AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Svoboda ! BD tome 2 sur 2
EAN : 9782754806459
48 pages
Futuropolis (21/06/2012)
3.66/5   16 notes
Résumé :
Karmine, le chef du soviet deTcheliabinsk, a fait arrêter Jaroslav après que celui-ci a tué un Hongrois qui avait agressé Pepa. Le geste de Jaroslav allait, quelque deux mois plus tard, avoir des conséquences terribles. En attendant, tandis que Pepa, seulement blessé, se rétablit, Jaroslav et les autres prisonniers tchèques sont libérés par le général Tchetchek, commandant la 1re Division tchéco-slovaque. Dès lors, la tension monte entre les légionnaires et l’Armée ... >Voir plus
Que lire après Svoboda ! tome 2 : Iekaterinbourg été 1918Voir plus
Notre mère la guerre - Intégrale par Maël

Notre Mère la Guerre

Maël

4.21★ (1044)

5 tomes

La Mort de Staline, tome 1 : Une histoire vraie soviétique par Nury

La Mort de Staline

Fabien Nury

3.68★ (607)

2 tomes

Abdallahi, tome 1 : Dans l'intimité des terres par Dabitch

Abdallahi

Christophe Dabitch

3.84★ (154)

2 tomes

Afrika par Hermann

Afrika

Hermann

3.54★ (96)

Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Après une courte mais violente altercation entre les Tchèques et les Hongrois, Pepa se retrouve avec une belle bosse et Jaroslav en prison. C'est le début des effusions...

Après un premier tome assez long à démarrer et sans action, ce deuxième tome est plus dynamique. Cela commence par la libération musclée de notre poète anarchiste puis les Tchèques, voyant leur situation s'enliser en Russie, vont prendre les choses en mains et combattre dans chaque gare pour faire avancer leur transsibérien. La petite histoire dans L Histoire. Une belle épopée avec deux personnages attachants. Même si j'ai plus d'attachement pour le peintre Pepa. Je trouve le personnage de Jaroslav un peu surjoué. Ses discours sont parfois drôle, parfois poétique mais aussi souvent un peu lourd à la lecture. Ça casse le rythme de l'histoire par moment.
Et puis j'ai toujours un problème de compréhension politique. Je connais mal le contexte, visiblement très troublé de cette époque qui mélange première guerre mondiale et guerre civile dans les pays de l'est. du coup j'ai du mal à m'y retrouver et à différencier les amis des ennemis. La fin m'a donc semblé très confuse ne sachant plus trop à qui j'avais à faire.

Après un premier tome paru en 2011, puis un deuxième en 2012, on est en droit de se demander si cette série n'a pas été abandonnée?
Commenter  J’apprécie          110
J'avais hâte de retrouver cette troupe de soldats tchéques épris de liberté et d'indépendance. A l'ouverture de cette nouvelle aventure tout y étais, avec quelques nouvelles affriolantes ! Les plans et les couleurs sont toujours superbes, et avec le drame qui s'invite très tôt dans l'aventure la tension s'installe très vite et laisse bien peu de répit d'une étape à l'autre.
En revanche la fin en noeud de boudin m'a vraiment déçue, et dire que 2012 : niet ! rien de plus !
C'est cruel !!
Commenter  J’apprécie          150
La mise en place de cette série qui devrait compter pas moins de neuf tomes, s'annonçait déjà très prometteuse et ce deuxième volet ne fait que confirmer cette bonne impression. À travers cette saga historique, livrée sous forme de carnet de guerre d'un légionnaire tchèque nommé Jaroslav Chveïk, Kris s'attaque à une page beaucoup moins connue de l'Histoire de l'Europe et embarque ses lecteurs à bord d'une aventure ferroviaire sur les rails du Transsibérien, pour nous conter la naissance de la Tchécoslovaquie.

