Comme l'auteure le cite dans le livre, "les vérités qu'on aime le moins apprendre sont celles qu'on a le plus d'intérêt à savoir"(proverbe chinois).
L'ouvrage est bien structuré et appuyé de sources documentées, diversifiées et fiables; il donne un aperçu des fraudes alimentaires qui nous touchent tous, du client de supermarché discount au locavore bio..
Je détaille encore plus les étiquettes après cette lecture !
Un livre très utile que je conseille sincèrement pour s'interroger sur les actions nécessaires pour faire diminuer ce fléau, principalement de convaincre le gouvernement d'appliquer le "n'aime and shame": dénoncer les fauteurs plutôt que de garder ces infos secrètes..
Bonne lecture à tous
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Un vendeur de pangolins du marché de Wuhan, pour un bénéfice de quelques centaines d'euros, aura probablement provoqué la plus grave crise sanitaire et économique que le monde ait connue depuis plus d'un siècle. L'analyse coûts-bénétices de la transaction réalisée milite pour que des moyens plus importants soient enfin alloués à la protection de la faune sauvage et que cessent les trafics illicites.
p240
Dans cette étude de 2018, les calculs des scientifiques ont de quoi inquiéter :ils prévoient que la France, la Chine et les Etats Unis d'Amérique connaîtront très probablement les plus grandes pertes de récoltes dues à l'augmentation de la population de ravageurs à mesure que les températures monteront.
Avec une hausse moyenne de 2°C à la surface du globe, l'augmentation médiane de la perte de rendement des cultures due à la pression des parasites serait par an de 46% pour le blé, 19% pour le riz et 31% pour le maïs.
P82
Les épices font partie des denrées les plus fraudées. [..]. 81% du safran, l'épice la plus chère du monde, n'en est pas vraiment.[...].c'est simple, en France, en moyenne, une épice sur deux (51%!) présente des anomalies frauduleuses! Le safran est en tête, suivi des poivres (59%) - vous avez bien lu: près de 2 poivres sur 3 commercialisés chez nous ne seraient pas ce qu'ils prétendent être - des paprikas et piments (54%), des currys et curcuma (41%) et autres épices et mélanges (35%).
"Animaux cachés" dans certains aliments : "L’industrie sait pertinemment bien qu’elle recourt à ce genre d’additif, mais se cachent bien de le dire en toute transparence aux consommateurs", estime Foodwatch - franceinfo
Ingrid Kragl, directrice de l’infirmation de Foodwatch, est l'invitée de franceinfo jeudi 20 septembre 2017, pour évoquer les produits alimentaires qui contiennent, sans clairement l'afficher, des ingrédients dérivés d'animaux.