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Critique de Manon_1008


Kimiko, jeune lycéenne, semblait avoir son destin tout tracé : entrer à la LIU Academy, célèbre école d'art et devenir peintre, comme sa mère. Malheureusement depuis qu'elle a été reçue, elle n'arrive plus à peindre. Sa toile reste blanche et aucune couleur ne semble vouloir s'y poser. Elle va alors se retrancher dans la création de vêtements, le seul art où l'inspiration semble bien vouloir montrer le bout de son nez. Ne voulant pas décevoir sa mère, elle va lui faire croire qu'elle avance dans ses peintures jusqu'au jour où la vérité éclate… Un rapport très conflictuel s'installe entre elles. Kimiko va donc sauter sur l'occasion lorsqu'elle reçoit une lettre de ses grands-parents du Japon, l'invitant à les rejoindre pour deux semaines. Idéal pour se changer les idées...

J'ai mis du temps avant de vraiment plonger dans le livre, mais une fois dedans, je l'ai dévoré… un peu comme ces petites boules gluantes, les mochis, un délice ! C'est d'ailleurs le jeu de mots dans le titre qui m'a attiré : I love you so mochi / so much.
Kimiko incarne la jeune lycéenne timide qui n'ose à peu près rien faire car elle a trop peur du résultat : elle préfère imaginer. C'est sûrement pour ça que j'ai eu du mal à accrocher au début. Heureusement pour elle, elle va s'affranchir de toutes ces barrières qu'elle a posé autour d'elle lors de son voyage au Japon.
Le récit est doux et l'auteure nous incite à voyager à travers son roman. Si l'on ne connaît pas le Japon, il peut servir de petite introduction à la culture nippone grâce aux annotations et aux descriptions détaillées. Et malgré cette poésie, l'auteur aborde tout de même des thèmes assez compliqués : la pression familiale, la recherche de soi, l'avenir ou encore le pardon.
Petit bémol : les évènements se passent parfois un peu trop vite, comme la romance entre Kimiko et Akira par exemple, ce qui peut faire décrocher. Cela étant, il est vrai que lorsque l'on est adolescent, on ressent tout plus fort et plus vite.
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