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EAN : 9782080204653
272 pages
Flammarion (06/01/2021)
3.81/5   119 notes
Résumé :
« Demain, gare de Lyon, départ à 9h37. T'es contente ?
Je ne savais pas si j'étais contente ou pas. Je trouvais que tout allait trop vite. Je ne pourrais dire au revoir à personne, ne pourrais me réjouir quelques jours auparavant à l'idée du départ. Pourtant, j'ai répondu Oui. Parce que je sentais, peut-être pour la première fois, que ma mère n'était pas prête à écouter mes états d'âme. Papa, il est au courant ?
Laisse ton père où il est. Il verrait ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 119 notes
Petite fille, petite Agathe, petite salamandre, petit macaroni, tu es un enfant, tu suis tu colles ta mère en espérant la voir te bercer d'un peu d'amour. Mais ta maman est étrange, elle t'emmène brusquement à la mer sans avertir ton père, tu rates les derniers jours scolaires. Puis tu te souviens que ta maman était affectueuse mais depuis ce matin, tu ne reconnais plus ta maman. Elle te dit qu'elle t'aime mais ne t'offre pas de l'eau pour étancher ta soif. Elle t'insulte et t'insuffle ses névroses qui commencent à te faire perdre pied petite Agathe.

Cette histoire m'a rendue triste. Comment une mère peut-elle infliger tant de disgrâce à son propre enfant, à sa chair...
C'est au fil de l'histoire que l'on découvre la fatalité qui s'abat sur des générations, une mère-poisson qui aime couler dans l'océan, une mère-poison qui aime faire souffrir sa fille.

Même si ce roman m'a écorché le coeur, il n'a pas été sans me rappeler Fugitive parce que reine ou Rien ne s'oppose à la nuit ou encore Bord de mer.

C'est un livre étourdissant où l'envie de serrer dans ses bras cette petite Agathe est omniprésente. Agathe qui se fragilise, qui ne sait plus s'il faut détester ou aimer cette mère instable, où trouver quelqu'un pour prendre soin d'elle, pour la protéger, l'aimer un peu. Mais il n'y a personne et Agathe se sent laide, de plus en plus laide. Alors elle grandit trop vite parfois car sa mère est comme une petite fille à qui il manque une mère.

C'est triste tout ce manque d'amour. Me reviennent ces paroles qui collent si bien à ce livre:

Si je saigne, si j'en crève
De froid quand l'hiver est fort
Si je vis, si je prie
Les étoiles, les astres morts
Si j'osais... si j'étais
Quelqu'un d'autre,
Quelqu'un de fort
Je le sais, puisque c'est...
C'est par absence...
Sans doute
Par absence d'amour
Sans doute...
Par absence d'amour
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Malgré l'absence de son père, parti refaire sa vie à New York, Agathe, onze ans, menait jusqu'ici une existence sereine, solidement ancrée sur l'amour fusionnel de sa mère. Mais voilà que, soudain, tout déraille. C‘est d'abord un départ précipité en vacances, avant la fin de l'année scolaire, destination la Côte d'Azur, là où précisément a grandi cette mère devenue subitement si agitée et si imprévisible qu'Agathe ne la reconnaît plus. Pour la fillette, le séjour tourne au cauchemar. Car, en plus de ses nouveaux comportements inquiétants, excentriques et incompréhensibles, sa mère, soufflant le chaud et le froid sans répit, s'est mise à faire preuve à son égard d'une méchanceté à couper le souffle.


