La fabrique des Salauds, c'est compliqué, lourd, fantasque, arrogant, incohérent, indigeste...
De Wagner en enfer, on connait la caricature, chargé ad vitam des notes inutiles qui encombrent son oeuvre.
Qui fera celle de
Chris Kraus pour cette usine à gaz qu'il a commis, qu'il nous inflige en plus de 800 pages ?
Les Allemands n'en sont plus, fades et empruntés. Opportuniste, l'auteur les greffe sur sa trame de l'histoire, celle de Weimar, du Reich puis de la RFA, sans rigueur ni même vraisemblance.
Alors on s'ennuie, seulement secoué par les hautaines et péremptoires affirmations qu'il ne prend pas la peine d'étayer, ou de mettre à la portée du lecteur.
Quant aux compliments dithyrambiques, c'est le syndrome du "Roi est tout nu".
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