Le roi Cinhil tente de s'habituer à son nouveau rôle de régent tout en regrettant sa vie passée et paisible de prêtre. Tiraillé entre ces deux vocations, réussira-t-il à surmonter son ressentiment envers les derynis qui l'ont tiré de sa quiétude ? Et saura-t-il éviter que de nouvelles méfiances s'érigent entre humains et denyris ? Ces derniers doivent recourir à leur magie pour affronter le ennemis du royaume et user de subterfuges pour soutenir leur roi malgré ses réticences à leur égard.
Le mélange de psychologie des personnages, du racisme latent en arrière-plan, des enjeux politiques et de l'interpénétration du laïc et du religieux dans les affaires d'état compose une mosaïque intéressante. le rythme est inégal, certains rituels religieux m'ont semblé trop étirés alors que la question de cohabitation humains-denyris n'est qu'effleurée alors qu'elle constitue un enjeu de taille. Malgré ces réserves j'ai aimé ce tome intermédiaire de la trilogie des rois et suis curieux de la suite.
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Ce deuxième volume de la "trilogie des rois" est inséparable du premier, sans lequel il serait incompréhensible, et qu'il complète très naturellement.
On y retrouve le personnage de Camber, conte deryni qui a réussi à faire couronner l'héritier légitime du trône... mais hélas, celui-ci rend Camber responsable de l'abandon de sa vocation religieuse. Aussi, quand un religieux qui a la confiance du roi meurt au combat, Camber endosse son identité, pour continuer son oeuvre dans l'ombre, et doit accepter de se voir béatifier...
L'intrigue et le style restent un peu minces, et si on a plaisir à retrouver les personnages du premier volume, j'ai trouvé les descriptions de procédures religieuses un peu longues.
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Le roi Cinhil Haldane a été porté sur le trône de Gwynned par Camber mais les relation du monarque avec ce dernier sont mauvaises. .Imre Festil le roi déchu est mort mais sa soeur et amante Ariella qui porte son enfant tente de reprendre le pouvoir .La guerre éclate et la bataille va amener Camber a prendre une décision cruciale. Sorti des premières pages ce roman est très statique : de discussion théologiques en descriptions de cérémonies on s'ennuie
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Fasciné ,Jébediah vit son nouvel ami endosser la forme de l'ancien ,qu'il n'avait pas tout à fait perdu,finalement.