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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Malheureusement, je ne me joindrai pas aux critiques élogieuses.
Il m'a vraiment manqué quelque chose pour croire à cette histoire, je n'ai pas eu l'impression que Carmen me racontait sa vie. Tout m'a semblé cousu de fil blanc, il y a trop d'invraisemblances, les sentiments m'ont semblé traités de manière assez superficielle, et je n'ai pas trouvé le personnage de Carmen tellement attachant.
Johanna Krawczyk en rajoute des tonnes dans le pathos, ce qui a pour effet de décrédibiliser son récit ; l'alcoolisme de Carmen, ses séjours en hôpital psychiatrique, son désamour de sa fille qui va ensuite se régler d'un coup de baguette magique… Les parties dédiées à son père sont plus réussies, mais là aussi certains passages n'ont pas une once de crédibilité.
Pour qui connaît un minimum l'histoire de l'Argentine (et je suis loin d'être une spécialiste), la fin se déroule sans aucune surprise et se devine de nombreuses pages avant la fin. Une déception …
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Il est difficile de parler de ce livre sans dévoiler l'intrigue. Je vais toutefois m'efforcer de ne pas trahir le lecteur. L'histoire de Carmen est celle d'une quête. Carmen va mal, elle est dépressive, alcoolique, néglige (sans le vouloir) sa petite fille et met son mariage en péril. Pourquoi éprouve-t-'elle ce mal être ? C'est en tombant par hasard sur des carnets de son père récemment décédé que le passé prend tout son sens.
Cet ouvrage nous entraîne en Argentine au 20ème siècle, des années 30 jusqu'à la fin des années 70, période au cours de laquelle le pays connut une alternance de pouvoirs politiques oscillant entre la démocratie (Peron) et la dictature militaire. Grâce à la lecture de ces carnets, Carmen va reconstituer son histoire familiale dans un contexte historique trouble et identifier la cause de ses problèmes.
Pour ma part, ayant très peu de connaissances sur l'Argentine, c'est l'aspect historique de l'ouvrage qui m'a le plus attirée. La dimension psychologique est intéressante, et bien restituée par Johanna Krawczyk, mais finalement, peu révolutionnaire. le procédé littéraire, alternance de la 1ère personne à la 3 ème personne, est assez bien maîtrisé, ce qui donne de la fluidité au texte et ne heurte pas le lecteur.
Ce livre m'a plu pour l'originalité de son histoire mais ne m'a pas bouleversée.
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Pour son premier roman, Johanna Krawcyk fait feu de tout bois avec un récit plein comme un oeuf. On sent que son métier de scénariste a fonctionné à plein pour ne jamais laisser son lecteur en plan, lui offrant une histoire aux multiples thèmes et aux très nombreux rebondissements. Trop peut être...
Sans rien divulgacher de cette intrigue aux lourds secrets de famille et qui ausculte les stigmates laissés par la junte militaire en Argentine à la fin des années 70, disons que le livre débute façon Kouign Amann auquel on aurait doublé la dose de beurre. Nous avons une héroïne, intello mais sortant de l'HP, au bord de sombrer dans la folie totale alors qu'elle a un bébé de 20 mois ( qui ne fait pas ses nuits et qui est arrivé un peu par hasard suite à un déni de grossesse), portée sur la vodka et autres alcools forts et dont le mari va, bien sûr, la quitter. Cette pauvre malheureuse va se retrouver en possession de 5 carnets écrits par son défunt père ( mort au moment de la naissance de sa fille) dans lesquels il raconte sa vie. Démarre alors le récit de la vie du géniteur, dont l'enfance pourrait être le scénario tarabiscoté d'une série en douze épisodes. Rassurez-vous ce n'est que le premier tiers du livre ( en gros 50 pages ....). Si le gros gros romanesque échevelé vous agace, persistez un peu toutefois, car la suite, même puisant certains rebondissements hasardeux dans ce début, aura une autre tenue.

