AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782375681312
464 pages
Editions du chat noir (24/02/2020)
4.06/5   44 notes
Résumé :
Une vingtaine d’années s’est écoulée depuis que l’enfer s’est abattu sur le lycée Elmbridge, emportant la vie de trois élèves et laissant Carly Johnson portée disparue. La principale suspecte : Kaitlyn, « la fille de nulle part. »

Le journal de Kaitlyn, découvert dans les ruines, révèle un esprit perturbé. Ses pages racontent une nouvelle version de l’histoire, bien plus sinistre et tragique, et la fille de nulle part se retrouve au centre de tout. Be... >Voir plus
Que lire après The Dead HouseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 44 notes
5
12 avis
4
9 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
C'est le genre de lecture qu'on ne fait pas souvent, sans aller jusqu'à parler d'OLNI, cette histoire sort indéniablement de l'ordinaire du fait de son parti pris narratif et de son ambiance étrange.
Pour ce qui est de la narration, cela ressemble un peu à un doc du genre "affaire criminelle non élucidée", avec tantôt des témoignages, des scènes vidéos commentées, la lecture commentée d'un journal intime et des retranscriptions de procès-verbaux de la police, il y a aussi les échanges entre la psychiatre et sa patiente, la jeune Carly, qui est suivie pour des troubles dissociatifs de l'identité.
Cette narration, c'est aussi une voix "off", celle de Kaitlyn, qui va nous accompagner tout au long de cette lecture. Kaitlyn est la soeur de Carly Johnson, ou plus précisément son double ou son alter ego, le problème, c'est qu'elles habitent le même corps, l'une vit le jour et l'autre la nuit, l'une est douce et effacée alors que l'autre est aigrie et impulsive, elles sont conscientes de leur dualité et communiquent via des messages qu'elles dissimulent, car elles doivent savoir ce que fait l'autre partie d'elle même pour garantir une image de normalité.
L'intrigue quant à elle, nous plonge tout de suite dans l'interrogation et le mystère : un drame s'est déroulé dans l'enceinte de l'école d'Elmbridge des années plus tôt, les chapitres seront tous datés pour nous faire vivre une chronologie qui commence quelques mois avant les événements qui ont coûté la vie à plusieurs élèves de l'école. Nous vivrons une lente progression qui nous emmènera jusqu'au drame pour découvrir enfin ce qui s'est passé et peut-être découvrir la vérité.
Ce récit évolue entre deux eaux, schizophrénie et magie noire, hallucination collective et folie individuelle, une spirale infernale dans tous les cas, voilà, je n'en dirai pas plus.
J'ai lu cette histoire en apnée avec l'envie de connaître le dénouement comme rarement, j'ai trouvé le scénario plutôt bien maitrisé. J'ai apprécié la note de l'autrice en fin de livre, elle explique que l'idée de ce roman lui est venu de sa propre expérience, elle a souffert de troubles du rythme circadien, elle dormait le jour et restait éveillée la nuit, le reste coule presque de source.
Commenter  J’apprécie          8636
Voilà un livre plutôt destiné à un public Young Adult que j'ai néanmoins bien aimé. Ce n'est plus trop ma tasse de thé, mais j'ai trouvé The dead house efficace et intelligemment construit. Il faut dire que j'avais découvert Dawn Kurtagich avec Les brumes affamées qui m'avaient bien plu, et j'ai transformé l'essai ici. de quoi mettre son premier roman, Ce qui hante les bois, dans ma wishlist.

The dead house a tout du bon thriller. du suspense, une écriture vive, un récit a posteriori des faits composé d'un mélange de pièces à conviction (rapports, entretiens enregistrés, extraits de journal intime…). de ce fait, la variété des écrits et des styles apporte un rythme soutenu au roman et un dynamisme bienvenu. Ajoutons à cela un très beau travail éditorial de la part des éditions du chat noir, faisant de ce roman un beau livre objet.

Le texte est facilement compréhensible, le langage adapté au public sans non plus être appauvri. On est plus dans l'action et les dialogues que dans les descriptions. Toutefois, l'autrice parvient en quelques traits efficaces à poser une ambiance bien gothique.

