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Citations sur L'histoire commence à Sumer (24)

Lorsque le Père Enki eut posé son œil sur l’Euphrate,
Il se dressa fièrement comme un taureau fougueux,
Il pointa son pénis, il éjacula,
Et il emplit le Tigre d’une eau étincelante.
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Elle fixa son regard sur Inanna, un regard de mort,
Elle prononça une parole contre elle, une parole de colère,
Elle poussa un cri contre elle, un cri de damnation :
La faible Femme fut transformée en cadavre,
Et le cadavre fut suspendu à un clou.
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J’ai voulu rassembler ici –pour le profane, l’humaniste et le lettré- quelques-uns des résultats les plus révélateurs de ces études réservées jusqu’ici aux publications scientifiques. […]
Ces essais cherchent surtout à reconstituer un ensemble des réalisations spirituelles et culturelles mises en œuvre par la civilisation la plus ancienne et l’une des plus fécondes de l’histoire. Tous les champs principaux de l’activité humaine sont représentés ici : gouvernement et politique, éducation et littérature, philosophie et morale, législation et justice, et même agriculture et médecine.
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Celui qui a beaucoup d’argent est sans doute heureux ;
Celui qui possède beaucoup d’orge est sans doute heureux,
Mais celui qui ne possède rien peut dormir.
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Moi, le sage, pourquoi suis-je lié à de jeunes ignorants ?
Moi, l’éclairé, pourquoi suis-je compté au nombre des ignorants ?
La nourriture est partout alentour,
Et pourtant ma nourriture est la faim.
Le jour où les parts ont été attribuées à tous,
Celle qui m’a été réservée, c’est la souffrance.
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Il ne leur est jamais venu à l’esprit, par exemple, que la nature fondamentale du réel et de la connaissance que nous en avons pouvait soulever quelque problème ; c’est pourquoi ils n’ont pratiquement rien créé d’analogue à cette partie de la philosophie que l’on désigne communément de nos jours sous le nom d’épistémologie. Cependant, ils ont réfléchi et spéculé sur la nature de l’univers, sur son origine et plus encore sur son organisation et son mode de fonctionnement.
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Celui qui a beaucoup d'argent est sans doute heureux ;
Celui qui possède beaucoup d'orge est sans doute heureux ;
Mais celui qui ne possède rien peut dormir.

- Les premiers proverbes et dictons -
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En accord avec leur conception du monde, les penseurs sumériens avaient une vision relativement pessimiste de l’homme et de sa destinée. Ils étaient fermement persuadés que l’être humain, pétri d’argile, n’avait été créé que pour servir les dieux, en leur fournissant la nourriture, la boisson et les demeures, afin qu’ils puissent se livrer en paix à leurs activités divines.
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« Les premiers souverains de Sumer, si grands qu’aient pu être leurs succès de conquérants, n’étaient pas des tyrans entièrement libres de leurs actes, des monarques absolus. Sur les intérêts majeurs de l’Etat, particulièrement sur les questions de guerre et de paix, ils consultaient leurs concitoyens les plus notables, réunis en assemblées. Ce recours à des institutions « démocratiques », dès le IIIe millénaire avant Jésus-Christ, constitue un nouvel apport de Sumer à la civilisation.
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[ Vie d'un écolier]

Réveille moi tôt le matin,
je ne dois pas être en retard, sinon mon maître me battra. ”
Quand je me suis réveillé le matin,
j’ai vu ma mère et je lui ai dit : “ donne-moi mon déjeuner, je veux aller à l’école ”.
Ma mère m’a donné deux gâteaux et je l’ai laissée.
Ma mère m’a donné deux gâteaux et je suis allé à l’école.
Dans la maison des tablettes, le moniteur m’a dit : “ pourquoi es-tu en retard ? ” J’étais effrayé, mon cœur battait vite.
Je suis entré avant mon maître et j’ai pris ma place.
Mon “ père d’école ” m’a lu ma tablette,
et il a dit : “ la [tablette] est cassée ”, il m’a battu. […]
Le maître qui dirige les études de l’école
a regardé dans la maison et dans la rue pour interpeller quelqu’un […], il m’a battu
Mon “ père d’école ” m’a apporté ma tablette.
Celui qui est responsable de la cour m’a dit : “ écris ”. […]
Celui qui est responsable de [la surveillance] m’a dit : “ pourquoi as-tu parlé quand je n’étais pas là ? ”, il m’a battu.
Celui qui est responsable de [l’écriture] m’a dit : “ pourquoi n’as-tu pas tenu la tête droite quand je n’étais pas là ? ”, il m’a battu.
Celui qui est responsable du dessin m’a dit : “ pourquoi t’es-tu levé quand je n’étais pas là ? ”, il m’a battu.
Celui qui est responsable de la porte m’a dit : “ pourquoi es-tu sorti quand je n’étais pas là ? ”, il m’a battu.
Celui qui est responsable de […] m’a dit : “ pourquoi as-tu pris […] quand je n’étais pas là ? ”, il m’a battu.
Celui qui est responsable du sumérien m’a dit : “ tu as bavardé ”, il m’a battu.
Mon maître m’a dit : “ ta main n’est pas correcte ”, il m’a battu.
J’ai négligé l’art du scribe, j’ai abandonné l’art du scribe. […]
Le père a prêté une grande attention à ce qu’a dit l’écolier.
On est allé chercher le maître à l’école.
Quand il est entré dans la maison, on l’a assis à la place d’honneur.
L’écolier a pris place en face de lui. […]
Le père a servi au maître […] un bon vin de datte,
il a fait couler de la bonne huile […] comme de l’eau,
il l’a habillé d’un nouveau vêtement, il lui a fait un cadeau, il lui a mis un ruban autour de sa main.
Le maître, de bon cœur, a fait un discours :
“ Jeune homme, puisque tu n’as pas négligé mes paroles, que tu ne les as pas ignorées,
puisses-tu atteindre les sommets de l’art du scribe, le terminer complètement.
Parce que tu m’as donné ce que tu n’étais pas obligé de me donner,
que tu m’as donné un cadeau en plus de mon salaire, que tu m’as manifesté un grand respect,
puisse Nisaba, la reine des déesses gardiennes, être ta divinité protectrice, qu’elle te donne sa faveur pour ta méthode de lecture,
qu’elle éloigne tous les démons de tes copies à la main. […]
Jeune homme, tu as un père, je suis un second père pour toi. […]
Tu as réussi tes études, tu es devenu un homme d’étude.
Nisaba, la reine de l’étude, tu as élevé [le savoir de ce jeune homme].

O Nisaba, louange à toi !
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