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EAN : 9782070122844
208 pages
Gallimard (26/03/2009)
3.81/5   79 notes
Résumé :
I. Le geste brutal du peintre : sur Francis Bacon
II. Romans, sondes existentielles
III. Les listes noires ou divertimento en hommage à Anatole France
IV. Le rêve de l'héritage intégral
V. Beau comme une rencontre multiple
VI. Ailleurs
VII. Mon premier amour
VIII. Oubli de Schönberg
IX. La Peau : un archi-roman

Autre quatrième de couverture;
Réflexions et souvenirs sur des thèmes existent... >Voir plus
Que lire après Une rencontreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
Devant un jour enseigner "Le procès" de Kafka et découragé par les pesanteurs salonnières de la "French theory", je suis tombé sur "Les Testaments Trahis" de Milan Kundera, dont j'aimais peu les romans. Ces essais légers, aux antipodes de la savante rhétorique intellectuelle française, touchaient juste pourtant, et se prêtaient merveilleusement à la lecture et à l'interprétation du monstre sacré de Prague. De même, "Une rencontre" est une collection d'essais lumineux, brefs et souvent percutants, qui ouvrent les yeux du lecteur sur l'art et la littérature, mieux qu'une néo-Sorbonne bien-pensante. Kundera puise dans son expérience du communisme réel et de ses prolongements culturels en Occident, une esthétique du roman et une forme de théorie qui font de lui un excellent lecteur, un hôte courtois qui vous donne accès à des univers artistiques inconnus ou peu attirants, ou connus et que l'on croit trop frayés. Ainsi, la culture de la négritude, représentée aujourd'hui par de regrettables crétins, prend un tout autre aspect sous sa plume et devient presque attirante : Césaire, Chamoiseau, Breleur entrent en résonance avec la civilisation tchèque et l'héritage surréaliste repensé par un romancier, avec ce qu'il appelle ailleurs "la sagesse du roman". C'est un exemple sur les mille que ce petit livre foisonnant, drôle et profond nous donne à voir et à apprécier. Les pages sur Janacek, Céline et Rabelais, parmi tant d'autres, sont de beaux cadeaux que nous fait cet esprit libre, parent de Philippe Muray et de ces auteurs que le Moderne Modernant laisse sceptiques.
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En lisant Kundera, je ne pourrais jamais m'arrêter de prendre des notes ou de faire des annotations, tellement ce qu'il écrit me parle. Dans cet essai, Kundera nous entraine au fil de ses rencontres entre ses réflexions et ses souvenirs. Il parle d'art et d'esthétisme à travers les romanciers, les musiciens et les réalisateurs qu'il admire. Il défend sa passion du roman en tant qu'expression artistique, au-delà du message.

Ainsi, en 9 chapitres, Milan Kundera nous invite à découvrir les oeuvres des artistes dont il évoque les rencontres ou les souvenirs. Sa puissance de persuasion est telle que l'on ne peut que noter les références et découvrir les oeuvres et les auteurs qui l'ont enthousiasmé. Il nous propose donc des rencontres, et il ne tient qu'à nous de répondre à cette invitation.

❓Quelle est votre rencontre artistique la plus marquante ?

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Les affinités électives de Kundera

Dans la droite ligne de L'Art du roman, Les Testaments trahis et le Rideau, Kundera réunit dans ce quatrième essai un ensemble de textes (certains vieux déjà mais retravaillés, d'autres inédits) dont il explique d'emblée le titre: «Une rencontre de mes réflexions et de mes souvenirs ; de mes vieux thèmes (existentiels et esthétiques) et de mes vieux amours (Rabelais, Janacek, Fellini, Malaparte…)…»
Méditations autour de l'énigme de la création à travers la peinture, la musique et la littérature, les neuf parties du recueil tissent des correspondances entre les arts dans leur rapport au rire, à la mort ou à la mémoire. Et parce que «quand un artiste parle d'un autre, il parle toujours (par ricochet, par détour) de lui-même», Kundera se livre comme il ne l'avait jamais fait auparavant et donne ainsi des pages subtiles et fulgurantes sur Leos Janacek (parenté entre l'esthétique du compositeur et les principes gouvernant sa propre écriture), Schönberg (anecdote frappante sur l'un de ses plus grands oratorios étrangement tombé dans l'oubli), Rabelais (et son refus de l'esprit de sérieux), sur le Céline de D'un Château l'autre (explication de la notion de "tralala", vanité consubstantielle à l'homme confronté à la mort), le Philip Roth de Professeur de désir (réflexion sur l'apparition de la sexualité dans la littérature), etc…

Moins savamment construit que les précédents, le recueil vaut surtout pour trois séquences phares :

