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Quand j'ai acheté ce livre par hasard à Emmaüs, j'étais loin de me douter que je tenais entre mes mains une pépite.
J'avais craqué pour la sublime couverture qui nous plonge dans un univers japonais et de rêve.
La lecture s'est révélée être une petite merveille.

Cela fait quelque temps que je voyais passer des critiques enthousiastes à propos du livre illuminae de Jay Kristoff. Et bien c'est le même auteur.

C'est juste une histoire merveilleuse alliant mythologie et tradition japonaises et une dose de steampunk. Incroyable.

J'ai adoré la construction du roman. le premier chapitre m' a littéralement captée. On y découvre Yukiko une jeune fille de 16 ans perdue dans la forêt et attaquée par deux onis quand survient un arashitora (créature mi aigle mi tigre) qui la sauve. Les chapitres qui suivent reviennent en arrière pour nous dévoiler le monde de Yukiko et pourquoi elle en arrive à se retrouver dans cette forêt en si mauvaise posture. Les informations sont un peu denses mais cela n'a pas gêné ma lecture tant c'est bien écrit et tant l'univers crée par l'auteur est passionnant.

Le père de Yukiko, Masaru, est maître de chasse pour le shogun Yoritomo de l'île de Shima. Quand celui ci lui ordonne de trouver pour lui un tigre de tonnerre, un arashitora, (espèce normalement disparue) il n'a pas d'autre choix que d'accepter. C'est le code d'honneur qui parle quelque soit le prix à payer.

Masaru et Yukiko embarquent donc à bord de L'enfant du Tonnerre, un navire volant. Contre toute attente, un arashitora se montre mais sa capture endommage le navire. yukiko au lieu de s'enfuir court libérer l'arashitora dont les ailes ont été rognées par Masaru.

Yukiko et l'arashitora se retrouvent contraints de s'entraider dans la forêt pour survivre.

Yukiko est un enfant de renard, une kitsune qui lui permet de s'immiscer dans l'esprit des créatures et animaux.

J'ai vraiment apprécié l'écriture de Jay Kristoff et tout en ne connaissant pas grand chose à l'univers japonais, je me suis coulée dans l'histoire avec délice. Cette histoire m'a transportée, fait rêver. J'ai aimé les valeurs auxquelles croient les personnages.

J'ai aussi apprécié l'histoire et les liens entre les personnages. La famille de Yukiko a souffert. J'ai adoré les relations entre l'arashitora et Yukiko et trouvé très intéressant de pouvoir connaître les pensées de la créature.

Une jolie découverte tout à fait inattendue.


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Dès sa sortie, Stormdancer m'a tapé dans l'oeil avec sa superbe couverture grâce à laquelle on comprend déjà que l'influence japonaise y sera très importante. Quand j'ai découvert qu'à cet aspect se mêlait une influence steampunk, j'étais encore plus curieuse de le découvrir. Pourtant, une fois lancée, j'ai bien failli arrêter…
Yukiko et son père sont tous deux des chasseurs au service du Shogun des îles Shima. Lorsque l'empereur apprend qu'un arashitora a été aperçu, il les envoie à la recherche du griffon, espérant devenir le nouveau danseur d'orage et ainsi, imposer sa domination sur l'ensemble des îles.

Ce roman est d'une richesse incroyable. Peut-être même trop au début… En effet, le résumé de l'histoire ne concerne pas vraiment les 120 premières pages qui sont surtout une introduction à l'univers de Jay Kristoff. Sauf que plus d'une centaine de pages, c'est long pour commencer. le début était donc très long à démarrer, l'auteur nous saturant d'informations dès le départ sans nous épargner et nous laisser le temps de réellement les assimiler.
L'usage de termes japonais ravira les adeptes de la culture nippone et des mangas mais pourra laisser perdus un certain nombre de lecteurs qui ne sont pas familiarisés avec. Heureusement, la présence d'un lexique détaillant le tout à la fin de l'ouvrage aidera grandement à s'y retrouver, que ce soit pour les descriptions des armes, des vêtements comme des créatures. Ayant quelques connaissances de la culture japonaise, cet aspect là ne m'a pas réellement dérangée.
Le problème venait davantage du fait que l'auteur ne cherche pas à mettre en place progressivement son univers et l'histoire mais nous livre toutes les informations dans les cents premières pages. Si j'ai bien failli arrêter à cause de cela, tant j'avais l'impression de lire un manuel d'histoire agrémenté de quelques dialogues, une fois cette étape passée, je n'ai plus pu décrocher. Et avec le recul, je me dis que cette partie était un mal nécessaire car il ne s'agit ni plus ni moins que des bases de l'univers de Stormdancer ! Cela nous montre à quel point ce roman est riche !

