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A l'extrême est une série d'articles de Jon Krakauer, un écrivain-journaliste, alpiniste qui regroupe des séries d'articles sur des sports ou évènements extrêmes. Je connais l'auteur avec Into the wild, film que j'ai trouvé extraordinaire. La dernière vague de Mark Foo (mai 1995) : un article de Jon Krakauer qui relate la disparition tragique du surfeur Mark Foo alors qu'il surfait à Maverick's Point, un spot très connu des amateurs de surf. Au-dessus du volcan (juillet 1995): on retrouve des milliers d'habitations dans l'ombre du volcan Mont Rainier alors que celui-ci peut rentrer en éruption à tout moment. Jour de deuil et de colère sur l'Everest (avril 2014) : ou l'importance du travail des sherpas lors des montées sur l'Everest. Ces hommes qui travaillent pour presque rien au péril de leur vie en faisant un travail plus qu'harassant de porteur. Dans le ventre de Mars (novembre 1995) : Dans la grotte de Lechuguilla, au Nouveau-Mexique, on retrouve les conditions qu'on pourrait avoir sur Mars. Après la chute (juin 1990) : Jim Bridwell, guide en escalade, apprend les rudiments de cette activité physique à des touristes. Lors d'une session, un avocat, Edward Carrington, fait une chute mortelle. Les équipements sont remis en cause. Aux portes de l'Arctique (juin 1995) : un parc national en Alaska jusqu'alors assez peu fréquenté voit débarquer les touristes en masse. Quand l'amour tue (octobre 1995) : il est question ici des thérapies par la nature qui explosent aux Etats-Unis afin de remettre les jeunes (alcool, drogue, dépression etc) dans le droit chemin. Seulement les manières employées sont souvent rudes et entraînent la mort de certains adolescents. Fred Beckey n'a pas encore raccroché le piolet (juillet 1992) : Fred Beckley, un alpiniste au caractère assez spécial. Embrasser la misère humaine (juillet 2010) : l'auteur évoque le futur incertain de la Terre avec tous les malheurs du moment… Jon Krakauer parle de ces sports extrêmes que lui-même pratique comme la randonnée, l'alpinisme, des événements marquants dans ce domaine en prenant le soin de décrire avec soin tous les tenants et aboutissants de l'affaire. Ses articles sont bien argumentés et agréables à lire même si j'ai lu avec moins d'intérêt deux des articles (Dans le ventre de Mars et Embrasser la misère humaine). Les lieux évoqués sont aussi extrêmes : le volcan Mont Rainier, l'Everest mais le pire reste les centres de thérapies par la nature fondés pour aider les jeunes à retrouver le bon chemin. Tant de violence sur des adolescents par des adultes en justifiant comme remède, j'ai du mal à comprendre, je suis horrifiée. J'ai lu ce recueil d'articles avec beaucoup d'intérêt même si j'ai regretté qu'on n'ait pas une petite « postface » sur l'actualité récente de ces articles (qui ont entre 10 et 30 ans d'ancienneté) mais je me suis empressée de chercher des informations sur internet. Une belle découverte, je pense relire cet auteur. #NetgalleyFrance #Alextreme + Lire la suite |
Le surf ressemble à "Un sport, un passe-temps". Pour ses initiés, c'est bien plus : une addiction merveilleuse, une initiation exigeante, un art de vivre. Élevé en Californie et à Hawaï, William Finnegan a commencé le surf enfant. Après l'université, il a traqué les vagues aux quatre coins du monde, errant des îles Fidji à l'Indonésie, des plages bondées de Los Angeles aux déserts australiens, des townships de Johannesburg aux falaises de l'île de Madère. D'un gamin aventureux, passionné de littérature, il devint un écrivain, un reporter de guerre pour le "New Yorker". À travers ses mémoires, il dépeint une vie à contre-courant, à la recherche d'une autre voie, au-delà des canons de la réussite, de l'argent et du carriérisme ; et avec une infinie pudeur se dessine le portrait d'un homme qui aura trouvé dans son rapport à l'océan une échappatoire au monde et une source constante d'émerveillement. Ode à l'enfance, à l'amitié et à la famille, "Jours Barbares" formule une éthique de vie, entre le paradis et l'enfer des vagues, où l'océan apparaît toujours comme un purgatoire. Un livre rare dont on ne ressort pas tout à fait indemne, entre "Hell's Angels" de Hunter S. Thompson et "Into The Wild" de Jon Krakauer.
William Finnegan a acquis ses galons de journaliste lors de la guerre civile au Soudan, en Afrique du Sud pendant l'Apartheid, dans les Balkans ou à Mogadiscio. Ses reportages sur les théâtres d'opérations sont le fruit de longues immersions et de patientes observations, ou, comme il aime à le résumer : “Je fouine, je parle aux gens, j'attends.” Il a reçu en 2016 pour "Jours Barbares" le prestigieux Prix Pulitzer.
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