Ce que j'ai surtout apprécié, c'est la manière très fine et intelligente d'aborder les TDI (troubles de dissociation de l'identité - je ne spoile pas, c'est dit dans le résumé). Ca m'a un peu fait penser à La dernière maison avant les bois de Catriona Ward. On voit bien la descente aux enfers de Carly/Kaitlyn, la perte de repères et de sens engendrée, l'incapacité d'obtenir des réponses et du soutien des adultes, et au contraire la force de l'amitié. Je regrette un peu plus le côté occultisme qui selon moi est un peu en trop et noie le discours.
Commenter  J’apprécie          80
Au cours de mon exploration du genre de l'horreur, j'ai sorti de ma pal, The Dead House de Dawn Kurtagich dont le résumé m'avait intrigué. le livre en lui-même est un petit bijou éditorial. Les Éditions du Chat noir ont apporté un grand soin à l'élaboration de la version papier pour immerger le lecteur dans ce récit obscur.

Depuis la mort de ses parents, Carly Johnson est internée à l'Hôpital psychiatrique pour mineurs de Claydon. Elle y est soignée pour un trouble de l'identité. Carly est la Fille de la Lumière. Lorsque la nuit survient, la bascule se produit et sa personnalité est remplacée par Kaitlyn, la Fille de la Fuit, la Fille de Nulle Part. L'institut leur permet de vivre une scolarité normale au Lycée Elmbridge avec lequel il a un accord. La thérapie se déroule sans trop d'accrocs, jusqu'au jour où l'irréparable se produit : Carly disparaît. Que va devenir Kaitlyn ?

Je ne possède pas une grande connaissance dans les livres d'horreur. Pourtant, j'ai l'impression que la structure de ce roman est atypique dans ce genre. Il est articulé en rapport d'enquête rassemblant les témoignages et les preuves qui permettent de reconstituer l'incident Johnson. Vingt ans après l'incendie du Lycée Elmbridge qui a couté la vie à trois adolescents, la découverte du journal de Kaitlyn Johnson dans le grenier de l'école dévoile un nouveau pan de cette tragédie. On retrace les événements qui ont précédé le drame à l'aide de ces écrits, des vidéos de son amie Naida, des enregistrements des thérapies avec la Doctoresse Lansing et les mails échangés avec Ari Hait.

Dawn Kurtagich revisite le trope de la maison hantée avec originalité. Si j'ai d'abord cru qu'elle prenait l'école comme le lieu maudit, on se rend compte que la notion se rapporte à une autre maison : celle du corps et de l'esprit. The Dead House se matérialise dans Carly/Kaitlyn qui est dominée par l'angoisse. Crainte qui apparaît sous la forme d'une demeure sombre au sommet d'une falaise escarpée. À travers ce récit, nous entrons dans l'intimité la plus profonde de l'âme humaine, dans ses abysses labyrinthiques. En introduisant la notion de magie, la romancière gomme les frontières entre la raison et l'imaginaire, entre la réalité et le cauchemar, si bien qu'un sentiment de confusion s'insinue dans l'esprit du lecteur. J'adore les récits fantastiques, j'ai envie de croire en le mala pratiqué par Naida, en l'étrangeté qui se produit dans la cave et le grenier, en cette inversion des âmes dans le corps de la fille Johnson. Pourtant, le texte me fait douter par les éléments, des indices, des propos éparpillés dans le rapport : est-ce que tout ça est réellement arrivé ? N'est-ce pas simplement le fait d'une hystérie collective ? Une alliance d'êtres fragiles et dérangés qui a mal tourné ?

La réponse ne sera jamais donnée par Dawn Kurtagich. Elle laisse cette interrogation en suspens telles les enquêtes obscures dont les conclusions restent à jamais la somme de suppositions.

J'ai été happée par la plume de l'autrice, sa manière de tricoter l'intrigue. L'histoire en soi, n'est pas foncièrement originale, mais son écriture a ce pouvoir d'emprisonner les lecteur.rices.