Une fois lancée, l'histoire devient hautement addictive. Les rebondissements ne cessent de s'enchaîner, l'auteur nous amenant de révélation en révélation et de surprise en surprise. le scénario est bien travaillé, malgré l'avalanche d'informations plus tôt, l'auteur trouve encore le moyen de susciter la curiosité de ses lecteurs en abordant d'autres aspects de son monde. Alors que nous pourrions penser que ça y est, cette fois, tout a été dit, il ne reste plus qu'à avancer l'histoire, Jay Kristoff nous surprend encore et toujours. L'Empire de Shima est vaste et un seul tome de la Guerre du Lotus ne saurait suffire pour le présenter complètement (pour notre plus grand plaisir).

L'Empire est divisé en quatre grands conglomérats (le Zaibatsu) que sont les clans du renard (Kitsune), du dragon (Ryu), du tigre (Tora) et du phoenix (Fuschicho). L'Empire est ainsi composé de ces quatre grands clans qui ont su s'imposer et faire disparaître les clans plus faibles. Yukiko et son père Masaru, qui appartiennent tous deux au clan du renard, évoluent dans les plus hautes sphères de par leur fonction : chasseurs de la Cour royale. Or, cette situation s'avère beaucoup plus contraignante qu'il n'y paraît, le Shogun ne tolérant point l'échec chez ses serviteurs. Apprenant qu'un arashitora a été aperçu dans les contrées les plus reculées de Shima, l'empereur exige qu'on lui ramène la bête afin d'en faire sa monture. Lorsque la jeune fille part pour cette mission accompagnée de son père et de ses deux amis – Kasumi et Akihito – elle sait qu'il s'agit d'une mission sans retour. Les arashitora sont une espèce éteinte. Il est impossible que l'un d'entre eux ait pu être aperçu dans le ciel de Shima… Mais voilà que l'impensable survient : l'une de ces créatures existe bel et bien encore. Yukiko se lance alors à la poursuite du griffon. Or les évènements ne vont pas du tout se dérouler comme prévus et l'adolescente se retrouve en plein coeur d'une forêt sauvage, perdue et blessée tout comme l'arashitora. Contrée peuplée de créatures mythiques et démoniaques, les deux personnages n'auront d'autre choix que de se soutenir malgré leurs différends. C'est là le début d'une amitié exceptionnelle entre Yukiko et Buruu qui pourrait bien changer le cours de l'histoire.
Les terres de Shima ont été corrompues par le Lotus, cette plante qui détruit la terre au fil des ans mais qui a permis à l'Empire de prospérer et de s'étendre. Consciente des ravages provoqués par cette plante et de la cruauté du Shogun, Yukiko s'interroge de plus en plus sur ce qu'elle doit faire. D'autant plus que Buruu ne cesse de la pousser à se poser les bonnes questions. Une rébellion contre l'Empire est-elle possible ? Prendra-t-elle part aux mouvements rebelles ? Son affinité avec Buruu est-elle la preuve qu'elle est la véritable danseuse d'orage ? Est-il encore possible de sauver Shima ?

