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EAN : 9782286295998
Albin Michel (01/01/1996)
3.9/5   10 notes
Résumé :
C'est en observant les symboles gravés par les enfants dans le camp d'extermination de Majdanek, des papillons par dizaines, que l'éminente psychiatre Elisabeth Kübler-Ross s'est pour la première fois interrogée sur l'état de conscience des mourants.
Cet ouvrage, consacré aux réactions d'enfants face à la maladie et à la mort, est un témoignage bouleversant et un document exceptionnel.
Il présente les différentes orientations possibles pour l'accompagn... >Voir plus
Que lire après La mort est une question vitaleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce livre m'a été recommandé dans le cadre de la préparation de mon diplôme d'auxiliaire de puériculture. Voilà LE sujet que j'avais soigneusement évité jusqu'ici, l'accompagnement au mourant. Évité au point de n'avoir pas "vu" dans mon manuel de cours qu'une partie y était consacrée...
"La mort est une question vitale" rassemble la transcription de plusieurs conférences menées par Elisabeth Kübler-Ross. Elle y parle de son enfance, et du parcours qui l'a conduite à accompagner les enfants et adultes en fin de vie, les familles en deuil, mais aussi les personnes qui veulent "dépasser" leurs souffrances pour mieux vivre.
A travers ce livre, nous rencontrons certains de ses patients et leur entourage. Elle nous fait part de leurs découvertes, de leur ressenti. C'est à la fois d'une grande violence et d'une grande douceur. Et terriblement touchant.
J'ai appris beaucoup grâce à cet ouvrage. Et même si l'aspect religieux est très présent, la foi de l'auteure ne parasite en rien la pertinence des conseils qu'elle donne.
Elle aborde également les expériences faites au seuil de la mort, et j'avoue que c'est la seule chose que j'ai lu en diagonale parce que je n'y ai vu aucun rapport avec ma démarche d'étude. Mais ce n'est en rien un livre qui s'adresse aux adeptes des théories sur la résurrection et autres : elle est la première à dire qu'il faut s'affranchir des "gourous" et qu'on n'a pas besoin d'un pèlerinage en Inde pour trouver sa voie. Elle conseille aux gens de s'aimer tels qu'ils sont, de s'accepter, car c'est d'après elle le seul moyen de pouvoir aider l'autre efficacement. Elle parle du respect de l'autre, de la nécessité quand on aime de dire "oui", mais surtout de savoir dire "non". Elle parle de ses expériences avec délicatesse et de "ses enfants" avec reconnaissance : tous ces enfants qu'elle a accompagnés dans leurs derniers moments, qu'elle a écouté, lui ont apporté autant, sinon plus qu'elle ne leur a donné.
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Ce livre fait beaucoup de bien. Les propos et la personnalité d'Elizabeth Kübler-Ross sont forts, ne sont pas toujours audibles pour beaucoup, font polémiques. Ils ont et elle a le mérite de l'authenticité, d'une volonté de vivre, de pulsions constructives, jusqu'au bout. Un plaidoyer pour la vie la plus pleine, la plus juste possible jusqu'à sa fin : la mort. La mort n'étant pas une fin en soi. La fin d'un corps physique, certes, mais seulement la fin d'un corps physique. L'âme quittant le cocon, l'âme papillon.

La forme du livre est critiquable, car comme il s'agit d'extraits de conférences données par l'auteure il y a des répétitions, le livre aurait gagné à être remodelé. Cela dit, ces répétitions sont parfois bonnes à entendre, pour bien entendre.

Ce livre permet de vous nuancer, ou de vous situer sur ces nuances face à un phénomène inévitable qu'est la mort. Mais ce livre vous donne de quoi espérer, apprécier plus pleinement le fait d'être en vie, et de ne plus jamais craindre la mort. Parce que ce qui la suit n'a rien qui puisse effrayer.

Peu importe que ce soit « vrai ». Il n'est pas non plus selon elle question de croyance. Mais de savoir. Elle s'appuie sur des recherches et expériences qui lui semblent « sérieuses ».

Bah... Que je n'aime pas résumer des livres pareils... Elizabeth Kübler-Ross s'écoute et se lit, et elle se ressent. Je ne sais pas pourquoi, un peu comme Milton Erickson qui est à la fois admirable, mais inimitable, unique : j'aime. Mais please ne devenez pas une pâle copie ou une imitation appauvrie. Soyez vous, c'est bien mieux.

Bonne vie et bonne mort à tous.


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Elisabeth Kübler-Ross (1926-2004) a connu une grande notoriété aux Etats-Unis. Elle s'est intéressée très tôt à la fin de vie des adultes et des enfants, elle s'est battue en faveur des soins palliatifs, elle a réalisé une célèbre classification des états émotionnels des personnes gravement malades et surtout elle a étudié les expériences de mort imminente (en anglais: NDE). Ceci lui a valu l'intérêt du grand public, mais aussi de solides inimitiés dans le monde médical.
Ce livre transcrit des conférences données sur son expérience des enfants gravement malades. Elle insiste sur l'extraordinaire lucidité instinctive que ces enfants ont sur leur fin de vie, que les adultes ne soupçonnent pas en général. Mais le public présent aux conférences est aussi demandeur d'informations sur les NDE. Elizabeth Kübler-Ross répond à cette demande, en s'appuyant sur les quelque vingt mille témoignages (!) dont elle a eu connaissance. La littérature sur ce sujet est abondante. Mais l'auteure note à juste titre que les incrédules ne seront jamais convaincus par ces observations, quels que soient leur nombre et leur fiabilité.
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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
"Je veux t'aimer sans m'agripper,
t'apprécier ans te juger,
te rejoindre sans t'envahir,
t'inviter sans te le demander,
te quitter sans culpabiliser,
t'évaluer sans te blâmer
et t'aider sans t'offenser.
Si tu veux la même chose,
nous pourrons vraiment nous rencontrer
et nous enrichir mutuellement."
Virginia Satir
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Sur les murs de mon bureau, on peut voir un écriteau qui dit ceci: "Pour éviter les critiques, ne dites rien, ne faites rien, ne soyez rien."
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Vous devez vivre pleinement. Aussi, lorsque vous perdrez quelqu'un de cher, vous serez certes en "deuil" mais vous n'aurez pas de "travail" de deuil.
Le "travail" de deuil est un "travail en souffrance". Il se nourrit de la peur, de la honte, de la culpabilité et de toutes les émotions "contre nature". Ce qui, bien sûr, dévore votre énergie et nuit à votre santé- à l'intégrité de vos facultés.
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Lorsque ce cocon est gravement endommagé - et qu'il ne peut plus être réparé -, vous mourrez.
A cet instant, le cocon, qui est constitué d'énergie physique, engendre - symboliquement parlant - le papillon.
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Notre devise favorite est "Si vous recouvrez les canyons pour les protéger contre les tempêtes, vous ne verriez jamais la beauté de leurs formations." Cela signifie que vous ne devez pas "abriter" vos enfants, ni les protéger, car de toute façon vous ne pourrez les soustraire aux épreuves qui les attendent. la seule chose que vous parviendrez à faire, ce sera de vous protéger vous-même en empêchant vos enfants de grandir vraiment et de se préparer à la vie.
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