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Critique de Nastasia-B


Oscar, comme son nom l'indique, a toujours le cafard. Un sérieux dépressif, c'est moi qui vous le dis. Quoi que vous lui disiez, quoi que vous lui montriez, quoi que vous lui soumettiez, il s'arrangera toujours pour voir le mauvais côté des choses.

Rien n'y fait, il n'a pas goût à la vie, tout le rend triste, triste à pleurer. Patouch la mouche essaie de lui faire prendre plaisir à savourer les poubelles... en vain. Elle lui suggère même d'aller dans le jardin des drôles de petites bêtes histoire de se remonter le moral... rien n'y fait.

Mireille s'en rend bien compte et elle finit pas abandonner ce triste compagnon dont la tristesse est communicative. Cependant, voilà qui n'est pas du tout du goût de Carole la luciole, dont c'est aujourd'hui même l'anniversaire. Or elle, c'est de la gaité qu'elle veut, de la gaité plein les poches et elle ne saurait se satisfaire de l'air morne d'Oscar.

Comment va-t-elle s'y prendre pour redonner le sourire à notre triste blatte ? C'est que je vous laisse découvrir par vous-même.

Au-delà du jeu de mots contenu dans le titre et le caractère associé au personnage, il n'y a vraiment pas grand-chose dans cet album. Il a su mieux faire l'ami Antoon Krings.

Ça sent l'album alimentaire à plein nez. Peu d'idées, peu de trouvailles et donc, un album presque aussi triste que le visage de son principal personnage. Ce n'est donc pas un bon cru à mon avis, mais, ce n'est que mon avis, qui s'en voudrait de vous donner le cafard alors... à vous de voir.
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