Dans Stormdancer nous retrouvons un mélange des genres et des influences original : de la fantasy et du steampunk réunis dans un univers inspiré du Japon médiéval. le mélange peut surprendre et être déstabilisant. Pourtant, il est parfaitement réussi ! Créatures mythiques, vaisseaux volants, magie et technologie sont ici alliés à un monde digne du Japon médiéval sous la merveilleuse plume de Jay Kristoff. Que demander de plus ? Ah oui ! La suite !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec le premier tome de cette trilogie qui offre une histoire, certes qui met un peu de temps à démarrer offrant 50 premières pages un peu trop dense en information, mais qui après se révèle efficace, entrainante, vive et sans temps morts aboutissant à une conclusion explosive. Un divertissant qui a réussi à me happer assez facilement, malgré, c'est vrai, quelques facilités ici ou là. L'univers développé par l'auteur est solide, mélange de Steampunk, de mythes, le tout saupoudré d'une libre inspiration d'influence japonaise et donne envie d'en apprendre plus aussi bien d'un point de vue technologique et son influence sur la planète, que social. le personnage de Yukiko ne manque pas d'intérêt, héroïne forte charismatique et pourtant humaines, malgré quelques passages un peu stéréotypés comme la relation avec son père. Les personnages secondaires qui gravitent autour d'elle se révèle aussi attrayants, malgré un ou deux qui tombent un peu dans la caricature. La plume de l'auteur se révèle vivante, entrainante, plongeant le lecteur rapidement et facilement dans son récit. Au final un premier tome qui ne révolutionne pas le genre, mais qui se révèle réussi et donne clairement envie de découvrir la suite.


Ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Alors que l'on croyait la race des Griffons éteinte, le jeune et cruel Shogun des îles de Shima ordonne à Masuru, son chasseur royal et sa fille Yukiko de capturer l'une de ces créatures mythiques sous peine de mort.
Sans trop d'espoir, Masuru et Yukiko partent en chasse et contre toute attente, trouvent le dernier des Yokai encore vivant.
Malheureusement, suite au crash de leur bateau volant, Yukiko se retrouve seule dans la forêt hostile des montagnes d'Iishi en compagnie du griffon mutilé.
Elle va devoir faire appel à son don pour amadouer à créature.

Premier tome de la trilogie de la Guerre du Lotus qui pose les bases d'un univers steampunk, vraiment bien ficelé et très complexe sur fond de moyen-âge japonais. C'est juste génial pour les fans de Japon !
Les personnages sont plutôt mystérieux, l'intrigue également avec des revirements de situation et des révélations, une Yukiko et un Buruu attachants et un tyran absolument détestable au possible.

Malgré tous ces gros points positifs, il en faut bien quelques négatifs.
Tout d'abord, un point négatif qui n'en est pas un : l'univers qui peu paraître trop riche, tellement qu'il y a un glossaire à la fin du roman. J'ai eu un peu de mal à me faire à tous ces nouveaux termes mais au final j'ai appris à faire avec et ajoutent peut être plus de vraissemblance tout en montrant une vraie recherche et une vraie réflexion de l'auteur.
Ensuite, il y a quelques moments où j'ai un peu décroché : le début étant une phase introductive d'un univers complexe mais également des nouveaux termes, j'ai dû forcer un peu ma lecture.
J'ai également ressenti un petit temps mort, une petit impasse vers la dernière partie du roman, durant une impasse dans l'intrigue ...
Enfin je regrette l'utilisation du terme griffon utilisé dans la quatrième de couverture puisque celui-ci n'est pas utilisé dans le roman. Serait-ce une volonté de l'éditeur d'occidentaliser la référence ? En tout cas, je trouve cela dommage. En effet, Buruu est décrit comme un trigre de tonerre, un Arashitora.

De petits points négatifs pas bien méchants puisque je lirais la suite avec plaisir !
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Après avoir flashé sur la sublime couverture,le résumé m'a d'abord poussée à y réfléchir à deux fois avant de débourser 22€. Les évènements qu'il relate n'adviennent qu'à environ 150 pages et, surtout, le mot griffon n'apparaît pas une seule fois dans tout le livre. Même si je comprends la volonté de l'éditeur de rendre l'ouvrage plus accessible à ceux qui ne connaissent rien à la culture japonaise, il aurait pourtant suffit d'utiliser l'expression que l'on trouve dans Stormdancer : tigre de tonnerre. En plus, c'est sacrément plus classe.

Heureusement, l'histoire se complexifie et le rythme accélère rapidement dès la deuxième partie : il devient très difficile de décoller du livre.

Si le vocabulaire japonais peut d'abord déstabiliser, il apporte au premier tome de Stormdancer une aura mythique très efficace. Yukiko devient Arashi-no-ko, enfant de l'orage, une expression dont on saluera la poésie… L'univers particulier et très réussi du roman, un peu malsain, allie mythologie et bestiaire japonais au steampunk, et rachète bien les aspects parfois un peu classiques de l'histoire.

