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Critique de ildibad


Nancy Kress travaille un de ses thèmes de prédilection : les manipulations génétiques.
La trame est simple : la pollution rends les êtres humains très peu fertiles. le désir d'avoir des enfants conduits les gens aux pires extrémités, jusqu'à créer des artefacts à partir de chimpanzés ayant subis des greffes pour qu'ils ressemblent le plus possible à de jeunes enfants.
La marque de fabrique de l'auteur est de mettre en présence et de suivre plusieurs personnages ayant des sentiments, des valeurs parfois profondément divergents et d'observer leurs interractions.
On a donc chez Nancy Kress un décors, des personnages secondaires pour donner un peu de corps à l'histoire et quelques personnages principaux.
L'originalité du roman réside ici dans le fait que les personnages principaux sont suivi à la première personne. On assiste à un pas de trois où chacun se raconte.Je trouve cet aspect du roman bien réussi.
Cela n'enlève en rien au rythme du récit ni à son style épuré.
Pourtant, l'auteure elle-même ne semble pas convaincue. Elle déclare en effet sur son site que suivre plusieurs personnages à la première personne est à déconseiller. Elle met en garde même contre le fait de suivre un héros à la première personne, car cela rend difficile la prise de distance par rapport à celui-ci. Sa préférence va au récit à la 3ème personne.
Nancy kress peut vous raconter des horreurs, mais son univers est bien loin de Dick ou du cyberpunk. L'atmosphère n'est jamais glauque.
La distanciation qu'elle maintient crée l'impression d'une pièce de théatre : les acteurs jouent devant un décors, celui-ci ne s'impose pas à eux, ne les écrase pas ; trop de rationalisation et pas assez de tripes.
C'est la limite d'un auteur qui au demeurant reste bien agréable à lire
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