La construction de Kaitlyn m'a subjuguée. Fière et forte, elle incarne l'adolescente rebelle par essence, d'autant plus qu'elle est privée du jour, de la vie normale, de la possibilité de se faire des amis solaires. Cette vie nocturne devrait la rendre jalouse de Carly. Toutefois, elle en est dépendante et lui porte un respect à elle et « son corps ». Au moment de la disparition de cette soeur diurne, Kaitlyn vacille, son état mental sombre peu à peu dans la crainte, la folie. Elle pouvait survivre à la solitude avec Carly. Sans elle, la solitude l'écorche vive au point de s'ouvrir à Naida et Ari Hait.

Naida est du genre survoltée. Passionnée par le journalisme, elle se lance dans des reportages vidéo pour son cours de sociologie. Ses enregistrements sont repris dans le rapport d'enquêtes. Naida n'est pas une simple adolescente pleine d'énergie. Elle pratique aussi le Mala, magie écossaise (inventée par Dawn Kurtagich) qui est un héritage familial. Lorsque Carly disparaît, elle reconnait les signes d'un sorcier obscur et enquête pour la retrouver.

Ari Hait est le nouveau. Élève taciturne et solitaire, il se promène la nuit dans l'école et sa chapelle où il rencontre Kaitlyn d'une façon incongrue. Très vite, il se rapproche l'un de l'autre. Cette relation sort la Fille de Nulle Part de sa solitude nocturne, mais pas assez pour éviter sa descente aux enfers.

En bref, The Dead House est un roman addictif qui exploite de manière fantastique le syndrome du trouble de l'identité (TDI). J'ai adoré la structure originale sous forme de rapport d'enquête qui joue sur la multiplicité des points de vue pour aborder l'incident Johnson. La rupture mentale de Kaitlyn est menée d'une main de maître.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman m'a fait passer par toutes les émotions, j'avais vraiment besoin d'une lecture aussi entraînante et incroyable que celle-ci !

The Dead House est un livre très original, que ce soit dans son récit ou dans son format. Ici, vous trouverez des interviews, des extraits de journal, des retranscriptions d'enregistrements vidéo, des coupures de journal... et c'est ce qui rend ce roman aussi riche, complexe et haletant.

The Dead House, c'est l'histoire de Carly Johnson et sa soeur Kaitlyn. Elles forment toutes deux une seule personne, et pourtant elles sont distinctes puisque Carly vit le jour, et fait place à Kaitlyn la nuit. Esprit dérangé, ou corps partageant deux âmes ?
On va suivre la lente plongée dans la folie de ces deux entités, l'évolution de ces deux âmes qui depuis la mort de leurs parents ne cohabitent plus de la même manière.

J'ai vraiment adoré, mais adoré adoré adoré ce roman. Perturbant, glaçant, addictif, complètement électrisant... vous allez adorer cette lecture à coup sûr !
J'ai été embarquée dans cette histoire pas comme les autres et jusqu'à savoir le fin mot de l'histoire, je me devais de poursuivre sans interruption ma lecture. Impossible de faire autre chose sans penser à ce roman qui m'a donné des frissons dans le dos à de très nombreuses reprises.
Dawn Kurtagich m'a laissée complètement me prendre au jeu de The Dead House, et je me suis posée de nombreuses questions ! Ce roman est haletant et plein de mystère, et c'était une superbe expérience en plus du format inédit du livre !!

Les personnages sont tous très complexes et bien exploités, et jusqu'au bout j'ai douté de chacun d'eux (pour au final être très surprise). J'ai aimé Nadia, l'amie de Carly qui se retrouve confrontée à son alter ego Kaitlyn de plus en plus souvent. J'ai aimé les personnages masculins, tous sans exception !

La fin m'a laissée ébahie, choquée, et j'ai eu du mal à quitter cette histoire. L'auteure nous donne les réponses aux questions que l'on se posait depuis les premiers chapitres, mais laisse tout de même un flou et une part d'ombre sur certains points et j'ai trouvé que c'était la meilleure façon de terminer ce roman en beauté !

