On était des poissons

Un roman plutôt perché. Une mère effectivement "excentrique" mais pas que. Au fil des pages c'est une relation particulièrement malsaine qui se dessine, une relation toxique qui ne fera pas beaucoup de bien à la gamine, qui subit tout sans broncher.

Mais au delà de cette relation perverse, on n'a pas grand-chose d'autre à quoi se raccrocher : c'est long, et ennuyeux, il ne se passe rien, si ce n'est que cette succession de petits événements aussi inintéressants les uns que les autres.

Pour un final plus que prévisible qu'on anticipait dès les premières pages du roman. Rien pour sauver cette lecture, il ne me faudra pas longtemps pour l'oublier.

Une mère, souffrant sans doute de sa séparation, décide sur un coup de tête d'emmener en vacances à la mer sa fille de 11 ans pendant la période scolaire. Quelque pages suffisent à décrypter son comportement pervers-narcissique qui ballote la petite fille, laquelle, évidemment, est beaucoup plus adulte que sa mère.

Pas de réelle qualité littéraire, aucune progression, un final prévisible, quelques « explications » liées à l'histoire familiale dignes des pages psycho de Elle. Je dois avouer avoir juste parcouru ces 270 pages pénibles à en être ennuyeuses.