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3,76

sur 880 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Que se passe-t-il en ce moment ? Alors que dans toute ma carrière de lectrice, les abandons de lectures doivent se compter sur les dix doigts, voilà que cette semaine, j'en suis à deux livres stoppés par manque d'intérêt... Mauvais choix de départ ou prise de conscience (tardive !) que la vie est trop courte pour s'ennuyer dans un roman alors que tant d'autres m' attendent ?

Avec le soleil, j'ai envie d'Afrique et ce désir avait été pleinement comblé avec "La saison de l'ombre" de Leonora Milano. Attirée par tous les prix reçus par "Allah n'est pas obligé", je pensais poursuivre ma découverte du continent africain. L'histoire de ce jeune orphelin parti au Liberia à la recherche de sa tante et enrôlé comme enfant-soldat aurait pu être émouvante. Mêlant cynisme et humour, Birahima nous conte les atrocités de son quotidien, la guerre étant un environnement naturel pour lui. Si je comprends tout à fait que les mots sont ceux d'un enfant d'une douzaine d'années, je n'ai pas vraiment trouvé de justification à ces définitions tirées du Larousse et autres dictionnaires, qui reviennent sans arrêt. Si le fond est tout à fait louable, pour moi, le style est déplorable : saccadé, répétitif, il rend la narration compliquée. J'ai honte devant certaines critiques très positives, mais j'assume : 1/2 étoile pour abandon à mi-parcours.
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J'ai lu ce livre du 18/09/2016 au 23/09/2016.
J'ai lu ce livre pour les cours et je vais être honnête avec vous : je l'ai détesté.
Pour plusieurs raisons, 1) la vulgarité car oui tout le long, le narrateur parle d'un langage très populaire et très familier avec des insultes (souvent en africain).
2) des phrases répétées xx fois et de la même façon, j'avoue lire 3 pages avec un paragraphe identique juste un mot qui change, cela est très ennuyant.
3) de la barbarie, dans le récit, le narrateur nous raconte xx récits cruels les uns et les autres.
4) Un récit qui m'a perdu car le narrateur explique quelque chose mais on sait pas si, c'est en ce moment-même si c'est avant ou après l'instant présent de l'histoire.
Pour conclure, je ne le vous conseille absolument pas de le lire mais après faites comme vous voulez. J'ai un peu apprécié le côté pédagogie et une seule pensée régnait durant cette lecture : Faut que je le finisse vite, c'est un supplice.

Ma note : 2.5/10
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L'histoire est très dure : l'étrange maladie de la mère, l'enfant vivant plus ou moins à l'abandon, le mélange des croyances africaine entre superstition et religion et enfin la guerre tribale faite de conflits entre petits groupes où certains chefs essayent de prendre le pouvoir, les civils en fuite et dans ce cadre la vie très particulière des enfants soldats ( drogues, manque de nourriture, combats, décès des compagnons d'armes) .

Ensuite le style est très particulier, écrit en français "petit-nègre" ( ce n'est pas moi qui le dit, c'est dans les premières pages). Birahima qui raconte cette histoire dit au lecteur qu'il a peu été à l'école et qu'il s'aide de différents dictionnaires pour faire son récit. Il y a donc très souvent des parenthèses qui expliquent les mots. Ce qui peut être appréciable quand ce sont des mots africains ou nés du croisement entre anglais et dialecte africain ( le pidgin, si j'ai bien tout compris) devient très pénible quand ce sont des mots français parfaitement compréhensibles. Les phrases sont parfois très courtes, ce qui donne une accélération du rythme et une certaine ironie qui peuvent être assez déplaisante. de plus le style est très familier, limite vulgaire car chaque chapitre se ferme sur un juron.

Au niveau de la structure de l'histoire j'ai eu l'impression que c'était une éternelle répétition : Yacouba et Birahima se font arrêter dans leur progression par un clan, ils doivent s'allier à ce clan sinon ils sont morts, ils rencontrent Sekou qui leur annonce où est partie la tante de Birahima. Ils s'arrangent pour s'enfuir, se font arrêter par un autre clan, etc. La fin du roman est également sur ce type de fonctionnement. Vu la nature des événements le lecteur se doute aussi un peu de ce que deviendra la tante.

J'ai été tentée d'abandonner plusieurs fois, la solution que j'ai trouvé pour aller jusqu'au bout a été de ne plus lire les parenthèses et j'ai franchement lu en diagonale certains passages
Lien : http://vivelesbetises2.canal..
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Livre obligatoire au cegep alors qu'il venait de gagner le Gongourt. le seul livre que j'ai vraiment détestée, peut être parce que je devais le lire jusqu'au bout. Je n'ai pas aimée tout ce flux et ce reflux de haine, de colère et de ressentiment. Les structures de phrases n'étaient pas traditionnelles non plus. Peut être que dix ans plus tard j'apprécierais ce livre d'avantage mais le seul souvenir que j'en garde est de la colère d'avoir du subir cette lecture.
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Je ne comprendrai jamais comment ce livre a pu recevoir autant de prix littéraires; les 223 pages ne font que conter (avec délectation?) meurtres tous plus sanglants les uns que les autres, viols et autres exactions, sans parler des trafics, vols et autres détournements. "C'est normal puisque c'est la guerre tribale". Cette description brute sans le moindre recul me parait extrêmement pernicieuse; dans le meilleur des cas, ce livre n'apporte rien.
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Je ne comprends pas comment ce livre a pu obtenir autant de prix !
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