J'ai été complètement aspirée par cette histoire qui ne m'a pas laissée reposée jusqu'au bout ! C'était une super lecture, et c'est sans aucun doute que je relirais ce livre à la période d'Halloween les prochaines années. Je vous recommande vivement de vous procurer The Dead House, frissons et addiction garantis !!

Je remercie les éditions du Chat Noir pour leur envoi et leur confiance, merci de m'avoir fait découvrir un livre aussi incroyable !

Bonne lecture !
Sacha
Commenter  J’apprécie          30
--- Une lecture inoubliable ---

Après avoir lu Ce qui hante les bois, je redoutais un peu de me plonger dans The Dead House, roman de la même auteure. Pourquoi ? Eh bien, parce que je n'avais pas totalement succombé à l'ambiance creepy du premier, même si je lui reconnais des qualités indéniables.

Mais, mais, mais… le Pumpkin Autumn Challenge est arrivé, et The Dead House remplissait à merveille l'une de ses catégories, alors j'ai tenté le coup. Et je ne regrette pas ! En dépit de ses 458 pages, j'ai dévoré ce one-shot en deux jours, emportée par son atmosphère sombre et ses nombreux mystères. En vérité, je ne suis pas passée loin du coup de coeur !

--- Une narration qui sort de l'ordinaire ---

Je reconnais bien là la signature de Dawn Kurtagich. En effet, comme dans Ce qui hante les bois, le récit prend forme grâce à un assemblage d'éléments hétéroclites : extraits de journal intime, rapports de police, articles de presse, retranscriptions de séances de psychothérapie, etc. Et c'est une réussite !

Plus l'intrigue se révèle, plus il est difficile d'y voir clair. Chaque personnage semble détenir sa propre vérité. Dans ce cas, comment démêler le vrai du faux ? D'ailleurs, existe-t-il vraiment une seule version de l'histoire ?

--- Deux personnalités pour un seul corps ---

Ce qui fait toute la richesse de ce one-shot, c'est la complexité qui caractérise son héroïne. Ou, plutôt, ses héroïnes. En effet, Carly et Kaitlyn habitent le même corps. La première ne connaît que le jour, tandis que la seconde possède la nuit. Mais comment expliquer ce phénomène ? C'est là tout l'enjeu de The Dead House !

Allez, je vous en dis un peu plus. D'un côté, la thérapeute de Carly/Kaitlyn affirme qu'il s'agit d'un dédoublement de personnalité à la suite d'un événement traumatisant, à savoir la mort des parents de sa patiente. de l'autre, celle-ci se sent double et pense sincèrement abriter deux âmes en son sein, ce que semble confirmer Naida, la meilleure amie de Carly.

Mais, en définitive, qui croire ?! Ah, j'ai adoré me perdre en conjectures ! de plus, l'auteure nous invite à repousser sans cesse les frontières du réel. Alors, on tourne les pages, de plus en plus vite, dans l'espoir de trouver des réponses, mais on ne fait que s'enfoncer davantage dans l'obscurité, exactement comme Kaitlyn…

--- Une porte ouverte sur les sciences occultes ---

Voilà un autre atout de The Dead House, selon moi. Les explications avancées par le corps médical au sujet de Carly/Kaitlyn sont contrebalancées par une magie sombre et invisible. Ainsi, pour comprendre ce qui est arrivé à l'héroïne, il faut voir au-delà du tangible. C'est de cette manière, et uniquement de cette manière, qu'il sera possible de visiter la Maison Morte, lieu au coeur de tous les questionnements…

Bref, comme vous l'aurez compris, j'ai adoré découvrir ce pan caché de l'histoire, fait de sorts et de contre-sorts, d'enchantements et de malédictions !

--- Quand l'inattendu vous attend à la page suivante ---

Même si l'on connaît la finalité du roman – après tout, on nous expose les faits dramatiques survenus 20 ans plus tôt au lycée Elmbridge dès les premières pages -, le scénario s'avère imprévisible. Chaque chapitre est une révélation, chaque événement une surprise ! J'étais littéralement scotchée à mon livre, incapable de m'arrêter tant le besoin de savoir était grand.