Pas de doute pour moi, j'attendrai, achèterai et lirai la suite avec grand plaisir.
Lien : http://moncoupdecrayon.fr/20..
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Trouver de la fiction sur le Japon écrite par des étrangers et non classée comme stéréotypée, est compliqué. Et dénicher du Steampunk immersif est aussi une tâche ambitieuse !
Alors quelle a été ma surprise quand je ne voyais plus les chapitres défiler et que je devais stopper ma lecture nocturne !

Si le scénario young-adult semble plutôt banal, l'univers est si original que la lecture devient vite happante. Ce mélange Steampunk et Japon est remarquable : shintoïsme, machines à vapeur et dystopie se côtoient en un seul monde.

L'auteur a voulu rendre son univers accessible grâce à un mémo expliquant certains concepts, mais je pense qu'il faut une base japonaise médiévale pour apprécier à sa juste valeur ce livre.

Enfin, je suis surprise que ce premier tome soit peu connu de la jeune communauté "Japan-addict". Comme je vais lire la trilogie, je verrai s'il y a une raison à cela.
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Une excellente histoire que je recommande de toutes mes forces. Je regrette que le résumé en dises trop car ça gâches un peu mais bon. Je commencerait par le point négatif : le vocabulaire. Ils y a beaucoup de termes propres à cette histoire. L'auteur a donc écrit un lexique à la fin du bouquin. Mais bon quand on commence à lire tranquille son roman c'est un peu agaçant cette gymnastique. Mais les mots rentrent vite en mémorie et dès lors c'est très agréable. On est vraiment pris par l'histoire. Les personnages sont très attachants. Je me suis facilement identifiée au personnage d'Yukiko. J'ai eu un peu de mal avec la petite histoire d'amour en toile de fond. L'invention du Sçavoir (non ce n'est pas une faute de frappe) est une bonne idée.
C'est mon premier steampunk. Pour être totalement honnête je ne connaissais même pas le terme avant. Ce livre m'avait attiré pour cette fantasy japonaise. Je ne suis pas une adepte de la fantasy. Je pense que je suis peut être tombé sur les mauvais livres. Mais là je suis non seulement prête à relire de la fantasy mais je suis devenue fan du genre steampunk. Il faut que j'en lise d'autre.
Le plus grand problème que je vais avoir c'est d'attendre la suite.
Lien : http://liliaza-reaper.blog4e..
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Stormdancer est un premier tome qui devient vraiment intéressant après 150 pages et le devient encore plus au fur et à mesure que le lecteur avance dans l'histoire. La fin est rondement menée, les événements décrits piquent quelque peu la curiosité du lecteur. L'univers lui, impressionne et marque dès les premières pages : japon + steampunk + légende = cocktail réussi. Ce que l'auteur a créé est absolument génial et si l'intrigue a par moments un côté classique, cet univers fait la différence et l'auteur sort de ses manches plusieurs éléments bien trouvés. Au plaisir de lire la suite.
Lien : http://bloggalleane.blogspot..
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--- Rentrer dans ce récit ne fut pas si facile ---

Qu'on se le dise : je n'ai pas lu nombre de romans s'inspirant du folklore japonais. Heureusement, il y en a eu quelques-uns, car Stormdancer ne s'embarrasse pas d'explications. Au contraire, le texte contient mille et un termes propres à la culture nippone et il est difficile de s'y retrouver lorsque celle-ci ne nous est pas familière.

Rassurez-vous, tout de même : un glossaire est présent à la fin du livre, offrant toutes les indications nécessaires. le hic ? Eh bien, j'avais tendance à m'interrompre toutes les deux minutes pour m'y référer. J'ai donc fini par me lasser de ce système !

Bref, pendant environ 100 pages, j'ai peiné, peiné et peiné pour m'y retrouver. Et puis, j'ai fini par dépasser ce léger problème de compréhension. En fait, le sens des mots que je ne connaissais pas a fini par m'apparaître grâce au contexte dans lequel ils s'inscrivaient. Certes, je n'en saisissais pas toutes les subtilités, mais tant pis !

--- Un univers d'inspiration japonaise, mais pas seulement ---

Dans La Guerre du Lotus, Jay Kristoff dépeint un monde à l'agonie. Parce que l'économie l'exige, le lotus doit fleurir. Mais à quel prix ? Les terres sont polluées, l'air vicié, et déjà la vie disparaît ! Bientôt, la machine sera partout, qu'importe les dégâts qu'elle occasionne.