Il y avait bien eu des signaux faibles, décelables a posteriori, de la fragilité d'Alice, trop inquiète et appliquée dans son rôle maternel, elle qui n'avait pas eu de modèle entre un père inconnu, une mère morte en couches, et une grand-mère sans amour contrainte de l'élever. Sans doute que tout aurait pu continuer sans accroc, si un abandon supplémentaire, celui du divorce, n'était venu saper un peu plus le vulnérable équilibre de cette femme écorchée vive. En tout cas, tout se passe comme si le retour d'Alice en terre natale ressemblait à une régression dans l'enfance, un pèlerinage destiné à lui rappeler combien elle a toujours été indigne d'amour. Et d'ailleurs, elle qui n'a jamais su se faire aimer, comment pourrait-elle mériter l'affection de sa fille ? Celle-ci ne voit-elle donc pas comme sa mère est mauvaise et minable ? Faut-il lui ouvrir les yeux, méchanceté après méchanceté ?


Pour Agathe, bien sûr, les névroses maternelles restent totalement incompréhensibles, et, entre révolte et soif d'affection, l'enfant est prête à tout pour retrouver l'amour de sa mère. Plus celle-ci régresse vers ses blessures d'enfance, plus la fillette se retrouve propulsée dans des responsabilités d'adulte, dans une sorte d'inversion des rôles dont on pressent bien qu'il n'en sortira rien de bon. Autour de ce duo chaotique de « je t'aime, moi non plus », gravitent avant tout les fantômes des absents, père, mari, mère et grand-mère, et une poignée de témoins ahuris et impuissants, qui ne pourront que constater l'effrayante et déconcertante auto-destruction de cette mère, sous le regard de sa fille.


D'emblée saisi d'inquiétude, le lecteur, souvent heurté par la cruauté d'Alice, ne peut que compatir au très juste et touchant personnage d'Agathe, par les yeux de qui se déroule toute la narration. Croquée dans ses complexités et ses déséquilibres, la mère demeure déconcertante, provocant même un sentiment de malaise. Fusionnelle ou cruelle, elle inquiète plus qu'elle n'émeut, pour s'avérer infiniment toxique. L'on ressort de cette lecture troublé et dérangé, la tête pleine de questions et de craintes quant à l'avenir d'Agathe : sera-t-elle victime à son tour du terrible héritage des femmes de sa famille ?

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Je tiens à remercier Babelio et les éditions Flammarion de m'avoir permis de suivre le travail de l'écrivaine Nathalie Kuperman, dont j'avais apprécié l'autoportrait littéraire dans la revue Décapage.

Partons en villégiature dans le Var, à Saint-Clair avec Agathe et sa mère. Départ précipité , sans explication, avant la fin de l'école. Nathalie Kuperman revisite son enfance, et en particulier l'été de ses onze ans, où «  rien ne serait comme avant ». Un voyage long, beau pour la mère qui, peu discrète, hurle dans le train pour Toulon : «  La mer, la plage, les bateaux, les poissons » ! Un rêve réalisé ?
Le roman s'ouvre sur leur baignade enjouée. Elles frétillent tels des poissons, jouant aux dauphins.

Agathe se plaît à être de connivence avec sa mère dont le regard l'attire comme un aimant.
Une mère qui affuble sa fille d'une pléthore de petits noms doux : «  mon petit loup, mon petit macaroni, mon p'tit poil, mon pissenlit, ma petite salamandre, ma petite fleur, mais aussi ma petite patate... » ! Une mère qui ne manque pas de déverser moult injonctions : « Tiens-toi droite, redresse-toi, Ne grogne pas.. ». Elle lui assène aussi des mises en garde , lui explique la différence entre émigrés et immigrés, lui brosse les portraits de ceux qui tiennent l'hôtel où elles logent.
Agathe devient «  son petit cobaye », quand elle teste les recettes destinées au livre de cuisine que sa mère publie. Elle enquille les sobriquets et ne manque pas d'imagination, de quoi faire une belle brochette : «  ma sardine, ma biscotte, mon boudin blanc... », mais aussi «  mon ange » !

On devine que le père n'est pas au courant de leurs vacances anticipées quand la mère ignore son appel téléphonique. Un père qu'Agathe aime et qui lui manque. Un père qui a refait sa vie, dont la compagne attend un bébé et s'est installé à New York.Il n'y aura plus les week-ends alternés mais il lui a promis le mois d'août en Normandie chez les grands parents.

