Tramp, tome 6 : La Piste de Kibangou

Cette fin du 2e cycle d'aventures de Calec nous amène en plein Congo durant une escale de son cargo Liberty. Une investigation policière nous dévoile les inconnues du tome précédent, décrivant les motivations des différents antagonistes et de la mystérieuse soeur. Un bon volume, rapide à lire avec un style agréable de dessins.

Cet album constitue la suite et fin du cycle 2 de la série Tramp. Calec mène son enquête pour savoir qui a assassiné le commandant du Ouessant. Nous sommes plongés dans l'ambiance Africaine qui est très bien restituée. L'histoire est prenante et jalonnée de rebondissements. J'ai hâte de découvrir le cycle suivant.

Ce tome clôture l'enquête lancée dans le précédent. Entre savane et pont de bateau, entre le trafic de diamants, mariage raté et règlements de compte, l'histoire se déroule sans accrocs. Une bonne histoire, dépaysante à souhait.

Critique du deuxième cycle des tomes 5 et 6.
Yan Calec, heureux jeune papa est recruté, cette fois comme second, sur un bateau en partance pour la Pointe noire située au Congo. Un matin, le capitaine a disparu, alors que la veille au soir Yan a envoyé son poing dans la figure à cet homme désagréable que personne n'apprécie.
Deuxième cycle un peu point captivant où l'on retrouve les mêmes ingrédients : meurtre, vol, accusation, enquête de police, bon dénouement.

Sixième album qui clôt le deuxième cycle. Yann Calec enquête sur l'assassinat du Commandant Avron et sur un trafic de diamant. L'intrigue concoctée par Jean-Charles Kraehn est prenante. Les dessins de Patrick Jusseaume sont réussis même si les décors sont parfois minimalistes.

La fin du second cycle qui avait commencé avec "La route de la pointe noir". Que ça soit dans le dessin ou dans l'histoire, Tramp ne tombe jamais dans le compliqué. Ça se lit facilement, c'est agréable. Une très bonne série !

Ce sixième tome livre la conclusion de ce diptyque et clôture ainsi le deuxième cycle de cette série scénarisée par Jean-Charles Kraehn et dessinée par Patrick Jusseaume.

L'intrigue, qui dans le tome précédent avait encore des allures de simple enquête policière sur fond maritime, prend ici une tournure plus complexe, mêlant trafic de diamants et passés tumultueux. Jean-Charles Kraehn ("Gil Saint André", "Bout d'homme", "Quintett") s'amuse d'ailleurs à brouiller les pistes jusqu'à la dernière page.

L'ambiance coloniale qui règne aux larges des côtes africaines est également très réussie et constitue l'un des intérêts de ce deuxième cycle. Un exotisme qui se retrouve également au niveau de ce graphisme qui invite au voyage. le découpage, le rythme et la narration restent également excellent tout au long de l'aventure.

Espérons que le prochain cycle (asiatique) saura rester aussi efficace et plaisant à suivre.

Une fois de plus, Kraehn et Jusseaume se jouent de nous, ouvrant de fausses pistes pour mieux dissimuler les vraies. Et ça fonctionne, comme à l'accoutumée. Pire encore, on sort de cette bande dessinée en étant, une fois encore, satisfait de s'être fait avoir…

Le scénario est solide, confirmant une fois de plus la bonne tenue de cette série, le sérieux de la documentation, le soin accordé à la crédibilité de l'histoire. Les situations sont réalistes, les intrigues bien ficelées, et, en plus, on voyage – même si, on doit l'avouer, les conditions de confort laissent parfois légèrement à désirer !

Les ambiances sont élégamment modulées grâce aux teintes dominantes des dessins. C'est très lisible, clair, bref, tout cela fonctionne parfaitement !

D'un point de vue historique, on retrouve – malheureusement – la tentation d'une partie des européens à ne voir chez les africains que des bras, et à abuser de la situation, les femmes étant là essentiellement pour assurer le « repos du guerrier ». Les auteurs parviennent, en glissant ces considérations dans les propos de certains des personnages, à en faire une critique voilée.

Bref, une fois de plus, c'est un très bon Tramp qui nous est proposé ici. Alors, que vous faut-il pour vous décider à rejoindre Calec du côté de Kibangou ? La curiosité suffira-t-elle ? Ou faut-il rajouter l'appât du gain, avec quelques diamants ?
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