Il est certain que l'évocation par la suite de la sinistre dictature militaire du senor Videla donne un ton beaucoup plus dramatique et vraiment imparable dès lors que le roman se penche sur cette bestialité qui s'empare des hommes révélant leur côté le plus inhumain ( attention passages pouvant heurter les âmes sensibles). Bien sûr on n'échappera pas encore à quelques grosses ficelles narratives et même si l'on sent venir le dénouement avec ses gros sabots, on ne peut rester insensible à ce rappel historique, pas si lointain, de ce que furent ces années noires en Argentine.

"Avant elle" défie un peu la critique. On peut être totalement subjugué par le terrible thème proposé, voire l'habile construction de ce récit et passer outre cette cohorte de rebondissements et de liens un peu tirés par les cheveux. Toutefois,...
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Carmen, enseignante spécialiste de l'Amérique latine porte un mal de vivre depuis longtemps.Sa mère s'est suicidée lorsqu'elle était très jeune.Elle est dépendante à l'alcool et fait parfois des "crises". Un jour, elle reçoit un appel d'un entreprise de garde-meuble, elle doit récupérer des affaires entreposées dans un box loué par son père. Elle découvre une boite avec des documents, lettres et carnets intimes. Se plongeant dans leur lecture elle va découvrir la face cachée de son père, son lien et ses activités en Argentine. Petit à petit elle reconstruit sa propre histoire en parallèle de celle se son pays d'origine.
Un roman intéressant qui nous rappelle le passé douloureux de l'Argentine ainsi que toutes les exactions qui ont été commises. Une réflexion sur le lien parent/enfants et sur les ravages psychologique d'un secret de famille.
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Le premier roman de Johanna Krawczyk raconte une résilience transgénérationnelle différente de celles que j'ai pu lire jusqu'à maintenant.

Je sais que certaines personnes ont été heurtées par la violence de quelques scènes. Connaissant la situation en Argentine, elles ne m'ont pas surprises et je les ai acceptées comme nécessaires à la progression du récit. Je me suis efforcée aussi de les considérer comme malgré tout appartenant à la fiction et pas un instant je n'ai imaginé que je lisais une véritable histoire de famille.

Ceci posé, j'ai beaucoup aimé ce roman. Avant elle a des points de convergence avec Double fond d'Elsa Osorio, que j'avais découvert il y a trois ans. J'en recommande la lecture à tous ceux qui auront envie d'un complément d'éclairage sur la période, sans pour autant verser dans le documentaire.

Johanna Krawczyk s'adresse régulièrement à son père en prenant le lecteur à témoin en le tutoyant. C'est une façon très habile de nous impliquer. Surtout quand le chapitre peut sembler long, avec des paragraphes un peu juxtaposés mais sans que ce soit dérangeant pour autant dès lors que l'on est attentif aux changements de typographie. (…)

Il y a quelques références historiques. Elles étaient inévitables; A commencer par le symbole Évita, une femme lumineuse qui meurt en 1952, en même temps que le rêve d'une nation justicialiste, où rien ni personne n'aurait exploité l'homme (p. 82).

(…) Voilà aussi encore un roman qui explore les limites extrêmes du mensonge et de sa légitimité pour protéger ceux qu'on aime. Sans occulter son corollaire, l'aveu, qui, peut-être est la seule voie qui mène au pardon.

Lire la totalité de la chronique en suivant le lien :
https://abrideabattue.blogspot.com/2021/04/avant-elle-de-johanna-krawczyk.html
Lien : https://abrideabattue.blogsp..
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Carmen, spécialiste de l𠆚mérique latine et fille de réfugiés argentins apprend l𠆞xistence d’un box loué par son père dans un garde meuble.

Dans ce box, elle découvre, cachés dans le bureau, des carnets rédigés par son père.

Carmen décide de lire ces carnets.

On lit ces carnets avec elle avec un mélange de curiosité et d𠆚ppréhension de découvrir le passé de ses parents.
Mais est-il toujours bon de le connaître ?

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