D'aucuns pourraient évoquer des longueurs, et il est vrai que le rythme est relativement lent. Toutefois, ces passages dits à rallonge sont pour moi nécessaires, car ils servent à faire monter la pression. Personnellement, je me suis régalée de bout en bout, probablement parce que j'ai été très sensible au désarroi de Kaitlyn, remplie de peurs et de doutes. Cette dernière se perd très souvent en elle-même, et j'ai adoré faire ce voyage en sa compagnie.

--- Je redoutais la fin, mais à tort ! ---

Juste avant le dénouement final, la tension est à son paroxysme. J'étais aussi impatiente que réticente à l'idée d'atteindre les derniers chapitres. En fait, j'avais peur des réponses que l'auteure nous donnerait. Et pourtant… Nulle déception !

Dawn Kurtagich nous offre un final à la hauteur de son roman. Elle va même plus loin en ajoutant quelques éléments, par la suite. Libre au lecteur d'y voir des indices ou non mais, pour ma part, je ne suis on ne peut plus satisfaite !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Je suis prisonnière de ma propre peau. Mes os sont ma cage. Mais elle dit qu’elle a besoin de moi, que je la rends heureuse, qu’elle ne pourrait pas vivre sans moi, et je sais que c’est la vérité. C’est la vérité pour elle comme pour moi.
Carly et moi, on est plus proches que des sœurs. Plus proches que des jumelles. On pourrait presque ne faire qu’une. Après tout, nous n’avons qu’un corps. Mais nous sommes différentes. On pourrait dire qu’elle est la meilleure part de moi. Nous partageons une vie ; chacune en a un morceau.
Commenter  J’apprécie          10
Ils voyaient une ivrogne alors que j'étais brisée.
Ils voyaient du sarcasme alors que je sanglotais.
Ils me voyaient les repousser alors que j'appelais leur amour.
C'est trop difficile. Je ne peux pas admettre ce défaut, cette brèche dans mon armure. Pour oublier, j'ai marché dans cette nuit sans fin. J'avais peur et je suis montée sur le toit dans l'espoir qu'un jour je sentirais la lumière de la lune si brillante sur ma peau. J'en meurs encore d'envie, Dee, de ça et de bien plus encore.
Commenter  J’apprécie          10
On les sent presque, les pulsations. La nuit, en revanche, elle est vide. Éteinte et abandonnée. Mon Dieu, cette école, c’est Carly et moi… Elle est quelque chose durant la journée, elle devient autre chose la nuit.
Elle a beau être une imitation des briques pimpantes d’Oxford à l’extérieur, à l’intérieur, elle recèle quelque chose de bien plus vieux, de bien plus abrasif, brut et poussiéreux, vieilles pierres grises croulantes, taches de lichen moroses et souillures d’eau croupie.
Commenter  J’apprécie          10
𝑱𝒆 𝒎𝒂𝒖𝒅𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒊𝒄𝒐𝒏𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒊𝒓𝒂 𝒄𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍. 𝑸𝒖𝒊𝒄𝒐𝒏𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒆𝒇𝒇𝒍𝒆𝒖𝒓𝒆𝒓𝒂 𝒃𝒓𝒖̂𝒍𝒆𝒓𝒂 𝒆𝒏 𝒆𝒏𝒇𝒆𝒓. 𝑨𝒍𝒍𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒓. 𝑩𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒍𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆.
Commenter  J’apprécie          00
Il aime respirer. Et il aime rire à mi-voix et son rire, je ne sais pas comment, il sent le moisi. Comme une serviette oubliée dans un sac de piscine. Et en même temps, elle est chaude, cette odeur. Comme des cendres fumantes.
Ce soir ne fait pas exception à la règle. Je peux l’entendre, il est assis dans un coin, il me surveille. Son rire mécanique bégaie et rebondit sur les murs qui m’entourent.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Dawn Kurtagich (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dawn Kurtagich
Avis sur The Dead House à 4:58
autres livres classés : epouvanteVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (137) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}