Quant aux hommes, ils souffrent plus que de raison, meurent de faim ou sont réduits en esclavage. Seule une poignée d'entre eux profitent du système, uniquement parce qu'ils sont bien nés.

Autant de problématiques qui font écho à notre propre histoire !

--- Un vrai roman young adult ---

La trilogie est initialement parue dans la collection adulte des éditions Bragelonne. Cette réédition est néanmoins labellisée YA et je trouve que cela lui correspond mieux. Pourquoi ? Eh bien, parce que l'on retrouve tous les codes du genre, particulièrement celui de la jeune héroïne dont l'enfance est marquée par des drames familiaux. Ah, et l'éternelle romance apparaît également dans le tableau. Par chance, Jay Kristoff a su la détourner des sempiternelles jérémiades amoureuses.

Pour être totalement honnête, j'ai eu peur de m'ennuyer au début. En effet, le scénario n'est pas exempt de facilités, notamment dans la première moitié du roman. J'ai ainsi deviné plusieurs éléments-clefs de l'intrigue, repéré des raccourcis malvenus (exemple : les liens que Yukiko tisse trop rapidement avec Buruu) et relevé quelques clichés. Cependant, l'auteur est parvenu à s'éloigner des lieux communs pour étoffer son histoire et mieux surprendre son lecteur.

Alors, si j'ai anticipé un certain nombre de révélations, d'autres m'ont réellement étonnée ! Plus je tournais les pages, plus l'intrigue gagnait en complexité et donc en imprévisibilité. Et puis, n'oublions pas que j'ai un faible pour la fantasy politique et, sur ce point, j'ai été plus que servie. Complots, trahisons et rébellion pour tenter de renverser un homme capricieux qui n'a jamais mérité son titre : tout ce que j'aime !

--- Au sujet des personnages ---

Yukiko ne vole pas son rôle d'héroïne dans cette histoire. Bien qu'elle semble un peu jeune pour réaliser autant d'exploits, c'est bien elle qui partira à la chasse de l'arashitora au péril de sa vie ! Alors, bien sûr, c'est une forte tête et j'ai parfois eu envie de la secouer, mais j'ai apprécié la voir grandir, comprendre le monde et s'épanouir en dépit de l'adversité.

L'arashitora m'a également plu, mais ce n'est pas très étonnant ; j'aime un peu trop les créatures légendaires. Bon, ce n'est pas un dragon, mais tout de même ! Quant à Yoritomo, le shõgun tout-puissant, eh bien il incarne à merveille l'antagoniste que l'on adore détester.

Une belle brochette de personnages attachants que j'ai pris plaisir à suivre !

--- En deuxième moitié, on ne m'arrêtait plus ! ---
D'une intrigue presque convenue, Jay Kristoff est passé à un scénario captivant qui m'a emportée de bout en bout. Machinations politiques, combats désespérés et manoeuvres de dernière minute : la recette est explosive ! de plus, l'auteur n'épargne pas ses personnages. Entre décès et trahisons, ils doivent surmonter maintes épreuves pour atteindre leur but !

Bref, j'ai dévoré la deuxième partie du roman très rapidement. Et j'ai hâte de pouvoir me plonger dans la suite !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Dans ce livre, on est plongé dans le Japon médiéval avec une petite influence Steampunk.
L'ambiance et le vocabulaire utilisés se rapportent beaucoup à la culture et aux traditions nippones (un lexique est présent à la fin du livre pour expliquer les termes utilisés) et l'influence steampunk provient du "lotus" (oui pas d'éther ici ;)), élément central du livre, qui a permis le développement d'une technologie en décalage avec son époque. On trouvera donc des navires volants, des usines, des méchas, ...
On retrouve aussi le coté néfaste de cette technologie : la pollution et la déshumanisation qui sont au coeur du roman.

Pour l'histoire, on suit Yukiko et son père (premier garde chasse pour le shogun) qui sont envoyés par aéronef, pour un caprice de l'empereur, à la capture d'un être mythique et disparu : un griffon.

L'histoire est très prenante, les personnages sont très bien travaillés, attachants et profonds. L'univers japonais remarquable.
J'ai vraiment aimé et j'attaque le tome 2 de ce pas.

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