Il sera question du voyage inaugural du transsibérien, cette fameuse voie ferrée russe qui relie Moscou à Vladivostok qui baigne l'Océan Pacifique sur près de 9000 km en reliant plus de 900 gares. Alors que la mise en service s'est effectuée en 1904, la bd situe son récit en 1900. On n'est pas à 4 années près !
Le Tsar et sa famille seront du voyage mais on les verra peu dans ce récit qui se concentre surtout sur un groupe de prisonniers. Les personnages vont se succéder et même se substituer. Au final, on perdra un peu le nord.
Le dessin retranscrit assez bien les grands espaces sibériens ainsi que le lac Baïkal avec un hiver qui se prolonge. On observera également que la traversée du lac se faisait en bateau brise-glace à cette époque.
Au final, le récit demeure dans la tradition de cette collection qui se termine avec ce titre. Cela ne sera pas le meilleur, ni le moins bon.
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Une très bonne surprise : une BD au scénario bien structuré qui confronte la construction et le voyage inaugural du transibérien jusqu'à Port Baïkal en 1900 à l'univers des Zek, ces détenus du goulag, qui en ont assuré la construction.
Menés par un bandit mythique « Tilman Razine », et l'énigmatique ancien « Pougatchev », un groupe de détenus va tenter l'impensable : s'emparer du train impérial pour le mener jusqu'à leur liberté.
Magnifique dessin de Guillaume Martinez, au traits précis et sec, qui convient parfaitement à ces paysages tour à tour sombres, comme les baraquements, les tunnels et la crasse qui suinte de partout, et blancs, comme la neige et la glace, qui enserrent le camp et le brise glace destiné à faire traverser le Baïkal au train du tsar.
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L’auteur nous présente une galerie de personnages hauts en couleurs venus d’horizons différents [...]. Cette multitude de personnages et la façon dont ils s’imbriquent rend le tout particulièrement prenant. On ne s’ennuie pas une seconde et on ne devine le fin mot que, au mieux, quelques pages avant.
Lire la critique sur le site : Auracan
Avec sa construction intelligente multipliant les points de vue et son intéressant contexte historique, cet album de la collection La Grande Évasion saisit le lecteur dès les premières pages.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Une pétillante galerie de personnages vient assaisonner le suspense habituel. [...] Un exercice de style ludique qui n’oublie pas de s’appuyer sur une page d’histoire essentielle du XXe siècle, avec des totalitarismes en ébullition.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Une histoire complète d'évasion à la symbolique bien gérée que tout un chacun pourra apprécier pour sa sensibilité et son efficacité.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Un album final qui tient sa promesse. Une voie ferrée comme prison. Une voie ferrée comme liberté.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Pour être désespéré, il faut avoir vécu et aimer encore le monde.
Attention, mes enfants, c'est à nous pour l'homme russe! Et on fait honneur aux orchestres français, s'il vous plaît!