de la morale ou d'exécutions sommaires d'allure mafieuse, voire trafic d'organes …

Andreï Kourkov nous propose donc, l'air de rien, sur un ton humoristique, et une démonstration par l'absurde, une belle analyse de la société ukrainienne après la dislocation de l'URSS, ses dérives, mais aussi les espoirs des habitants en une vie meilleure. On peut prendre le pingouin au sens propre comme au sens figuré d'ailleurs.

J'ai pensé quelquefois, au cours de cette lecture, à Fiodor Dostoïevski, auteur que j'affectionne, lorsqu'il écrivait des textes drôles ou ironiques comme « le crocodile » ou « La femme et le mari sous le lit » à prendre également au premier, deuxième ou même ixième degré…

J'ai rajouté ce roman à ma PAL, après l'avoir découvert il y un ou deux ans grâce au challenge « le mois de l'Europe de l'Est » et je l'ai adoré. Maintenant que j'ai goûté à la plume, à l'humour plein de tendresse d'Andreï Kourkov, je n'ai plus qu'une envie dévorer ses autres romans… et voilà que ma PAL vient de porter plainte pour maltraitance, car elle est devenue franchement obèse …

On peut retrouver la suite des aventures du Pingouin et Victor dans « Les pingouins n'ont jamais froid » …

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Citations et extraits (140) Voir plus Ajouter une citation
Le silence lui soufflait des pensées romantiques, et il se prit une fois de plus à rêver aux livres qu'il n'avait pas écrits, et à son passé. Il eut soudain l'impression d'être à l'étranger, hors de portée de son ancienne existence. Son étranger à lui était ce coin tranquille, cette Suisse de l'âme reposant sous la neige de la sérénité. Ici, tout était empreint de la crainte de déranger, au point que les oiseaux s'abstenaient de chanter ou de pépier, même s'ils en avaient très envie.
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Une brise fraîche, étonnamment douce, l’effleura ; mêlée à la tiédeur précoce, encore fragile, comme enfantine, du soleil, elle lui procura une délicieuse sensation, une impression surprenante, brise passagère sur fond de soleil. Chaleur et fraîcheur. C’est ce qui fait naître la vie, ce qui l’appelle à la surface de la terre.
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[...] Ils trinquèrent et burent leur cognac.
- Tu sais, poursuivit Igor Lvovitch, en veine de confidences, j'ai déjà plusieurs confrères qui m'ont appelé. Ils sont jaloux, ces parasites ! Ils disent que j'ai inventé un genre !
Il pouffa de satisfaction.
- C'est à toi qu'en revient tout le mérite, naturellement ! Mais ton existence doit rester secrète, et donc, je prendrai sur moi toutes les retombées, positives ou négatives, d'accord ?
Victor acquiesça, mais fut intérieurement peiné de ne pas pouvoir se montrer sous les projecteurs de la gloire, fût-elle journalistique. Le rédacteur en chef dut remarquer quelque chose dans ses yeux, car il ajouta :
- T'en fais pas, un jour, tout le monde connaitra ton vrai nom, si tu le veux ... Mais pour l'instant, et dans ton intérêt, il vaut mieux que tu restes un "Groupe de Camarades" anonyme."
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[...] Micha, le pingouin, se promenait dans le couloir sombre, cognant de temps à autre à la porte fermée de la cuisine. Victor finit pas se sentir coupable et lui ouvrit. Il s'arrêta près de la table. Haut de presque un mètre, il parvenait à embrasser des yeux tout ce qui s'y trouvait. Il fixa d'abord la tasse de thé, puis Victor, qu'il examina d'un regard pénétrant, comme un fonctionnaire du Parti bien aguerri. Victor eut envie de lui faire plaisir. Il alla lui préparer un bain froid. Le bruit de l'eau fit immédiatement accourir le pingouin, qui s'appuya au rebord de la baignoire, bascula et plongea sans attendre qu'elle soit pleine.
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Un policier se promène dans la rue avec un pingouin. Son chef le voit et lui dit : « Que fais-tu avec ce pingouin ! Emmène-le immédiatement au zoo ! »… Deux heures plus tard, il tombe sur le même policier, toujours avec le pingouin. En colère, il lui dit : « Mais je t’avais dit de l’emmener au zoo ! » « On y est allés, lui répond l’autre, et maintenant on va au cirque… »
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« le Pingouin », d'Andreï Kourkov. C'est à lire en poche chez Liana Levi.
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