La narratrice évoque les moments de complicité de fous rires, avec sa mère, sa façon de lui faire plaisir, de lui prouver son amour. Des étreintes fusionnelles. Un amour débordant réciproque, au moins au début.
Comme si elles appliquaient la chanson de Louis Chedid : «  Il faut dire aux gens qu'on aime qu'on les aime ». Mais que cachent de telles effusions si démonstratives ?
Le lecteur le constatera vite !
Scandale provoqué par la mère lors d'un dîner au restaurant ainsi gâché par son attitude hystérique.
Agathe, pauvre petite fille abandonnée toute une journée sur la plage, une autre fois sur un ponton.
Marche sans pause sous un soleil de plomb, sans boire. C'est alors que tout bascule dans leurs liens.
«  Elle que j'aimais tant voulait que je la haïsse », confie la narratrice devant l'attitude sadique de sa mère, se désaltérant devant elle, qui mourait de soif. Voulait-elle faire vivre à sa progéniture ce que décrit Amélie Nothomb dans Soif ?

Tant de situations ignobles qui conduisent Agathe à lancer un appel de détresse au père, à l'insu de sa mère. Comment réagira-t-il ?

le visage triste, de sa mère, baigné de larmes, la gamine le connaissait depuis le départ du père, mais la voir rentrer ivre la révulse. Peu à peu, le passé d'Alice, la mère se dessine, le manque de parents, de référents, à l'exception de la grand-mère maternelle peut-il expliquer son déséquilibre ?
On constate son côté borderline quant à son alimentation, loin de la recommandation : 5 fruits et légumes par jour qu'elle avait consenti à modifier une fois enceinte. Mais que penser des repas durant leur séjour à Saint-Clair, exception faite des petits déjeuners servis à l'hôtel ?
D'autant que pour Alice, une glace évitera le repas du soir ! On est loin du maternellement correct...


La solitude s'empare d'Agathe, considérée comme « une grande fille », qui rêve d'être avec sa meilleure amie Tatiana qu'elle adore. L'hôtelière, pleine d'empathie, se voit jouer le rôle de baby sitter pendant que la mère mène sa vie de femme ! le dîner de la pitchoune avec Mme Platini et son fils finit par une altercation avec Herbert, le xénophobe, des insultes, une gifle, des pleurs, un évanouissement !
Une gifle que la mère décide de rendre/de retourner à l'envoyeur, ce qui provoque une situation digne d'un vaudeville et l'urgence pour Alice et sa fille de quitter cet hôtel, escortées par les policiers. Une nouvelle vie commence alors, pleine de rebondissements dont un dramatique.

Agathe convoque de multiples souvenirs, comme l'incident, «  expérience traumatisante » du noyau de pruneau. le lecteur a le coeur serré quand elle émet ses souhaits : «  J'aurais voulu... » et fantasme sa vie, quand elle implore le ciel, déclame ses monologues laissant deviner son mal être.

Coup de théâtre , la mère lui annonce qu'elle va se remarier ! Comment va-t-elle réagir à cette lubie ? Va-t-elle se concrétiser ? La deuxième partie donne la réponse. Ne dévoilons rien.

La métaphore des poissons se glisse tout le long du récit, souvent associée à l'injonction : «  Maillot de bain ! », mais une fin tragique va bouleverser le destin des protagonistes. Agathe se prend parfois pour une sirène pour nouer le contact avec d'autres ou pour une pieuvre, «  qui inspirait
fascination et dégoût ». En plus ,on lui en a fait manger du poisson !

