Bleach, tome 47 : End of the Chrysalis

Dans ce tome 47, intitulé "End of the Chrysalis", le combat final contre Aizen se poursuit…
Aizen sort de sa chrysalide et se rend immédiatement au Soul Society pour en finir avec l'ordre établi ! Ichigo et son père se lancent à sa poursuite et on a droit à une grosse Alerte Repompage "Dragon Ball" puisqu'on assiste à un énième power-up de l'Espâce dans une salle de l'esprit et du temps improvisée où Ichigo est censé apprendre à utiliser « l'ultime Getsuga Tenshô » en affrontant une énième fois ses différents moi intérieurs… Est-ce que je dois rire ou je dois pleurer devant ce manque d'originalité tellement c'est repompé sur l'arc précédent ?
Aizen déambule dans Karakura et j'imagine :
1) qu'on fait du bon vieux fan service en faisant réapparaître des persos disparus depuis 10 tomes…
2) que j'ai loupé des épisodes fillers de l'anime pour avoir autant l'impression d'avoir loupé un truc !
On reconnaît immédiatement les alter egos des seconds couteaux de "Dragon Ball" et/ou de "Saint Seiya", à commencer par Hercule bis / Mr Satan bis… Il semble aussi avoir une confrontation au sommet entre Gin Ichimaru et Rangiku Matsumoto, mais j'ai comme l'impression que tout est traité hors-champ pour diriger les fans vers les fillers de l'anime qui développent vraiment tout ça… Procédé commercial que je hais viscéralement. Soupir

Je suis quelque peu déçue par ce tome, d'où mon trois étoiles seulement. J'ai hésité un petit moment avant de lui donner cette note mais finalement, c'est mon ressenti global. Il y a plusieurs raisons à cela. Déjà parce que je dois dire que le tome quarante six avait été pour moi un vrai plaisir. La venue du père d'Ichigo et de ses deux compères, c'était un peu l'événement que j'attendais depuis belle lurette. Alors, bien sûr, j'étais super excitée de lire le tome suivant parce que, naïve comme j'étais, je croyais que "End of the Chrysalis" allait être dans la même lignée. Eh bien... non. j'ai sûrement mis trop d'attentes dans ce volume et du coup, la déception totale.

Ensuite, techniquement parlant, il ne se passe rien ! Il y a un peu d'action au départ, mais franchement, la première partie aurait pu s'appeler "Moi, AIzen, l'Arrogance incarnée" ! Je n'aime pas le personnage (si vous suivez mes critiques, ce n'est pas un scoop) et là, on a droit à ce que je déteste le plus chez un personnage. Donc déjà cela commencé très très mal. Aizen finit bien sûr par prendre le dessus et mettre une raclée à tout le monde. Donc là encore pas de surprise dans le fait qu'Ichigo va de nouveau devoir apprendre une nouvelle technique encore plus mortelle que les autres pour sauver non plus le Soul Society mais aussi le monde entier. Graphiquement parlant, j'ai bien aimé cependant les deux personnages qu'affronte Ichigo lors de sa tentative d'acquérir une nouvelle technique. Et même si son père est plus présent, on apprend pas grand chose finalement.

Pour la dernière partie du tome, encore une déception. Revoir les amis d'Ichigo (ceux de son lycée pour être précise) était plutôt pas mal dans le sens où on voit d'autres personnages que les shinigamis, mais mis à part les tentatives de Mizuiro de tuer Aizen qui sont assez comiques, rien d'époustouflant. J'attendais aussi beaucoup de la présence de Rangiku à la fin. Certes on sent que Gin est quelque peu perturbé par sa venue et les quelques mots qu'ils échangent sont appréciables, mais encore loin de donner envie de poursuivre.

En clair, un tome qui se lit mais rien de très fulgurant surtout après le tome quarante six. J'espère juste que c'est une période de calme avant la tempête parce que du coup on est un peu pris au dépourvu et ce tome coupe pas mal le rythme.