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EAN : 9782759603183
230 pages
Paris Musées (30/03/2016)
4.67/5   6 notes
Résumé :
Première grande rétrospective parisienne, l’exposition offre une relecture de l’ensemble de l’œuvre de Marquet à partir d’une approche thématique et chronologique. Elle permet de découvrir les différents aspects de son œuvre depuis ses premiers travaux d’atelier, ses peintures et ses pastels durant la période fauve, ses nus si caractéristiques entre étude académique et face à face sensuel, ses dessins saisis sur le vif, et, surtout, son obsession du paysage de la va... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Pour dépanner...
Quelque part entre Eugène Boudin, Monet et Matisse se trouve Albert Marquet, un peintre que l'on n'avait pas assez remarqué jusqu'à ces dernières années (je veux dire pour le grand public dont je fais partie). Et puis, petit à petit, on a vu ses tableaux dans de nombreuses expositions, dans ce belles collections de musées de beaux-arts en région. Et tout d'un coup une évidence est apparue, voilà un peintre infiniment touchant sans que l'on sache trop pourquoi. Une modernité modeste. Une ambiance tranquille mais maussade, et toutefois poétique. Des lieux souvent déserts, mais parfois, cependant, des enfants jouent sur la plage, et parfois, également, des phares de voitures éclairent le Pont-Neuf. C'est juste superbe, pour reprednre un de nos tics de langages les plus fréquents !
Bref j'adore. Si vous avez chez vous un tableau de Marquet, même mineur, même mal encadré, n'hésitez pas, je suis tout prêt à vous dépanner !
Quant au livre, superbe, finement édité, avec des chapitres thématiques comme celui sur ses dessins érotiques ou celui, superbe, sur ses vues plongeantes du port d'Alger.
Un pur plaisir !
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Ce catalogue de l'exposition Albert Marquet au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris est très intéressant est bien fait. Il est plus qu'un souvenir de l'exposition: il la complète. Les commentaires sont plus poussés et s'y ajoutent certains intervenants inattendus comme Bernard Plossu qui donnent sur l'oeuvre de Marquet un point de vue original. Vous trouverez aussi plus d'oeuvres que pendant l'exposition et pourrez poursuivre votre promenade dans l'univers du peintre.

Le livre en lui même est très beau, imprimé sur un superbe papier mat qui met en valeur les oeuvres. Les reproductions sont très belles.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Marquet a pratiqué le dessin sous ses diverses formes - crayon, pastel encre et aquarelle-, tout a long de sa vie. Si à ses début il se plie aux exigence du dessin académique, il se tourne très vite vers une forme plus elliptique de 1899 à 1910, entre la silhouette et la caricature. La rue est son terrain d'entrainement, et Paris "son terrain de chasse".
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toujours en quête d'un point de vue dominant, l'artiste organise sa composition de manière à tracer la diagonale dynamique de la plage. les effets de lumière et les marées sont l'occasion pour lui de créer des fromes décoratives et des couleurs inattendues. le recours à l'aquarelle lui permet de multiplier plages et bord de mer.
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en tout cas chez marquet il s'agit bien de la force de la discrétion, de l'élégance de la rigueur. Ses toiles ne mentent pas, tout comme la photographie pure ne ment pas non plus: on est bien dans le réel, dans la forte simplicité du réel, cadré avec discrétion, sans faute de gout, sans exagération.
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Marquet ne s'intéresse pas à la diffraction de la lumière sous l'effet du clapotis de l'eau. il préfère dédoubler l'image en atténuant les altérations de couleurs du reflet et en conservant la forme des arbres. Le vert envahit la toile et rend ces paysages énigmatiques à la limite de l'abstraction.
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le visage du modèle est souvent caché ou rejeté dans l'ombre, comme dans le nu à contre jour de 1909-1910. peu à peu la charge érotique s'impose: ce n'est plus le modèle mais la femme désirée - sa compagne d'alors et son modèle favori, Yvonne - qui est représentée.
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Video de Sophie Krebs (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Krebs
En ligne depuis chez vous, suivez les trois commissaires Sophie Krebs, Camille Morando et Jeanne Brun pour une visite exclusive de l'exposition Victor Brauner "Je suis le rêve. Je suis l'inspiration."
Le Musée d'Art Moderne de Paris consacre à Victor Brauner (1903-1966), figure singulière du surréalisme, une importante monographie regroupant plus d'une centaine d'oeuvres, peintures et dessins, dont certaines montrées en France pour la première fois depuis la dernière rétrospective à Paris au musée national d'art moderne en 1972.
En savoir plus sur l'exposition : https://www.mam.paris.fr/fr/expositions/exposition-victor-brauner
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