Avec le recul, la narratrice brosse un sévère portrait de son embarrassante mère : «  une folle, une sauvage », «  une mère moitié dragon, moitié serpillière » et confie avoir du mal à supporter le mot « maman ». Les mères seraient-elles un venin ? le manque évident de dialogue va accentuer le fossé. Quand la gosse tente de briser le silence, elle est confrontée à une fin de non recevoir : «  Tais-toi, je ne veux plus t'entendre ». Par chance, Agathe a pu croiser des personnes bienveillantes comme Séraphine, la muette, employée à l'hôtel de Saint-Clair, qui joue un rôle important dans l'épilogue. Détentrice d'une lettre qu'elle a tenu à remettre à l'orpheline adulte.

La lecture s'avère l'antidote, l'échappatoire pour résister aux délires de la matrone.Agathe nous fait partager sa lecture du moment. le récit est donc entrecoupé par des extraits de son précieux livre
«  le bateau incassable », histoire qu'elle voudrait vivre. Mais c'est sur un autre bateau que sa mère envisage d'habiter, le voilier Amour perdu ! Celui de Maurice, son futur beau-père. le livre apparaît comme un doudou , une refuge pour l'enfant terrible, qui aura le cran de fuguer.


La génitrice d'Agathe, qui sort des clous par son comportement bipolaire, fait penser à la mère fantasque de Delphine de Vigan dans Rien ne s'oppose à la nuit. Elle a aussi quelque chose de la mère de Mercedes Deambrosis dont le portrait est brossé dans Rendez-vous au paradis, une mère tyran , ogresse qui a pourri la vie des ses filles.

On retrouve dans ce roman l'humour et l'autodérision déjà présents dans le roman précédent Je suis le genre de fille, ainsi que ce besoin d'être aimée.
Nathalie Kuperman explore une relation atypique, toxique entre une mère et sa fille où amour et haine s'entremêlent, comme dans la chanson de Gainsbourg. La narratrice, la victime, restitue de façon bouleversante cet été de ses onze ans où tout a dérapé. Marquée à vie.
NB :
Dans la revue Décapage no 58, un dossier est consacré à l'autoportrait littéraire de Nathalie Kuperman. Il est troublant de lire qu'elle évoque souvent sa mère dans les livres, qu'elle fut contrainte à la vie d'interne par sa mère. Encore plus troublant, elle confie : «  Ma mère ne me supportait plus. On était toutes les deux à ne plus pouvoir se supporter ». Alors, y aurait-il des accents autobiographiques dans ce roman ?


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L'insouciance est souvent associée à l'enfance, temps où le jeu, le plaisir occupe une grande partie de la journée et où les responsabilités sont inexistantes ou très peu nombreuses et à l'échelle d'un enfant donc petites.
Agathe à 11 ans, elle vit avec sa maman, son papa vit aux États-Unis et l'insouciance est un mot qui ne fait, sans aucun doute, pas partie de son vocabulaire. Comment le pourrait-il alors que sa maman est malade psychologiquement. Elle décide, sur un coup de tête, de partir avec sa fille en vacances une semaine avant la fin de l'année scolaire. Ce qui pourrait être un temps privilégié et donc sympathique tourne plutôt au cauchemar.
Agathe n'a pas son mot à dire, elle doit subir les sautes d'humeur de sa mère. Elle doit s'adapter à des élans de tendresse avec des petits mots doux,des surnoms mignons suivis d'une seconde à l'autre d'un rejet et des paroles humiliantes.
Agathe surveille les regards, les gestes et agis en fonction.
" Elle était un paysage en mouvement dont je guettais le moindre nuance, de crainte de la voir s'installer dans l'une de ces émotions qui pourraient faire basculer les heures à venir soit dans un trou noir, soit dans une gaieté outrancière. J'étais aux aguets, en quelques jours, j'étais devenu une espionne."
Nous aussi, en tant que lecteurs, sommes aux aguets. le comportement d'Alice, la maman, peut-être violent verbalement et nous craignons pour Agathe, nous avons envie de la protéger, de la prendre dans nos bras et de la soutenir, de la cajoler.
On sait bien qu'une telle histoire ne peut se terminer bien, mais on a tout de même envie d'une fin la plus douce possible pour Agathe, une fin qui lui ouvre des chemins.
L'histoire est racontée par Agathe adulte, ce qui nous rend encore plus proche de cette histoire.