À l'instar de l'excellent Notre Mère la guerre, Kris démontre sa capacité à aborder la grande Histoire à travers la petite. En se concentrant sur quelques individualités, il parvient à donner vie au récit et évite ainsi de livrer un récit purement historique, beaucoup trop ennuyeux. Svoboda invite dès lors à suivre l'histoire d'amitié entre deux soldats de la légion tchèque aux caractères totalement opposés. Pour le premier personnage, Jaroslav Chveïk, l'auteur s'est inspiré de l'un des pères fondateurs de la littérature tchèque, Jaroslav Hasek, et du héros de son roman « le Brave Soldat Chveïk ». Ce poète anarchiste et beau parleur est peut-être légèrement surjoué, mais il constitue pourtant l'un des attraits de cet album et m'a beaucoup fait rire. L'autre témoin fictif de cette page importante de l'Histoire tchèque est Josej Cerny, dit Pepa, un peintre-illustrateur juif-slovaque idéaliste, beaucoup plus discret et taiseux, totalement à l'opposé de son compagnon de route.

« Rien à foutre ! Je suis indépendantiste chez les impérialistes, internationaliste parmi les patriotes, fraternel avec les égoïstes, individualiste pour les collectivistes, baiseur chez les moralistes, cocu chez les abstentionnistes, plutôt modéré sur les bords et extrémiste au milieu de nulle part. Les cimetières me rendent joyeux et il n'y a qu'au bordel que je tombe amoureux »

Les personnages sont bien campés et contribuent à rythmer une intrigue pourtant assez statique. Malgré le fond historique assez sombre, ces gais lurons insufflent beaucoup de bonne humeur et d'humanité au récit à l'aide de dialogues assez exquis. le tome précédent abandonnait encore nos deux héros en très mauvaise posture, l'un grièvement blessé et l'autre prisonnier des soviets. Heureusement pour eux, les légionnaires tchèques semblent de plus en plus solidaires et de plus en plus déterminés à reconquérir leur liberté (« Svoboda », en slave). Ballotés par les guerres, passant du statut de soldats austro-hongrois, puis combattant pour la Russie, avant de rejoindre les Alliés, ces hommes profitent de la confusion provoquée par la guerre civile russe entre la jeune Armée rouge, fondée par Trotski le 23 février 1918, et les armées blanches monarchistes, pour s'emparer des villes longeant le trajet du Transsibérien afin de rejoindre les lignes françaises via Vladivostok.

Le lecteur se retrouve donc plongé dans un continent en plein chaos, entre une Russie en proie à une révolution Bolchévique et une Europe encore en guerre. L'auteur invite à suivre les pas de légionnaires tchèques et slovaques déclarés hors-la-loi par Trotski, qui tentent désormais de quitter la Russie avec l'espoir de pouvoir créer ce pays qui naîtra finalement des cendres de l'Empire austro-hongrois le 28 octobre 1918.

« Qu'est-ce donc qu'un pays ? Des montagnes, des prairies, des lacs et des villes où nous serions nés, au sein desquels nous aurions mangé, bu, baisé plus que n'importe où ailleurs ? Est-ce un père, une mère, une langue et un Dieu, des danses et des chants, des drapeaux et des titres de propriété, des défaites et des victoires, des barrières naturelles ou des barbelés aux frontières, le temps qu'il fait ou un mauvais caractère ? Ou est-ce juste une bande d'animaux ayant décidé de vivre ensemble coûte que coûte et de se chamailler dès que possible avec leurs voisins ? »

Si l'auteur multipliait encore les flash-backs lors du tome précédent, évoquant au passage plusieurs événements qui ont marqué la région, tels que la mort de l'archiduc François-Ferdinand ou la ratification des accords de Munich en 1938, il propose ici un récit beaucoup plus linéaire et plus fluide. le voyage de Joroslav Chveïk et de ses compagnons d'infortune ne manque cependant pas de croiser des faits historiques marquants, voire même de les précipiter, comme l'exécution sommaire du dernier empereur de Russie et de sa famille, le 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg.

