A Gion, il existe un mot, okoboi, qui symbolise la figure de la maiko, réservée, innocente et mignonne.
On appelle tsuma la partie du kimono qui va de la ceinture au bas de la traîne, et quand nous marchons dans la rue, nous tenons de la main gauche le tsuma afin que le kimono ne traîne pas. Ce geste, qui est appelé "prendre le tsuma", ferme le kimono de manière à faire obstacle aux mains masculines. On dit que prendre le tsuma souligne le fait que "nous faisons commerce d'art, mais point de notre corps".
En ce qui concerne le maquillage, la première année on met du rouge juste sur la lèvre inférieure pour que cela dessine une mignonne petite bouche.
On trace sobrement les sourcils et au début on n'utilise pas de noir, les traits ressortent trop distinctement et on n'a pas l'air d'une maiko débutante.