C'est un livre sur l'enfance, la folie, la relation mère-enfant et la loyauté.
J'ai beaucoup aimé, c'est un roman très émouvant. Certains disent drôle, moi je n'ai pas trouvé. le malaise, le mal-être, l'angoisse d'Agathe sont trop présents pour que l'on profite des petits moments de détente qui on le sait sont très furtifs et peuvent se transformer rapidement en orage.
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Voilà une vingtaine d'années que N.Kuperman nous offre de beaux romans et excelle également en littérature enfantine.
Il est souvent question de poissons dans ce roman poignant.
Agathe est une petite fille de 11ans au corps encore rondouillard, c'est une petite fille intelligente, passionnée et qui ne demande qu'à aimer . Elle a une mère belle, vive, fraîchement divorcée, abîmée par une enfance précocement malheureuse, sa mère meurt en couches, pas de père.
Ceci peut-il expliquer le jeu inconscient (on l'espère) qu'elle joue avec avec sa petite fille?
On dirait maintenant qu'elle est bi-polaire.
Elle adore sa fille ; la dévore de baisers et casse tout quelques heures après avec des sarcasmes ou en disparaissant pour de longues heures, voire la nuit, sans prévenir. Elle veut dit-elle l'habituer à son absence...
Agathe ne sait plus que penser,elle voudrait une vie "normale", retrouver son père parti avec un nouveau foyer en Amérique.
Jusqu'au drame qui d'une certaine manière va la libérer, ce qui lui permettra, adulte, de revenir sur les lieux de vacances de son enfance au Lavandou, sereine et sûre d'elle.
Beau roman, belle écriture, séchons nos mouchoirs.
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critiques presse (3)
Bibliobs
31 mars 2021
Un livre ardent et violent, par une romancière qui explore depuis longtemps la question du deuil.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeFigaro
18 février 2021
Une enfant raconte les jours où sa vie a basculé lorsqu’elle ne s’est plus sentie aimée.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeJournaldeQuebec
08 février 2021
Avec ce superbe roman, on va côtoyer pendant quelques heures une gamine de 11 ans et sa mère, qui a déjà connu de bien meilleurs jours...
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je le voulais entièrement à moi. C'est comme si je m'accrochais à l'amour qui vous tombe dessus tellement fort que vous ne savez plus où vous êtes, et que pour rien au monde vous ne voudriez le savoir. Rester ainsi, pour toujours, prostrée dans une supplique infinie. Vous n'imaginez pas que l'instant puisse prendre fin. C'est comme si votre vie entière se rétrécissait dans une seconde, et cette seconde-là, vous en êtes certain, déterminera votre existence.
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La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas. Cette phrase est revenue me hanter tout au long du voyage. J’ai su, parce que je l’avais retenue tant elle m’avait troublée, qu’elle était attribuée à François Truffaut.
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Si tu trouves ce que c'est, tu auras le droit à un petit rien du tout couleur du temps.
C'était l'expression de ma mère pour m'adresser une intention de cadeau qui ne se matérialisait pas. J'ai reçu plein de petits riens du tout couleur du temps et les ais gardés précieusement comme on garde en mémoire des rires et des complicités.
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J'ai attendu que Maurice réapparaisse sur le pont pour me faufiler dans la cale. Je voudrais lire pour leur échapper, pour me réfugier dans une autre histoire.Mais je ne parvenais pas à me concentrer. Les personnages me fichaient la trouille. J'aurais voulu continuer mon roman en état allongée sur un vrai lit, dans une vraie maison.
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Je me suis doucement approchée d'elle, mue par une intention que je ne maîtrisais pas .Dans son regard est passé une sorte d'effroi. Sa fille était en train de devenir le monstre qu'elle s'évertuait à fabriquer.
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