- Une comparaison étonnante mais non moins éclairante entre l'univers du peintre Francis Bacon et celui de Beckett (questionnement sur la singularité des individus dès lors qu'ils sont réduits à de simples corps).
- Une belle réhabilitation de l'art romanesque d'Anatole France (notamment Les Dieux ont soif où l'humour est un rempart contre le pathos obligatoire): occasion de s'interroger sur l'anathème lancé autrefois contre lui par les jeunes poètes surréalistes et qui a occasionné l'un des préjugés négatifs les plus communément admis en France sur une oeuvre littéraire (passage savoureux sur les "listes noires" qui alimentent le conformisme intellectuel).
- Un remarquable éloge des deux chefs-d'oeuvre de Malaparte (Kaputt, et surtout La Peau) où la réalité documentaire est dépassée par une vision hallucinée, à la limite du fantastique, dans un mélange contre-nature de cruauté et de compassion, de désespoir et d'ironie qui permet d'élargir le domaine du roman (concept très intéressant d' "archi-roman").

Qu'est-ce qu'une rencontre? Une «étincelle», répond Kundera. Nul doute que son livre, admirable d'intelligence et de sensibilité, le soit aussi pour le lecteur…
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Les variations Kundera
Par Clavel André (L'Express), publié le 26/03/2009

Dans un magistral exercice d'admiration, le romancier tchèque exhume ici, réhabilite là peintres, musiciens et écrivains. Autant de rencontres lumineuses.

Lorsque Milan Kundera s'est enfui de la Tchécoslovaquie communiste pour s'installer en France, en 1975, il tourna la page la plus douloureuse de sa vie, sans savoir que cet exil serait pour lui une providentielle libération. «Le pays que je venais de quitter restait dans mon souvenir comme une terre d'interrogatoires et de surveillance», écrit-il dans Une rencontre. A l'époque, il ignorait qu'il aurait un jour à comparaître, lui aussi, devant ceux qu'il appelle les «directeurs de la mémoire»: en octobre 2008, il fut en effet accusé par un hebdomadaire pragois d'avoir dénoncé à la police un de ses compatriotes, en 1950. S'indignant de cette «rumeur diffamatoire», une dizaine de ténors de la littérature apportèrent alors leur soutien à l'écrivain - de Coetzee à Fuentes, de Garcia Marquez à Roth et à Rushdie - et cette affaire devint l'emblème d'une société qui est loin d'avoir réglé ses comptes avec le passé, sur les décombres du communisme.

Quant à Kundera, silencieux comme un sphinx, selon sa vieille habitude, il publie aujourd'hui cette Rencontre, un essai où, entre deux digressions sur le problème de la mémoire - la «servante empressée du châtiment» - sont rassemblées des réflexions autour de la peinture, de la musique et de la littérature: après L'Art du roman et Les Testaments trahis, Kundera ravaude la toile de ses interrogations en réunissant sous le même regard Bacon et Rabelais, Malaparte et Césaire, Milosz et Schönberg, Janacek et Tolstoï, Céline et Anatole France, qu'il réhabilite magistralement en expliquant combien sa lecture fut décisive, quand il était jeune, pour comprendre le funeste mécanisme de la dictature stalinienne.

D'un bout à l'autre, Une rencontre est un exercice d'admiration, souvent loin des modes et des sentiers battus. Ce qui permet à Kundera d'interpeller un Islandais oublié (Gudbergur Bergsson, qui a su évoquer les mystères de l'enfance comme nul autre), une poétesse tchèque inconnue (Vera Linhartova, qui a écrit sur l'exil des pages définitives, aux antipodes de tout «moralisme larmoyant»), un peintre lointain (Ernest Breleur, incomparable explorateur du merveilleux antillais) ou un récit de Tolstoï, Hadji Mourad, dont plus personne ne parle, bien qu'il anticipe de façon prophétique la tragédie tchétchène.

L'artiste est seul, irrémédiablement seul
Qu'est-ce qu'une rencontre? «C'est une étincelle», répond Kundera, dont le livre est composé de manière presque musicale, avec ses variations, ses fugues, ses leitmotivs. Et l'auteur de L'Immortalité revient à ses obsessions pour rappeler que l'artiste est toujours seul, irrémédiablement seul. Qu'il a le devoir de s'engager, oui, mais dans le secret de son oeuvre, face aux mots, aux couleurs, aux notes. Qu'il n'est jamais prisonnier d'une tradition ni d'une langue unique. Qu'il doit obstinément plonger dans les abîmes de la vie, tourner le dos aux futilités bavardes et à la sensiblerie ambiante pour lancer ce que Kundera appelle des sondes existentielles.