Visuellement, même si je demeure surtout fan du travail en couleurs directes de Jean-Denis Pendanx sur les excellents Abdallahi et Jeronimus, le résultat est à nouveau très convaincant, avec du très bon boulot au niveau de l'expressivité des visages. La colorisation d'Isabelle Merlet est également remarquable et contribue à plonger le lecteur dans l'ambiance adéquate.

« Il suffit de voir un matin russe se lever pour espérer le grand soir. Et, la nuit venue, rêver d'un lendemain qui chante. A n'en pas douter, la chimère est un enfant de putain russe »

Retrouvez également cet album dans mon Top de l'année !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          30
Lorsque les faits historiques croisent la fiction et que Kris nous embarque au coeur de la Révolution Russe assouvir ses rêves de libertés.

Aux côtés de Pepa le dessinateur et de Jaroslav l'écrivain, nous partons en quête de liberté dont la finalité est la liberté et l'indépendance du peuple tchèque.

Petit retour sur ce qui s'était passé dans le premier tome : « 30 septembre 1938. Joseph Cerny, alias Pepa, a 38 ans lorsqu'il apprend à la radio que les accords de Munich ont été ratifiés. Pour cet ancien soldat tchèque qui a combattu sur le front russe en 1918, cette nouvelle affligeante fait vaciller ses idéaux et l'image qu'il avait de la France.

Il se retranche alors chez lui et reprend ses carnets de croquis et les textes écrits vingt ans plus tôt par son ami et compagnon d'armes Jaroslac Chveïk. Les deux hommes s'étaient rencontrés à Prague en 1914 à la veille de la première guerre Mondiale. Après quelques mois sans nouvelles l'un de l'autre, ils se retrouvent en mai 1918. Leurs trains sont bloqués en gare de Tcheliabinsk, ils souhaitent trouver un moyen de rentrer chez eux… » (source : Chezmo). L'aventure est engagée et va les mener aux quatre coins de la Russie.

-

Svoboda ! aura nécessité deux ans de recherches historiques avant la publication du tome 1. Celles-ci se poursuivent à l'heure actuelle pour mener à terme cette série (prévue en 9 tomes) consacrée au parcours des Légions tchèques de 1918 à 1921. Kris consacre ainsi son récit au combat d'un peuple soucieux de retrouver sa liberté et son indépendance. L'auteur a dégagé 9 événements marquants de leur lutte ainsi, chaque tome s'arrêtera sur un épisode particulier de ce pan de l'Histoire. Je vous invite à écouter cette interview de Kris réalisée en août 2010 (source : Radio Praha, durée : 15'23'').

Le tome 1, intitulé de Prague à Tcheliabinsk, se relatait l'événement fondateur du récit : l'incident de Tchieliabinsk qui marqua le début du périple des troupes tchèques. Après avoir été coincés en gare pendant près de 3 semaines, les troupes ont pu reprendre la route. Mais suite à des affrontements avec les troupes russes, une partie des soldats de la Légion tchèque sont faits prisonniers. Ils seront libérés quelques temps après, grâce au Général Tchetchek.

Le tome 2 débute ainsi sur la libération de Jaroslav (prisonnier des troupes russes) et a reformation du duo Pepa-Jaroslav. le groupe semble être dans l'impasse, le rythme du récit doit se recréer jusqu'à ce que la solution éclate : engager une pour gagner leur indépendance ! Une révolution nait dans la Révolution russe, ajoutant davantage de confusion au chaos ambiant. Nous sommes en été 1918. Trotsky déclare ces tchèques hors-la-loi, ce qui le confortant dans leur désir de rentrer chez eux. On découvre ainsi leur fuite vers Vladivostok et leur évacuation par le Transsibérien.

