Kressmann TAYLOR nous livre dans ce
Journal de l'année du désastre le récit de l'inondation de FLORENCE en 1966. Après plusieurs semaines de fortes pluies, le fleuve l'Arno a fini par engloutir la ville.
L'auteur, qui séjourne alors dans une petite pensione des bords du fleuve, va vivre l'évènement de l'intérieur. Elle nous décrit chaque étape de la tragédie : la montée des eaux, les dégâts causés dans la ville et les conséquences qu'ils engendrent pour les différentes structures et les habitants. Au passage,
Kressmann TAYLOR rend hommage aux florentini qu'elle admire pour leur courage et leur comportement exemplaire ; ils ne baisseront les bras à aucun moment sans jamais s'apitoyer sur leur sort. Enfin, l'auteur nous parle de « l'après », de tous les travaux à entreprendre pour reconstruire la ville mais aussi la vie des habitants.
C'est donc un réel témoignage qui nous est offert de lire, avec des descriptions foisonnantes de détails, c'est un peu comme si on y était. La postface du livre, écrite par un journaliste français,
Olivier PHILIPPONNAT, nous apprend d'ailleurs que cet ouvrage : « […] est aussi le seul récit véridique d'un auteur plus connu pour ses oeuvres de fiction […] ».
En ce qui me concerne, j'ai peu apprécié ce livre en raison de son côté très descriptif. Je n'aime pas beaucoup ce type de lecture et j'étais consciente du risque que je prenais en demandant ce récit. Mais je voulais avant tout découvrir l'écriture de
Kressmann TAYLOR que je ne connaissais pas et qui m'avait été fortement recommandée. Et je n'ai pas été déçu de ce point de vue là.
Une lecture recommandée à tous ceux qui voudraient en savoir plus sur cet évènement et sur FLORENCE de manière générale.