«Le romancier n'est pas le valet des historiens. Il ne veut pas raconter ou commenter L Histoire, mais découvrir les aspects inconnus de l'existence humaine», disait Kundera en 2003, dans un entretien exclusif accordé à L'Express. Ces mots, chaque ligne d'Une rencontre les illustre, au fil de méditations qui sont autant de paraboles sur la façon dont les artistes affrontent l'énigme de la création. On va à leur rencontre dans ce livre fraternel, qui ressemble à une ruche bourdonnante. le miel qu'on en retire est une jouvence, un bonheur d'intelligence.
Lien : http://www.lexpress.fr/cultu..
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Le titre est singulier mais le livre est fait de rencontres multiples, d'intersections, d'étincelles. Son découpage est incompréhensible. C'est un stimulateur impossible à résumer, un échantillonnage de textes courts, de dates et de circonstances diverses. Il contient de la poésie, du cinéma, beaucoup de musique, un peu de peinture (voir la belle et universelle réflexion de Bacon p 23 : « En peinture, on laisse toujours trop d'habitudes, on n'élimine jamais assez »). C'est une ouverture à la surprise : « Si quelqu'un m'avait parlé des livres de Depestre avant que je ne les lise, je ne les aurais pas ouverts. Heureusement, je les ai lus sans savoir ce que j'allais lire et il m'est arrivé la meilleure chose qui puisse arriver un lecteur ; j'ai aimé ce que, par conviction (ou par nature), je n'aurais pas dû aimer » (p 125). Un- thème récurrent est l'exil et l'occupation russe de la Tchécoslovaquie : « Notre désespoir, ce n'était pas le régime communiste. Les régimes arrivent et passent. Mais les frontières des civilisations durent. Et nous nous sommes vus avalés par une autre civilisation. A l'intérieur de l'empire russe tant d'autres nations étaient en train de perdre jusqu'à leur langue et leur identité » (p 110). L'humour voisine avec le pessimisme le plus noir : « Face aux vivants, les morts ont une écrasante supériorité numérique, non seulement les morts de la fin de la guerre, mais tous les morts de tous les temps, les morts du passé, les morts de l'avenir ; sûrs de leur supériorité, ils se moquent de nous, il se moquent de cette petite île de temps où nous vivons, de ce minuscule temps de la nouvelle Europe dont ils nous font comprendre toute l'insignifiance, toute la fugacité… » (p 241).
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Le commencement du chemin vers le Printemps de Prague est marqué dans ma mémoire par le premier roman de Skvorecky, "Les Lâches", publié en 1956 et accueilli par le grandiose feu d'artifice de la haine officielle. Ce roman qui représentait un grand point de départ littéraire parle d'un grand point de départ historique : une semaine de mai 1945 pendant laquelle, après six ans d'occupation allemande, renaît la République tchécoslovaque. Mais pourquoi une telle haine ? Le roman était-il si agressivement anticommuniste ? Pas du tout. Skvorecky y raconte l'histoire d'un homme de vingt ans, follement amoureux du jazz (de même que Skvorecky), emporté par le tourbillon des quelques jours d'une guerre finissante où l'armée allemande était à genoux, où la résistance tchèque, maladroitement, se cherchait et où les Russes arrivaient. Aucun anticommunisme, mais une attitude profondément non politique ; libre ; légère ; /impoliment/ non idéologique.
Et puis, l'omniprésence de l'humour, de l'inopportun humour. Ce qui me fait penser que dans toutes les parties du monde les gens rient différemment. Comment contester le sens de l'humour à Bertolt Brecht ? Mais son adaptation du "Brave Soldat Chveïk" prouve qu'il n'a rien compris du comique de Hasek. L'humour de Skvorecky (comme celui de Hasek ou de Hrabal), c'est l'humour de ceux qui sont loin du pouvoir, ne prétendent pas au pouvoir et tiennent l'Histoire pour une vieille sorcière aveugle dont les verdicts moraux les font rire. Et je trouve significatif que ce soit justement dans cet esprit non- sérieux, anti-moraliste, anti-idéologique, qu'a commencé, à l'aube des années soixante, une grande décennie de la culture tchèque (d'ailleurs, la dernière qu'on puisse appeler grande.)

p. 164
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(Sur Céline, "D'un château l'autre", agonie de la chienne danoise du narrateur.)
"... elle est morte sur deux .. trois petits râles ... sans du tout se plaindre ...ainsi dire ... et en position vraiment très belle, comme en plein élan, en fugue ... (...) Oh, j'ai vu bien des agonies ... ici ... là ...mais de loin pas des si belles, discrètes ... fidèles ... ce qui nuit dans l'agonie des hommes c'est le tralala ... l'homme est toujours quand même en scène ... le plus simple ..."