Kris reprend les rênes de ce combat pour la liberté tout en parvenant à le canaliser. Il recourt ainsi à des passages plus lents, dont la longueur est variable, et qui installent les éléments narratifs. Les interactions entre les personnages ne sont pas laissées pour compte. On sent l'auteur à l'aise sur cette trame historique. Son aisance sur ce type de récit mi fictif mi historique n'est plus à prouver (il avait d'ailleurs réalisé avec brio une série en 4 tomes sur la Première Guerre Mondiale : Notre mère la guerre ; pour accéder à mes avis sur ces albums, je vous renvoie vers la Catégorie KRIS de ce blog). Je vous propose également de découvrir une biographie de l'auteur sur Brestenbulle.

Au niveau graphique, les illustrations de Jean-Denis Pendanx sont une nouvelle fois somptueuses. On se perd dans la contemplation des paysages, on profite de l'expressivité des personnages et de la fluidité qu'il offre à la lecture. Son travail est une nouvelle fois d'une grande qualité. Les couleurs d'Isabelle Merlet sont justes. On voyage au milieu d'ambiances fluctuantes, tantôt bleutées, tantôt verdâtres, tantôt dans des rouilles plus chaleureux et insufflant à la fois la fougue des troupes et leur foi inébranlable à l'égard du combat qu'ils sont en train de mener. Elles accompagnent parfaitement le rythme du récit.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Cette série conte l'épopée de la Légion tchèque et le narrateur interne le fait au moment où les accords de Munich démantèlent la Tchécoslovaquie que ces soldats avaient contribué à forger. Ils désiraient rejoindre l'Europe occidentale afin de libérer leur pays. En tant qu'anciens prisonniers austro-hongrois devenus prisonniers des forces tzaristes entre l'été 1914 et le printemps 1917 certains s'étaient déjà retournés contre les forces de l'Entente sur le front russe et roumain. Cet album se déroule au printemps 1918 et il est centré sur le fait historique de l'approche par ces soldats de la ville d'Iekaterinbourg (située non loin du passage du Transsibérien, train par lequel ils désirent rejoindre Vladivostok). C'est le prétexte (ou la véritable raison) qui entraîna le gouvernement des soviets à faire massacrer le tzar et sa famille détenus dans cette cité. L'entrée d'un petit groupe de soldats de la Légion tchèque par contre relève de la pure fiction et celui qui lira attentivement les pages documentaires le comprendra. Cet album est très bien dessiné et sa mise en page est dynamique, il est vrai que les accrochages fréquents et souvent inattendus entre l'Armée rouge et les compagnons du narrateur y sont fréquents et que l'effet de surprise joue souvent. Cette BD est abordable dès 13-14 ans.
Commenter  J’apprécie          50


critiques presse (1)
BDGest
01 août 2012
Entre vodka, romanesque, passion et exactions, Svoboda illustre, si besoin en était, le talent de Kris et Jean-Denis Pendanx.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Rien à foutre ! Je suis indépendantiste chez les impérialistes, internationaliste parmi les patriotes, fraternel avec les égoïstes, individualiste pour les collectivistes, baiseur chez les moralistes, cocu chez les abstentionnistes, plutôt modéré sur les bords et extrémistes au milieu de nulle part. Les cimetières me rendent joyeux et il n’y a qu’au bordel que je tombe amoureux
Commenter  J’apprécie          60
Qu’est-ce donc qu’un pays ? Des montagnes, des prairies, des lacs et des villes où nous serions nés, au sein desquels nous aurions mangé, bu, baisé plus que n’importe où ailleurs ? Est-ce un père, une mère, une langue et un Dieu, des danses et des chants, des drapeaux et des titres de propriété, des défaites et des victoires, des barrières naturelles ou des barbelés aux frontières, le temps qu’il fait ou un mauvais caractère ? Ou est-ce juste une bande d’animaux ayant décidé de vivre ensemble coûte que coûte et de se chamailler dès que possible avec leurs voisins ?
Commenter  J’apprécie          30

Lire un extrait
Videos de Kris (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Kris
Les tuniques bleues 67
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (40) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5216 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}