Ce tome 31 intitulé "Don't Kill My Volupture" est encore dédié à la baston !
- Ichigo donne tout ce qu'il a contre Ulquiorra Schieffer parce qu'il est persuadé qu'il est l'Espada n°1 et qu'une fois vaincu la route sera libre jusqu'à Inoue Orihime mais il perd espoir quand il apprend que ce dernier est l'Espada n°4
- Abarai et
Ishida affrontent en duo Szayel-Aporro Grantz, le savant fou des arrancars qui aime jouer avec ses proies…
- Grimmjow Jaggerjack libère Inoue Orihime de deux adolescents maléfiques sortis d'on ne sait où en plus d'être clichés pour l'emmener soigner Ichigo car il s'est réservé le droit de le vaincre dans un duel à mort, et dans la foulée il envoie au diable Ulquiorra Schieffer pour avoir se revanche à armes égales avec Ichigo (et pourquoi celui-là revient sur le lieu du combat qu'il avait quitté parce qu'il avait gagné ???)
Entre Inoue Orihime, version teenage de Saori Kido ("Saint Seiya"), Nel qui reprend le rôle de Dende ("Dragon Ball"), Grimmjow Jaggerjack qui reprend toutes les postures et toutes les répliques de Végéta (encore "Dragon Ball") les repompages sont trop nombreux et trop flagrants pour être ignorés…
Bon ben, je ne vais pas être positif : les dessins de
Tite Kubo tirent clairement la série vers le haut parce qu'entre des héros sans personnalité, des méchants avec encore moins de personnalité, des big boss qui jouent constamment les arlésiennes, les uns et les autres empruntant leurs postures à des archétypes de chambara et leurs looks à des personnages de jeux vidéos, j'ai plus l'impression d'être dans un jeu de combat à la Street Fighter que dans un manga… Et le background est si léger que parfois je me demande quels sont les enjeux de ces bastons à répétitions qui font que l'ensemble finit par méchamment tirer à la ligne : après plusieurs tours de chauffe pas mal de combats restent encore tronqués, la plupart du temps il n'y a guère de rebondissements qu'on ait déjà vu mille fois, on invente des personnages et des concepts juste pour gratter des tomes, et surtout les dialogues sont moyen voire mauvais à l'image de Ulquiorra Schieffer qui s'étonne de la force puis de la faiblesse de son adversaire et vice-versa… ça n'a vraiment aucun sens !
Bref, un beau manga d'action mais il ne faut pas lire les phylactères pour que la magie opère ! Et le pire, c'est que je sens clairement que les choses ne vont pas s'arranger par la suite même si je comprend que la coolitude des graphismes aient séduits autant de lecteurs et de lectrices parmi les dernières générations…