Beaucoup de grands écrivains de la génération de Céline ont connu comme lui l'expérience de la mort, de la guerre, de la terreur, des supplices, du bannissement. Mais ces expériences terribles, ils les ont vécues de l'autre côté de la frontière : du côté des justes, des futurs vainqueurs ou des victimes auréolées d'une injustice subie, bref, du côté de la gloire. Le "tralala", cette autosatisfaction qui veut se faire voir, était si naturellement présent dans tout leur comportement qu'ils ne pouvaient pas l'apercevoir ni le juger. Mais Céline s'est trouvé pendant vingt ans parmi les condamnés et les méprisés, dans la poubelle de l'Histoire, coupable parmi les coupables. Tous autour de lui ont été réduits au silence ; il a été le seul à donner une voix à cette expérience exceptionnelle : l'expérience d'une vie à laquelle on a entièrement confisqué le tralala.
Cette expérience lui a permis de voir la vanité non pas comme un vice mais comme une qualité consubstantielle à l'homme, qui ne le quitte jamais, même pas au moment de l'agonie ; et, sur fond de cet indéracinable tralala humain, elle lui a permis de voir la beauté sublime de la mort d'une chienne.

pp. 39-42
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("Oubli" de Rabelais dans la littérature française).
Le Rabelais qui m'a envoûté quand j'avais à peu près dix-huit ans, c'est un Rabelais écrit dans un admirable tchèque moderne. Etant donné son vieux français aujourd'hui difficilement compréhensible, Rabelais sera toujours pour un Français plus poussiéreux, plus archaïque, plus scolaire que pour quelqu'un qui le connaît à travers une (bonne) traduction.
Question. Quand Rabelais a-t-il été traduit en Tchécoslovaquie ? Par qui ? Comment ? Et quel a été le destin de cette traduction ?
M. Kundera. Il fut traduit par un petit collectif d'excellents romanistes qui se sont appelés "La Thélème bohémienne". La traduction de Gargantua est parue en 1911. L'ensemble des cinq livres fut édité en 1931. A ce propos, une remarque : après la guerre de Trente Ans, le tchèque en tant que langue littéraire a presque disparu. Quand la nation a commencé à renaître (comme d'autres nations centre-européennes) au XIX°s, son pari était : faire du tchèque une langue européenne égale aux autres. Réussir la traduction de Rabelais, quelle preuve éclatante de la maturité d'une langue ! Et en effet, Gargantua-Pantagruel est l'un des plus beaux livres qu'on ait jamais écrits en tchèque. Pour la littérature tchèque moderne, l'inspiration rabelaisienne fut considérable. Le plus grand moderniste du roman tchèque, Vladislav Vancura (mort en 1942, fusillé par les Allemands), était un rabelaisien passionné.
Question. Et Rabelais ailleurs en Europe centrale ?
M. Kundera. Son destin en Pologne fut presque le même qu'en Tchécoslovaquie ; la traduction de Tadeusz Boy-Zelenski (fusillé lui aussi par les Allemands en 1941) était magnifique, un des plus grands textes écrits en polonais. Et c'est ce Rabelais polonisé qui a fasciné Gombrowicz.

pp. 95-96
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Face aux vivants, les morts ont une écrasante supériorité numérique, non seulement les morts de la fin de la guerre, mais tous les morts de tous les temps, les morts du passé, les morts de l’avenir ; sûrs de leur supériorité, ils se moquent de nous, ils se moquent de cette petite île de temps où nous vivons, de ce minuscule temps de la nouvelle Europe dont ils nous font comprendre toute l’insignifiance, toute la fugacité… 
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C'était à Paris, dans l'atelier du peintre Wilfredo Lam ; Aimé Césaire, jeune, vivace, charmant, m'a assailli de questions. La toute première : "Kundera, avez-vous connu Nezval ? - Bien sûr. Mais vous, comment l'avez-vous connu ?" Non, il ne l'avait pas connu, mais André Breton lui en avait beaucoup parlé. Selon mes idées préconçues, Breton, avec sa réputation d'homme intransigeant, ne pouvait que parler en mal de Vitezslav Nezval qui, quelques années plus tôt /vers 1936 ?/, s'était séparé du groupe des surréalistes tchèques, préférant obéir (à peu près comme Aragon) à la voix du Parti. Et pourtant, Césaire m'a répété que Breton, en 1940, pendant son séjour à la Martinique, lui avait parlé de Nezval avec amour. Et cela m'a ému. D'autant plus que Nezval, lui aussi, je me souviens bien, parlait toujours de Breton avec amour.

p. 155
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Vidéo de Milan Kundera
Vidéo du 12 juillet 2023, date à laquelle le romancier tchèque naturalisé français, Milan Kundera, s’est éteint à l’âge de 94 ans. La parution en 1984 de son livre "L’Insoutenable légèreté de l’être", considéré comme un chef-d'œuvre, l'a fait connaître dans le monde entier. Milan Kundera s’était réfugié en France en 1975 avec son épouse, Vera, fuyant la Tchécoslovaquie communiste (vidéo RFI)
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